wáng – 王 : « roi »
wáng – 王 : « roi », renvoie à l’écriture d’une hache qui symbolisait autrefois la puissance.
Suggestions :
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38 – pouvoir – power – 权力 – Macht – potere – poder – 権力 – мочь
Le pouvoir
pouvoir
Le pouvoir conférant l’autorité, ou le contraire,
autorité
Le pouvoir hiérarchique, définissant ce qui est inférieur
inférieur/e
Et ce qui est supérieur
supérieur/e
Décidant qui est le chef
chef
Le pouvoir qui accorde la liberté
liberté
Ou qui l’interdit
interdire
Le pouvoir qui donne des ordres
ordre
Le pouvoir qui donne les titres
titre
Et la gloire
gloireLe pouvoir politique
politique
Cherchant à gouverner
gouverner
S’appuyant sur la force des états
état
Et des nations
nation
Renvoyant aux frontières et à leur contrôle
frontière
Renvoyant également à la diplomatie
diplomatieLe pouvoir de la royauté
royauté
Ou de l’empire
empireLe pouvoir au regard de la justice
justice
Au regard du droit
droit
Au regard de la loi
loi
Qui amène à accuser, à défendre et à juger
accuser
Distinguant ce qui est légal de ce qui ne l’est pas
légal/e
Confiant à la police la mission de le faire respecter…
police
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dahir
Sceau du roi du Maroc apposé sur les documents officiels, notamment issus du parlement.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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dahir
« … Avant la constitution de 1962, tous les actes du roi revêtaient la forme de « dahir », quel qu’en soit leur contenu, même si ce dernier était en réalité du domaine du règlement, comme par exemple, une nomination individuelle. La première loi fondamentale a tenté de renverser cette situation en limitant l’emploi du dahir au seul texte relevant du domaine de la loi. Aussi le Souverain agissant dans le cadre de son pouvoir réglementaire propre, à côté de celui attribué au Premier ministre en sa qualité de chef du gouvernement, ne prenait que des « décrets royaux »… » – Abdellah Boudahrain. 1994. Eléments de droit public Marocain. Editions L’Harmattan.
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histoire
Il me semble qu’on n’a guère considéré l’histoire que comme des compilations chronologiques : on ne l’a écrite ni en citoyen ni en philosophe (…). Je me suis attaché à faire, autant que j’ai pu, l’histoire des mœurs, des sciences, des lois, des usages, des superstitions. Je ne vois presque que des histoires de rois; je veux celle des hommes ». – Voltaire
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Kuomboka
Kuomboka est une cérémonie annuelle en Zambie, au cours de laquelle le roi des Lozis (le litunga) quitte Lealui gagnée par les eaux, pour se rendre en embarcation (dite Nalikwanda) à Limulunga en région sèche via le fleuve Zambèze. A cette occasion, une fête importante est célébrée, mêlant la population et l’entourage du roi dans une atmosphère de danses et de musique. La reine emprunte elle-même cette voie avec sa propre embarcation (Nalwange) surmontée d’une aigrette.
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L’Eldorado… et le lac de Bacatá
(légende chibcha) Il était une fois un roi follement amoureux. Il faut bien dire que son épouse, venant d’une autre tribu, ne manquait pas de rayonner sur tout son entourage. Et aux débuts, leur amour fut prospère, puisqu’une fille en naquit. Hélas, le roi manquait sérieusement à ses devoirs, et il ne tarda pas à délaisser son épouse pour se livrer à toutes sortes de divertissements ! Il passait son temps en compagnie d’autres jeunes femmes, et la reine en fut bouleversée. Elle finit elle-même par se détourner de lui, et porta son regard de braise sur un beau et fier guerrier qui à son tour en fut follement épris. Leur union secrète suivit. Jusqu’à ce qu’un jour, elle fut découverte par le roi. Celui-ci ordonna qu’on le torture… Puis fut annoncée la tenue d’un grand festin pour la reine. Aucun luxe n’avait été mis de côté. Les tables étaient somptueuses et les mets abondants. Plus encore, un plat spécial attendait la souveraine.
Elle y porta ses lèvres avec appréhension, quand le roi lui apprit qu’il s’agissait du cœur d’un animal rare et sauvage. La reine n’eut alors aucun besoin d’explication pour comprendre qu’il s’agissait du cœur de son amant. Folle de douleur, elle se rua sur sa fille, et l’emmena en courant jusqu’à la lagune de Guatavita, dans les eaux de laquelle elles s’enfoncèrent profondément. C’est à cet instant que le souverain pris de remords comprit enfin sa propre faute et demanda qu’on lui restitue le corps de son épouse, se rappelant combien il l’avait aimée dès le premier regard, et pourtant délaissée sans raison. Les sorciers lui répondirent qu’elle n’était pas morte, mais qu’elle vivait dans un palais au fond du lac, en compagnie d’un dieu-serpent. Le roi se soucia ensuite de sa fille et pria qu’on la lui rende. C’est ce que l’on fit, mais celle-ci était aveugle désormais et on décida donc de la laisser repartir. La reine, à présent divinisée (et transformée en serpent), se vit régulièrement offrir des offrandes d’or lors de cérémonies rituelles. Ces rites furent bientôt conduits pour l’élection d’un nouveau zipa (« roi »). Dans une ambiance de jeûne et de préparation à la fête, des masques et vêtements particulièrement riches étaient produits. Puis le jour venu, le roi se plaçait dans une embarcation et se dirigeait au centre du lac circulaire. Alors au moment même où le soleil levant touchait la barque et son corps, il se débarrassait de sa cape, laissait voir son corps recouvert de poussière d’or. Il ne restait plus qu’à jeter or et émeraudes au fond du lac tandis que débutait la fête. Au fait, ce roi régnait sur Bacatá, qui n’est autre que la cité qui donna son nom à la capitale actuelle de la Colombie, Bogotá (4°36 N / 74°04 O). Quant à cette légende, reprise par les Conquistadores et notamment Benalcázar, elle alimenta sérieusement les rumeurs et donna naissance au mythe de l’Eldorado.
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La valeur du sel…
Un roi avait trois filles qu’il adorait tendrement. Son affection était sincère et pleine d’autant que leur mère avait disparu prématurément et qu’il souhaitait sauvegarder le souvenir de sa douceur. C’est pourquoi il décida un jour de confier à l’une d’elles son pouvoir. Il faut dire que dans ce pays, les femmes pouvaient accéder au trône. Aussi s’y préparèrent-elles avec tout le sérieux qui convient à la tâche. Toutefois laquelle choisir ? Le roi, leur père, eut ici la plus étonnante des idées afin d’assurer cette succession. Alors que son anniversaire approchait, il leur demanda de lui offrir en présent ce qu’elles jugeraient chacune indispensable à la vie, ainsi qu’à l’exercice de la charge suprême. Lorsque l’anniversaire eut lieu, elles se mirent toutes trois en rang devant lui porteuses d’un présent qu’elles avaient sélectionné en réponse à l’attente de leur père. Celui-ci passa leurs cadeaux en revue, manifestant tantôt joie, tantôt curiosité, voire même un peu d’agacement, puis leur fit savoir sa décision. Il appela la fille aînée laquelle lui remit une tunique mauve brodée d’or et incrustée de joyaux. « Voilà père, dit-elle, un attribut indispensable à votre charge et je suis heureuse de vous le remettre. Dieu nous fit tous nus à l’origine et nous dûmes nous couvrir. Mais chacun le fait selon ses moyens et sa charge, et le roi se doit de manifester ici son rang. » Il ne manqua pas de la féliciter car, assurément, la fonction d’un roi ne saurait s’exercer sans les qualités de représentation qui lui sont attachées. Or, seul le roi, pouvait être ainsi vêtu et ainsi en serait-il aussi de celle qui lui succèderait. Après les compliments qu’il lui adressa, il l’embrassa doucement sur le front et convoqua sa seconde fille qui à son tour lui offrit un objet précieux, et qu’il remercia tout aussi chaleureusement. Mais quand vint le tour de la troisième, celle-ci lui tendit une salière… en bois. Telle était à ses yeux, l’une des choses au monde dont la valeur était indépassable. Le roi, son père, entra alors dans une impressionnante colère. Pensant que sa plus jeune fille se moquait de lui, il la chassa du palais sur-le-champ lui ordonnant de ne plus jamais se présenter devant lui. Abattue et croulant sous le poids de toute son incompréhension, la jeune fille prit le chemin et ne cessa sa marche, des semaines plus tard, qu’au terme de son total épuisement. Elle avait atteint les limites du royaume, et par chance, une auberge l’y attendait. La propriétaire ne lui demandant pas les raisons de son infortune ni qui elle était, la recueillit chaleureusement. Et les années passèrent. Années inattendues, car la jeune princesse y acquit un savoir-faire exceptionnel. S’appuyant sur les connaissances culinaires de sa protectrice, elle développa un réel talent et finit par être connue à des lieues à la ronde. Pendant ce temps, sa sœur aînée s’apprêtait à se marier et les préparatifs allaient bon train. Naturellement, on convoqua au palais tous ceux qui pourraient assurer le succès de cette fête. La réputation de cette lointaine cuisinière d’exception n’avait pas échappé à la cour, et on la fit prier de diriger la mise en place du festin. Ce qu’elle accepta. Le jour venu, tous les convives étaient attablés, et commençaient à se régaler des mets les plus délicieux qui fussent. À cette précision près, que la cuisinière avait préparé un plat particulier pour le roi, son préféré, et celui-ci se félicitait déjà de cette marque d’attention. Pourtant à peine y eut-il goûté, qu’un dégoût s’empara de lui. Ce plat était immangeable ! Il fit venir la responsable sans tarder et la somma de s’expliquer. Il ne lui fallut guère de temps pour s’apercevoir qu’il avait sa plus jeune fille en face de lui, laquelle lui tendit pour la deuxième fois une salière en bois. Et cette fois-ci il comprit la valeur qu’elle lui avait jadis assignée et qu’il était aujourd’hui en devoir de reconnaître. On dit que les rires qui fusèrent durant tout ce mariage ne valurent pas les larmes de réconciliation que ces deux là partagèrent en cet instant.
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roi
Personne qui dirige un royaume après en avoir acquis le titre par l’hérédité ou la force.
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