famille
« Structure de base et de réussite de l’éducation, élément naturel et fondamental de la société. »

Les mots de Libère T.
Libère est né au Congo. Et c’est naturellement qu’il nous invite ici à rencontrer ses frères et sœurs de cœur, ses parents, la forêt, la cité, les croyances. Maîtrisant le swahili et le lingala, ainsi que le tshilouba et le kikongo, aux côtés du français, il nous convie à ouvrir notre regard sur une vision plurielle du monde. Membre de la Croix-Rouge internationale durant des années, il s’est plus particulièrement préoccupé de la question des enfants, qu’ils soient enfants de la rue, enfants-soldats, ou enfants dits «sorciers » ! Autant de situations que ses mots nous révèlent… avec engagement et tendresse.
Suggestions :
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25 – famille – family – 家庭 – Familie – famiglia – familia – 家族 – семья́
La famille
famille
Un ensemble de relations diversement étendues, comprenant les parents
parent
Père et mère
père / mère
Et les enfants
enfant
Filles et fils
fils / fille
Et ainsi de suite selon le chemin des générations, avec les grands-parents
grands-parents
Et les petits-enfants
petits-enfantsRelations pouvant renvoyer à la fratrie, aux frères
frère
Et sœurs
sœur
Qu’ils ou qu’elles soient ainé(e)s
frère ainé / sœur ainée
Ou cadet(te)s
frère cadet / sœur cadetteTout cela, occasionné ou non, par une alliance, un mariage
mariage
Plus ou moins longue et accomplie, en compagnie de sa belle-famille…
belle-famille
Unideo
Thème(s) :
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- aîné
- aînée
- beau-fils
- beau-fils (d'un remariage)
- beau-frère (mari de la sœur)
- beau-père (père du mari ou de l'épouse)
- beau-père (second mariage)
- beaux-parents (parents dumari)
- belle-famille
- belle-fille
- belle-fille (d'un remariage)
- belle-mère (mère du mari ou de l'épouse)
- belle-mère (second mariage)
- belle-sœur (épouse du frère)
- belle-sœur (sœur du conjoint)
- bru
- célibataire
- divorcer
- enfant
- épouse
- famille
- fiancerse
- fille
- frère
- frère cadet
- frèreaîné
- gendre
- grand-mère
- grand-père
- grands-parents
- mari
- mariage
- marier (se)
- mère
- oncle
- parent
- père
- sœur
- sœur cadette
- sœuraînée
- tante
- veuf
- veuve
WIVIWIC :
25- child
25-aunt
25-brother
25-brother-in-law
25-daughter
25-daughter-in-law
25-elder
25-elder brother
25-elder sister
25-engage2
25-family
25-father
25-father-in-law
25-grandfather
25-grandmother
25-grandparents
25-husband
25-in-laws
25-marriage
25-marry
25-mother
25-mother-in-law
25-parent
25-parents-in-laws
25-single
25-sister
25-sister-in-law
25-sister-in-law2
25-son-in-law
25-stepdaughter
25-stepfather
25-stepmother
25-stepson
25-uncle
25-widow - widower
25-wife
25-younger brother
25-younger sister
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enfant
Article 5 Les États parties respectent la responsabilité, le droit et le devoir qu’ont les parents ou, le cas échéant, les membres de la famille élargie ou de la communauté, comme prévu par la coutume locale, les tuteurs ou autres personnes légalement responsables de l’enfant, de donner à celui-ci, d’une manière qui corresponde au développement de ses capacités, l’orientation et les conseils appropriés à l’exercice des droits que lui reconnaît la présente Convention…
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exclusion
« Toute vie sociale est fondée sur des appartenances déterminant légitimement des inclusions, et a contrario des exclusions. Religion, nation, famille, propriété, entreprise, association : autant de communautés dont sont exclus ceux qui n’en sont pas membres, sans que cela comporte injustice ou violence à leur égard. » Jean Sévillia – Le terrorisme intellectuel, 2004
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famille
Ensemble plus ou moins large et évolutif de personnes liées entre elles par le sang ou l’esprit, dans la conséquence d’unions présentes (ou passées) avec lequel on entretient (ou non) des relations de proximité – Cadre d’activités de nombreux groupes humains, isolément ou en association avec d’autres ensembles de même nature, renvoyant à ses modes de fonctionnement et à ses caractéristiques (hiérarchiques, affectives, économiques, etc.).
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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famille
« Le cirque est une grande famille. L’Afrique est une grande famille. Comme dans l’ancien temps en Europe, les familles africaines sont très étendues : les tantes gardent tes enfants, les grands-parents disciplinent tous les petits. Il faut un village pour élever un enfant. Un village en Afrique c’est une grande famille. On pense la même chose à Zip Zap. »
Les mots de Laurence E.
En Afrique du Sud dans la nation arc-en-ciel, il existe un cirque unique et multicolore. Depuis plus de 20 ans, Laurence, une ancienne trapéziste, et son mari Brent, se battent pour qu’enfants noirs et enfants blancs apprennent à vivre ensemble. Grâce à leur école de cirque, ils tentent et réussissent à faire tomber petit à petit les préjugés et les barrières sociales. Dès l’âge de 6 ans, les enfants choisissent, acrobaties, jonglages, trapèze, tous les cours sont gratuits afin d’être le plus accessibles. En 20 ans Zip Zap Circus a permis à plus de deux mille enfants de faire du cirque, parmi eux certains sont aujourd’hui des artistes accomplis.
(entretiens conduits par M.B.)
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famille
« J’ai grandi entouré de la tendresse de ma famille. C’est la plus grande richesse de ma vie. »
Les mots de Minoru S.
Artiste aux multiples talents, amoureux du geste, du signe et de la parole, Minoru est un être de partage. Et tandis que ses œuvres nous environnent, fortes de leur élégante sobriété, il nous livre ses mots et sa vision du monde, porteurs d’un souffle éternel…
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fratrie
Ensemble de personnes ayant un père et/ou une mère en commun, unis par le sang ou l’alliance, développant des relations plus ou moins complices et harmonieuses, lesquelles sont censées être inaliénables.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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La Slava, célébration de la fête du saint patron de la famille
« En Serbie, les familles chrétiennes orthodoxes célèbrent une fête importante, la Slava, en l’honneur de leur saint patron, qu’elles considèrent comme leur protecteur et garant de leur prospérité. Cette célébration consiste en l’offrande rituelle d’un sacrifice sans effusion de sang et en une fête qui réunit la famille, les voisins et les amis. On allume un cierge spécial dans la maison et on verse du vin sur le gâteau de la Slava, préparé et décoré par la femme de l’hôte, avant de l’inciser en croix, de le faire tourner en l’élevant et de le découper en quatre morceaux. Au cours du rituel, on rend louange au saint et on récite des prières pour obtenir la prospérité. Le découpage du gâteau est effectué par l’hôte, en compagnie de l’invité le plus âgé ou le plus important et d’autres membres de la famille. Le repas commence ensuite par un verre de vin cérémoniel, la dégustation d’un plat et un toast exprimant des vœux de santé, de fertilité et de bien-être pour la famille et les invités. Les connaissances relatives à la Slava sont transmises dans les familles, et les femmes jouent un rôle important dans la transmission des connaissances concernant l’exécution des rituels, leur signification et leur but. Le repas de la Slava renforce les relations sociales et joue un rôle important dans l’établissement et le maintien du dialogue dans les régions pluriethniques et multiconfessionnelles. » (source UNESCO : ich.unesco.org)
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Le bài chòi, art traditionnel du Centre du Viet Nam
« Le bài chòi, art traditionnel du Centre du Viet Nam, est une forme artistique très variée qui associe musique, poésie, théâtre, peinture et littérature. Il se présente sous deux formes principales : les « jeux du bài chòi » et le « spectacle de bài chòi ». Les jeux du bài chòi se pratiquent avec des cartes dans des cabanes de bambou à l’occasion du Nouvel An lunaire. Dans les spectacles de bài chòi, des artistes Hiệu, hommes et femmes, se produisent sur un tapis en rotin. Les artistes voyagent d’un endroit à un autre ou jouent dans un cadre familial privé. Les détenteurs et les praticiens de l’art du bài chòi sont les artistes Hiệu, les acteurs de bài chòi en solo, les artistes traditionnels qui fabriquent les cartes et les artistes traditionnels fabricants de cabanes. L’art du bài chòi est une importante forme de culture et de divertissement dans les communautés villageoises. Les acteurs et leurs familles jouent un rôle essentiel dans la sauvegarde de la pratique à travers l’enseignement à la jeune génération des répertoires chantés, des techniques de chant et d’interprétation, et des méthodes de fabrication des cartes. Avec les communautés, ces artistes ont constitué près de 90 équipes, troupes et clubs de bài chòi pour la pratique et la transmission de cette forme artistique qui incite la participation de nombreux membres de la communauté. La plupart des artistes de bài chòi apprennent leur savoir-faire dans le cadre familial et le savoir-faire est principalement transmis oralement. Mais certains artistes spécialisés dans le bài chòi transmettent également les connaissances et les savoir-faire dans des clubs, des écoles et des associations. » (source : whc.unesco.org)
Règles du jeu :
« Au commencement, vous choisissez 1 planchette (…) Sur la planche, se trouvent 3 dessins ainsi que 3 mots en vietnamien. Le jeu commence quand le chanteur aussi appelé Hieu en vietnamien tire un bâton en bambou où se trouve un mot. Ensuite, il chantera souvent en duo (à Hoi An, c’est le cas ) une chanson folklorique traditionnelle vietnamienne où un mot vietnamien sera prononcé. Une personne passera dans le public avec une planche où sera inscrit le mot ainsi que le dessin correspondant. Pour mettre l’ambiance, n’hésitez pas à taper sur vos planchettes, vous ne serez pas le seul à le faire, n’ayez crainte… Si vous pensez avoir le bon dessin ainsi que le mot, il vous suffira d’avertir cette même personne qui viendra vérifier et vous donnera un drapeau jaune si tout correspond. Faites attention, certains dessins se ressemblent… »
Patrimoine Mondial
Thème(s) :
Tags :
- acteur/rice
- carte à jouer
- chant
- famille
- improviser
- instrument de musique
- jeu
- musique
- nouvel an
- répertoire
- spectacle
- viêtnam
- vietnamien lg
Zone(s) :
Langue(s) :
Écriture(s) :
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oncle
« Au Congo, la famille ne s’arrête pas au papa, à la maman, et aux enfants. La famille est élargie. Alors on se pose vite la question suivante : qui suis-je par rapport à ceux qui sont autour de moi ? Frères et sœurs ? Parents ? Lorsqu’un enfant voit la relation qui le lie à son papa et à sa maman, il se pose aussi des questions sur la relation qui a lié ses parents à leurs parents. On a vite envie de voir ses grands-parents, vite envie de voir quelles personnes sont nées avec ses parents, que ce soit la maman ou le papa. Si je m’entends très bien avec mes frères et sœurs, j’en déduis que mes parents avaient la même relation avec leurs frères et sœurs, du coup, je cherche quels sont les frères et sœurs du papa, et les frères et sœurs de la maman, et je les considère comme mes propres parents. » « Au niveau des langues, l’Est est dominé par le swahili et l’Ouest par le lingala. Ainsi, je grandis une partie dans l’univers swahiliphone, et une autre partie dans l’univers lingalophone. Cependant, à l’Est, ou à l’Ouest, la considération de la famille reste la même, car tous sont des bantous, ils ont cette notion de la famille. Par exemple pour ce qui est de la culture swahili, l’oncle maternel on l’appelle « mjomba » : il a beaucoup d’importance. Pour la culture lingala, on l’appelle « noko » et l’importance du personnage est la même. Si j’ai des doléances à faire, je vais les faire à ma mère, mais aussi à mon oncle. D’ailleurs, les enfants des oncles, mes cousins, je les considère comme mes propres frères, et mes cousines comme mes propres sœurs. »
Les mots de Libère T.
Libère est né au Congo. Et c’est naturellement qu’il nous invite ici à rencontrer ses frères et sœurs de cœur, ses parents, la forêt, la cité, les croyances. Maîtrisant le swahili et le lingala, ainsi que le tshilouba et le kikongo, aux côtés du français, il nous convie à ouvrir notre regard sur une vision plurielle du monde. Membre de la Croix-Rouge internationale durant des années, il s’est plus particulièrement préoccupé de la question des enfants, qu’ils soient enfants de la rue, enfants-soldats, ou enfants dits «sorciers » ! Autant de situations que ses mots nous révèlent… avec engagement et tendresse.
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Yu Gong déplace la montagne
Yu Gong dont le nom signifie « vieux sot » était un paysan qui pouvait être fier de sa progéniture. Sa famille était prospère, même si cela demandait bien des efforts pour l’alimenter. Efforts d’autant plus importants que deux montagnes entravaient la route qui séparait les champs de la maison. Alors qu’il était déjà bien âgé, Yu Gong prit la décision de les déplacer. Son épouse, ses enfants tentèrent de l’en dissuader, mais rien n’y fit d’autant que la piété filiale ne pouvait se permettre une remise en cause de son autorité… C’est ainsi que toute la famille s’employa à attaquer les montagnes à coups de pioche tout en enlevant les remblais loin de là. Leur projet ne manqua pas d’attirer l’attention du village et les voisins vinrent de toutes parts pour s’associer au vieil homme et aux siens. Au bout de quelque temps l’Empereur Céleste lui-même en fut averti. Ce dernier, ému par l’audace et la valeur de cette œuvre collective, choisit d’envoyer deux immortels qui achevèrent de porter les montagnes loin de là. Et voilà pourquoi Yu Gong parvint à déplacer la montagne.