Il était une fois deux frères ennemis, Osiris et Seth…
Osiris était fils de Geb, dieu de la terre, et de Nout, déesse du ciel. Il était aussi le frère de Seth. Or à sa mort, Geb décida de partager son royaume en deux. Partage bien inégal puisqu’il confia à Osiris les terres fertiles, et à Seth les terres rouges du désert. De quoi, on le comprendra, nourrir beaucoup de rancune chez l’infortuné Seth. Puis Osiris épousa Isis et on dit que leur union fut heureuse. Ils dispensèrent leurs bienfaits aux hommes, Osiris leur apportant la culture du blé, la pêche, et Isis la médecine, le tissage. Mais Seth ne s’avoua pas vaincu, et il attendit patiemment son heure. Lors d’un banquet auquel il avait convié 72 de ses amis, il proposa à chacun des convives de s’allonger dans un coffre promettant de l’offrir à celui qui y tiendrait parfaitement. Les complices de Seth s’y essayèrent mais aucun d’eux n’avait la taille voulue. C’est lorsque le tour d’Osiris arriva que tous purent constater qu’il y tenait à merveille, le coffre semblait fait pour lui. En vérité il l’était. Tant et si bien que les auteurs du complot, Seth en tête, fermèrent le coffre sur lui puis le jetèrent dans les eaux du Nil non loin de Byblos. Osiris s’y noya. Mais Isis, épouse fidèle, n’avait pas dit son dernier mot. Elle partit en quête de son corps et, finit par le trouver. Elle le ramena en Egypte. Toutefois Seth profita d’un moment de relâchement pour découper le corps et en éparpiller les morceaux. Isis partit une nouvelle fois à leur recherche et à chaque fois qu’elle en trouva une partie, l’ensevelit sur place. C’est ainsi qu’elle enterra la tête à Abydos, le cou à Héliopolis, et ainsi de suite. Seul son sexe avait été avalé par un crocodile. Puis elle reconstitua son corps, et grâce à l’aide d’Anubis, se fit féconder. Horus devait naître de leur union. Elle embauma le corps, initiant la première momie, et c’est ainsi qu’Osiris devint le seigneur de l’Au-Delà, présidant à la pesée des âmes, assisté de Thot et Anubis. Quant à Horus, dieu à tête de faucon, dont le nom signifie « vengeur de son père », il s’opposa bientôt à Seth, dans une lutte sans merci. Il devait y perdre un œil* mais y gagner l’admiration de tous, devenant ainsi le symbole de la piété filiale.
Suggestions :
-
01- vie – life – 生活 – Leben – vita – vida – 生命 – жизнь
De la naissance
naître – naissance
A la mort
death
en passant par les variations de l’âge,
âge
Jeunesse
jeunesse
Ou vieillesse,
vieillesse
Cette clé est celle de la vie
vieMais de quelle « vie » parlons-nous donc ?
De celle de la cellule
cellule
Et des êtres vivants
créature vivante
Qu’ils soient unicellulaires
unicellulaire
Ou pluricellulaires
pluricellulaire
Et de ses nombreuses investigations :
Noyau,
noyau cellulaire
Chromosome,
chromosome
ADN
ADN
Gène…
gène
Mobilisant les sciences
A commencer par la biologie
biologie
Et bien entendu la génétique…
génétique
Avec toutes les questions éthiques qu’elles appellent.Ou parlons-nous plutôt de la vie spirituelle, de celle qui possède un « avant » et/ou un « après » ?
A moins que nous n’en évoquions ici la fragilité…
De la vie qu’on interrompt, volontairement ou non
Sachant que certains êtres vivants, à commencer par les humains, peuvent en tuer d’autres
tuer
Voire se tuer soi-même (suicide)…
suicide
…
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-
04- corps – body – 身体 – Körper – corpo – cuerpo – 体 – те́ло
Le corps
corps
Ses fonctions, ses dysfonctions, ses postures.
Le corps, ses membres
membre
Bras et jambes
bras / jambe
Mains et pieds
main / pied
Ventre et dos
ventre / dosSans oublier la tête bien entendu
tête
Et le visage qui nous caractérise
visage
Occasion d’y pointer les yeux
oeil
La bouche
bouche
Et les dents…
dent
Le nez
nez
Les oreilles
birthLe corps et ses organes
organe
Cœur
coeur
Poumons
poumon
Intestin
intestin
Et le sang qui circule
sangLe corps protégé par la peau
peau
Au système pileux diversement prononcé
poil
Constitué d’os et de chair
osLe corps en équilibre, en pleine santé
santé
Le corps en déséquilibre, sujet à une maladie
maladie
Ou qui vient d’être blessé
blesser / blessureLe corps renvoyant aux idées de saleté
sale / saleté
Et de propreté
propre / propretéLe corps considéré dans sa sexualité
sexe
Féminine ou masculine
sexe féminin / sexe masculin
Et à leurs relations
relation sexuelleLe corps renvoyant aux sens
sens (5)
Et au handicap
handicapLe corps dans ses positions, debout
debout
Assis
s’asseoir
Couché
se coucher / s’allonger
Prêt à se lancer sur les chemins du sommeil
dormir / sommeil
Et du rêve…
rêve / rêver
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-
17 – terre – earth – 地球 – Erde – terra – tierra – 地球 – земля́
Mère nourricière, la Terre
birth
Dans la pluralité de ses reliefs, désert
désert
Montagnes
montagne
Vallées
vallée
Volcans
volcanLa terre dont les sols
sol
Parfois tremblent
tremblement de terreLa terre divisée en continents
continentLa terre dont le climat varie
birth
Ici la pluie
pluie
Là la neige
neige
Et là le vent
ventPuissance des eaux, de la mer
mer
Des fleuves et des lacs
fleuve / lacLa terre, un monde…
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-
25 – famille – family – 家庭 – Familie – famiglia – familia – 家族 – семья́
La famille
famille
Un ensemble de relations diversement étendues, comprenant les parents
parent
Père et mère
père / mère
Et les enfants
enfant
Filles et fils
fils / fille
Et ainsi de suite selon le chemin des générations, avec les grands-parents
grands-parents
Et les petits-enfants
petits-enfantsRelations pouvant renvoyer à la fratrie, aux frères
frère
Et sœurs
sœur
Qu’ils ou qu’elles soient ainé(e)s
frère ainé / sœur ainée
Ou cadet(te)s
frère cadet / sœur cadetteTout cela, occasionné ou non, par une alliance, un mariage
mariage
Plus ou moins longue et accomplie, en compagnie de sa belle-famille…
belle-famille
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- beau-fils (d'un remariage)
- beau-frère (mari de la sœur)
- beau-père (père du mari ou de l'épouse)
- beau-père (second mariage)
- beaux-parents (parents dumari)
- belle-famille
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- belle-fille (d'un remariage)
- belle-mère (mère du mari ou de l'épouse)
- belle-mère (second mariage)
- belle-sœur (épouse du frère)
- belle-sœur (sœur du conjoint)
- bru
- célibataire
- divorcer
- enfant
- épouse
- famille
- fiancerse
- fille
- frère
- frère cadet
- frèreaîné
- gendre
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- grand-père
- grands-parents
- mari
- mariage
- marier (se)
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- parent
- père
- sœur
- sœur cadette
- sœuraînée
- tante
- veuf
- veuve
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25-aunt
25-brother
25-brother-in-law
25-daughter
25-daughter-in-law
25-elder
25-elder brother
25-elder sister
25-engage2
25-family
25-father
25-father-in-law
25-grandfather
25-grandmother
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25-husband
25-in-laws
25-marriage
25-marry
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25-son-in-law
25-stepdaughter
25-stepfather
25-stepmother
25-stepson
25-uncle
25-widow - widower
25-wife
25-younger brother
25-younger sister
-
29 – religion – religion – 宗教 – Religion – religione – religión – 宗教 – рели́гия
L’esprit qui s’élance
esprit
Vers le divin
dieu
Vers la croyance
croireRecherche du sacré
sacré/e
Dialogue avec le profane
profane
Prière
prierPluralité des religions
religion
Hindouisme
hindouisme
Judaïsme
judaïsme
Bouddhisme
bouddhisme
Taoïsme
taoïsme
Christianisme
christianisme
Islam
islamChoix éthiques ou non
éthique
Régissant le bien et le mal…
bien / mal
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agriculture
Parce qu’elle renvoie à l’art de cultiver la terre, c’est-à-dire étymologiquement d’en « prendre soin », afin d’en tirer durablement la subsistance nécessaire à tous, l’agriculture, et ceux qui la pratiquent, sont les mieux placés pour avoir conscience de la valeur des ressources planétaires, et de leur processus de renouvellement – ils sont en cela les premiers et véritables écologistes ! Hélas l’activité agricole peut être aussi selon la logique de la survie, ou celle du profit, un levier de leur destruction, à grands renforts de chimie, de déforestation, de pollution des eaux, de destruction des écosystèmes qui l’ont portée, et autres accélérateurs de mal-être / L’agriculture pose donc la question d’une gestion opportune des ressources planétaires (végétales et animales) dans le but de satisfaire les besoins des populations not. alimentaires, en conscience de l’impact des activités nécessaires pour y parvenir, de la qualité qui en résulte, et de leur renouvellement, et s’y emploie (ou non)
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
-
albinos
Être vivant (humain ou non) présentant un déficit de mélanine qui peut être oculaire et/ou cutané. Dans certaines régions du monde, les albinos peuvent être victimes de persécution voire de crime.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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allergie
Réaction excessive de l’organisme à une substance qu’il n’arrive pas à assimiler de manière permanente ou occasionnelle. / Peut également désigner une antipathie pour une situation ou une personne.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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amharique
አማርኛ
nom en anglais : Amharic
ISO : amh
PAYS : Ethiopie, Erythrée, Egypte, Israël,Djibouti, Yémen, Soudan, Etats-Unis
Famille : afro-asiatiques / sémitiques
-
amphibien
Tout animal vertébré tel que grenouille, salamandre, vivant sur terre et eau, et bénéficiant ainsi de l’ambivalence symbolique qui peut y être attachée.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
-
Arachné…
Jeune fille née en Lydie, Arachné est célèbre pour avoir osé défier la déesse Athéna lors d’un tissage. Cette dernière représenta les 12 dieux de l’Olympe en majesté sur une tapisserie qu’elle pensait sans égale, lorsqu’Arachné entreprit quant à elle de les dépeindre dans tous leurs défauts. Sa tapisserie dépassait les mérites de la déesse, aussi celle-ci entra-t-elle dans une rage qui la conduisit à frapper la lydienne de sa navette. Puis elle détruisit l’œuvre de la jeune femme. Plongée dans le désespoir, Arachné se pendit. Athéna décida alors de la transformer en araignée pour que ses talents ne se perdent pas.
-
astre
Tout corps céleste considéré en lui-même ou dans son rapport à la Terre, voire à l’idée que peuvent s’en faire certaines représentations scientifiques ou spirituelles.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
-
atome
Plus petite partie des corps ayant fait l’objet d’investigations philosophiques, religieuses et scientifiques jusqu’à être identifiée comme formée d’électrons et de nucléons.
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-
Au début était le maïs…
(récit maya tiré du Popol Vuh ) À l’origine existaient les Dieux qui créèrent la Terre et les Cieux. Ils les peuplèrent des créatures les plus merveilleuses et eurent grand plaisir à les voir se multiplier. Pourtant, ils finirent par éprouver une certaine insatisfaction, car nul ici bas ne chantait leur louange. C’est pourquoi ils décidèrent de donner naissance à un dernier être qui serait doué de raison et de parole. Le Dieu Hurracan choisit de le faire de boue et on l’en complimenta. Hélas, il ne fallut pas attendre longtemps pour se rendre compte que cet être était particulièrement mou. Les sons qu’il articulait péniblement étaient inaudibles et ses mouvements manquaient singulièrement d’énergie. Et que dire lorsque la première pluie manqua de le défaire. Ils décidèrent donc de s’en débarrasser. Puis leur vint l’idée de créer une seconde créature, de bois cette fois-ci. Et là ils ne boudèrent pas leur contentement. Non seulement il parlait correctement, mais il était suffisamment ferme et droit. Il se multiplia à son tour à la surface de la Terre. Toutefois les créatures de bois finirent par se dessécher, physiquement et moralement, et les Dieux s’en lassèrent. Ils décidèrent alors de les noyer sous un déluge. Ils y furent aidés par les animaux et les objets qui se rebellèrent contre ces piètres maîtres lesquels les avaient exploités sans relâche. C’est alors qu’Hurracan eut une idée géniale. Il prit des épis de maïs blanc et jaune et forma quatre créatures. Il leur donna une vision et un savoir sans borne. Et pour la première fois il fut amplement satisfait. Le maïs était un matériau incomparable, ni trop mou, ni trop sec. Et la qualité de ces hommes de maïs était en tout point admirable. Pourtant les dieux commencèrent à se demander si de telles créatures n’allaient pas finalement se retourner contre eux. Alors ils décidèrent de limiter leur vision et leur savoir. Puis ils donnèrent vie à quatre femmes et de leur union naquit l’espèce humaine qui ne tarda pas à s’étendre sur les terres mayas. Les Mayas ne lui doivent-ils pas leur nom !
-
Bateaux-dragons…
Chaque année en Chine, le 5° jour du 5° mois (lunaire) a lieu la fête des bateaux-dragons. À cette occasion de grands bateaux ornés des motifs les plus colorés et représentant des dragons s’élancent sur les fleuves tandis que les familles se préparent à de belles réjouissances. Cette fête commémore le sacrifice de Qu Yuan屈原 (v. 340 / v. 278), grand poète et ministre du royaume de Chu. Inquiet devant la puissance grandissante de Qin, il mit tout en œuvre pour encourager à la résistance. Hélas, la cour le désavoua, le condamna à l’exil et seule la poésie put le consoler. Mais cela n’empêcha pas le pire d’arriver et, comme il l’avait prédit, la capitale de Chu tomba sous les assauts de Qin. Qu Yuan décida alors de composer un dernier poème, et se suicida dans le fleuve Miluo. Estimé au plus haut point par les gens du peuple, ceux-ci se précipitèrent pour retrouver son corps et les bateaux en grand nombre sillonnèrent tous les recoins de la rivière. Pour éviter que son corps ne soit attaqué par les poissons, certains jetèrent dans l’eau des boulettes de riz. Et on dit même que quelqu’un eut l’idée de les enivrer. La coutume demeure plus de 2000 ans plus tard à grands renforts de courses de bateaux, de riz gluant emballé dans des feuilles de bambou, et de vin de riz soufré.
-
bedja
nom en anglais : Beja
ISO : bej
PAYS : Soudan, Erythrée, Egypte
Famille : afro-asiatiques / couchitiques
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berbères
Tamaziɣt / ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ
nom en anglais : Berber
ISO : ber
PAYS : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye,Egypte, Mauritanie, Mali, Niger
Famille : afro-asiatiques / berbères
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boire
Satisfaire l’un des besoins fondamentaux du corps afin de permettre sa réhydratation par l’absorption d’un liquide – Peut faire l’objet d’une lutte pour la survie – Devient aussi source de plaisir dès lors que le précédent besoin est aisément satisfait au gré des productions et traditions les plus diverses.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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bon (o-)
Fête japonaise annuelle en l’honneur des disparus.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
-
butō
« Nous pouvons trouver notre réalité cachée, comme si nous vivions notre vie et notre mort au même moment (…) Il faut vivre avec les morts, les inviter tout près de nos corps ». Tatsumi Hijikata (cité par Jean-Marc Adolphe)
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Cadmos, à la recherche d’Europe…
Europe était une princesse phénicienne de haute noblesse, fille d’Agénor, roi de Tyr, et de Téléphassa. Reconnue pour son exceptionnelle beauté, elle ne manqua pas d’attirer la convoitise de Zeus. C’est pourquoi celui-ci l’enleva sur les rivages de Phénicie, après s’être métamorphosé en taureau. Alors Agénor ordonna à tous les siens, frères d’Europe ainsi qu’à son épouse, de partir à sa recherche et de n’en point revenir sans l’avoir trouvée. C’est ainsi que Phénix s’installa en Phénicie, Cilix fonda la Cilicie, Thasos prit possession de l’île qui porte son nom, et Phinée, au funeste destin – les dieux le frapperaient de cécité, devint roi de Salmydessos. Le dernier frère, Cadmos, partit avec sa mère Téléphassa et ils s’installèrent en Thrace. C’est là qu’elle y mourut. L’oracle de Delphes lui conseilla alors de suivre une génisse et de ne s’arrêter que lorsque celle-ci ferait halte. Elle le conduisit jusqu’au fleuve Asopos. Voulant y sacrifier la bête, Cadmos fut confronté à un dragon qui gardait farouchement les lieux. Celui-ci se débarrassa de tous les hommes venus avec Cadmos, lequel finalement le terrassa. Sur les conseils d’Athéna, il parsema le sol des dents du monstre. En naquirent alors des géants qui s’entretuèrent à l’exception de cinq d’entre eux. En leur compagnie, il fonda la future Thèbes. Puis il épousa Harmonie, fille d’Arès et d’Aphrodite. On dit aussi que cet épisode donna le jour à l’alphabet grec, et c’est un fait que celui-ci dérive en effet de l’alphabet phénicien que Cadmos apportait avec lui. De leur union naquirent deux fils et quatre filles, qui connurent des histoires diversement heureuses. Quant à Cadmos, il fut accueilli à sa mort parmi les dieux avec tous les honneurs.
-
catastrophe
Désigne le résultat provoqué par un événement soudain ayant de graves conséquences : humainement ou matériellement. Lorsqu’on parle de catastrophe naturelle, il s’agit de phénomènes déclenchés par la terre : séisme, éruption volcanique, tsunami, inondations … Grâce à la science, l’être humain est aujourd’hui capable de prévoir l’arrivée d’une catastrophe naturelle. Mais celle-ci est parfois imprévisible et renvoie à sa propre définition de l’inattendu. Ces effets souvent désastreux, sont de plus en plus considérés comme le résultat de l’activité humaine négative sur la planète.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
-
chaleur
Sensation liée à la température environnante qui chez l’homme se réfère à celle du corps.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
-
Chaos…
Au commencement étaient le Chaos, la Nuit et l’Amour. Le Chaos et la Nuit engendrèrent le Destin. Puis naquirent la Terre (Titéa) et le Tartare (les Ténèbres). Titéa mit au monde Uranus (le Ciel), la Mer et les Cyclopes. Titéa et Uranus enfantèrent les Titans. Toutefois Uranus les précipitant dans le Tartare, Titéa fomenta sa vengeance. C’est ainsi que Saturne (Cronos) le mutila et prit sa place, tout en promettant à Titan, son aîné, que celui-ci lui succéderait. Ayant épousé Rhéa, Saturne prit ainsi l’engagement de ne pas avoir d’héritier mâle, et décida donc d’avaler ses enfants. Néanmoins alors qu’il s’apprêtait à engloutir Jupiter, Rhéa lui substitua une pierre emmaillotée. Jupiter grandit en Crète, nourri du lait de la chèvre Amalthée. Titan l’ayant cependant découvert, il enclencha la guerre avec son frère Saturne et en vint à bout. Jupiter, cherchant à s’allier des forces pour vaincre Titan, parvint à faire rendre à son père tous les enfants qu’il avait avalés. En récompense de quoi, il put à son tour mettre Titan à terre, et replacer Saturne sur son trône. Hélas celui-ci n’en fut guère reconnaissant et Jupiter, entré en guerre contre lui, le chassa du ciel. On dit qu’il trouva refuge dans le Latium, et qu’il y amena un Âge d’or dont les Romains fêtaient le souvenir sous le nom de Saturnales.
-
chaud/e
Qualifie une sensation liée à la température environnante qui chez l’homme se réfère à celle du corps.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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Comme les papillons…
Autrefois il n’existait aucun papillon. Les couleurs de l’arc-en-ciel ne brillaient pas encore sur leurs ailes. Mais elles recouvraient la peau des serpents. Hélas personne ne leur prêtait attention. Une femme nommée Fleur de printemps faisait exception. Elle était dotée de grands pouvoirs et savait qu’elle les devait à ces créatures que tous dédaignaient. En effet à chaque guérison qu’elle effectuait, elle ne manquait pas de constater que les serpents arc-en-ciel l’assistaient dans son œuvre. Plus encore, l’arc-en-ciel occupait également ses rêves car d’étranges créatures volantes parées de toutes couleurs venaient l’y visiter. Elles lui apprirent le pouvoir de chaque couleur et lui indiquèrent qu’à sa mort, elle continuerait à dispenser son savoir aux hommes. C’est ainsi qu’elle changea de nom et devint « celle qui tisse dans l’air des arcs-en-ciel »… Puis le temps passa. Elle se maria à un voyant, continuant à faire le bien autour d’elle. Deux enfants naquirent de leur union, beaux et forts, et eux aussi furent doués des mêmes pouvoirs. Mais bientôt vint le terme de son existence et, à l’approche de la mort, un serpent arc-en-ciel s’approcha d’elle. Ils avaient été ses plus fidèles compagnons et ils se désolaient de ne plus pouvoir répandre leurs pouvoirs à travers elle. Ils convinrent ensemble de tout faire pour ne pas interrompre cet art de la guérison. Au matin, le mari de « celle qui tisse dans l’air des arcs-en-ciel » fut triste de son départ. Mais dans son rêve, les esprits lui avaient communiqué ce qu’il devait faire à présent. C’est pourquoi le jour de l’enterrement, lorsque tout le monde fut parti, il fit ce que le serpent lui demanda. Il le plaça auprès de son aimée dans la tombe et les recouvrit de terre. Peu de temps après, une créature surgit de cette même terre aux ailes parées de l’arc-en-ciel. Elle voleta jusqu’à son épaule et lui parla. C’était l’esprit de son aimée qui le priait de ne pas être triste et lui apprit que lui aussi se transformerait ainsi à sa mort et qu’ils continueraient tous deux à dispenser leur savoir de guérisseur aux hommes. C’est ainsi que les papillons embellissent depuis cette époque le ciel et le cœur des gens, leur apportant tous leurs bienfaits.
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continent
Découpage de l’espace terrestre en grands ensembles limités par les océans, renvoyant aux reliefs, environnements, pays, et donc influences réciproques qui les caractérisent, tout comme aux représentations (internes ou externes) qui leur sont liées.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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copte
nom en anglais : Coptic
ISO : cop
PAYS : Egypte
Famille : afro-asiatiques / égyptien ancien
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copte écr
Système : alphabetCode : Copt
Signes : A emprunté ses signes au grec oncial complété de quelques lettres venant du démotique égyptien
Zones : Egypte
Langues transcrites : copte
Date de création : vers 300 av.J.-C.
Particularités : Continue d'être employé par l'Eglise copte (Egypte)
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coréen écr
Système : alphabetCode : Hang
Nom commenté : hangeul (cor. « la grande écriture ») – à l’origine nommé pantchel
Signes : 40 comptant 19 consonnes et 21 voyelles
Sens d'écriture : gauche à droite
Zones : Corée
Langues transcrites : coréen
Date de création : 1443 (diffusion en 1446)
Créateur : A la demande du Roi Sejong (1397-1450)
Traces - textes les plus anciens : Le Chant des Dragons Volant dans le Ciel » (yongbi ŏch’ŏnga) (1445)
Styles : Bien noter les différences d’écriture entre Corée du Nord et Corée du Sud – Parmi celles-ci on notera que le classement des lettres n’est pas identique, de même que le nom de certaines consonnes, ou encore l’interdiction d’introduire des noms occidentaux en Corée du Nord, etc.
Particularités : Les trois voyelles de base ont un sens symbolique : le trait horizontal désigne la terre (principe Yin), le point indique le ciel (principe yang) et selon la tradition chinois, le trait vertical représentant l 'homme garantit le lien entre terre et ciel.
Il existe une journée de commémoration du hangul dont la première édition date de 1926 et qui se situe aujourd’hui le 9 octobre en Corée du Sud et le 15 octobre en Corée du Nord.
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corps
Ensemble des éléments tant internes qu’apparents d’un être vivant, appréhendé en soi dans son rapport au bien-être, à la santé, ou quelquefois par complémentarité (ou opposition) à l’esprit.
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cou
Partie du corps qui joint la tête au tronc.
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couchsurfing®
Pratique qui consiste à s’appuyer sur une plate-forme en ligne afin d’y poster ou d’y trouver une offre d’hébergement à titre (généralement) gratuit chez des particuliers, supposant l’établissement d’une forme d’échange, de participation et de respect mutuel, mettant en avant le rapport à l’autre, à l’intime, au partage (espace, temps, propriété…), pouvant constituer un indicateur des changements collaboratifs, et supposant une confiance réciproque qui renvoie bien entendu à la diversité des intentions et comportements humains.
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covoiturage
Principe de transport fondé sur le partage d’un véhicule via une plate-forme numérique, son propriétaire s’accordant avec un ou plusieurs passagers afin d’effectuer un trajet commun en échange d’une participation aux frais du déplacement – Le covoiturage a une incidence directe sur le mode de déplacement, l’optimisation des ressources, le taux de remplissage des véhicules, etc.
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croissance
Période durant laquelle le corps se développe, supposant des conditions appropriées afin de l’accompagner dans ses besoins et ses mutations.
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Danaos et les Danaïdes…
Danaos avait 50 filles, les Danaïdes.
Egyptos, son frère, 50 fils.
Il proposa donc leur mariage afin d’éviter les querelles de succession.
Toutefois Danaos craignant que les fils d’Egyptos n’en profitent pour se débarrasser de leurs épouses
Prit la fuite avec elles.
Finalement rejoints, et sous la menace,
Le mariage eut lieu.
Mais Danaos ne s’était point avoué vaincu.
Il ordonna à ses filles de placer une épingle dans leurs cheveux
Et, au moment opportun,
De s’en servir pour mettre à mort leurs époux.
Toutes y consentirent
Sauf Hypermnestre
Laquelle épargna son époux, Lyncée.C’est lui qui quelque temps plus tard
Devait mettre à mort Danaos et ses filles
Puis régna sur Argos en compagnie d’Hypermnestre.En raison de leur crime
On dit que les Danaïdes
Furent condamnées aux Enfers
À remplir une jarre percée.
Une expression en est restée
« Le tonneau des Danaïdes »
Désignant un acte
Condamné à se poursuivre sans fin…
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Dans la forêt de Khandava…
(D’après Maurice Cocagnac – Les racines de l’âme indienne…) Nous sommes dans la grande forêt de Khandava. Arjuna et Krishna y ont chassé toute la journée. Ils sont heureux et s’arrêtent dans une clairière pour se réconforter, accompagnés de musique et de bons mets. C’est alors qu’un brâhmane s’approche d’eux, visiblement il est fatigué. Ils le prient de se joindre à eux, et au bout d’un moment, celui-ci leur confie qu’il est Agni, dieu du feu. Les deux amis s’étonnent de cet apparent épuisement. Comment le puissant dieu qui préside aux forces du feu peut-il être à ce point exténué ! Agni leur avoue ceci : « Voilà 12 ans qu’un sage fait des offrandes sur mon autel, y versant quantité d’huile sur le feu, et cela a fini par m’épuiser. Si je veux recouvrer mes forces, je dois absolument brûler cette forêt. » Ses deux interlocuteurs en conviennent aisément, mais lui demandent donc aussitôt pourquoi il n’a pas accompli son projet : n’est-il pas le dieu du feu ! « Hélas, soupire Agni, à chaque fois que je m’y essaie, Indra fait pleuvoir pour protéger les grands serpents qui demeurent en cette forêt, et tout est à recommencer… » Agni leur demande donc de l’aider. C’est ainsi que les deux compagnons, sensibles à son récit, s’y engagent. Ils reçoivent alors pour y parvenir les armes divines. Arjuna y obtient notamment certains attributs qui le rendront célèbre, l’arc Gandiva, mais aussi deux carquois, et un char avec le roi des singes pour porte-étendard. Ainsi pourvus, les deux amis vaincront, et Indra sera chassé, Agni pourra alors brûler la forêt, et seul le roi des serpents parviendra à s’en échapper.
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danse
Activité artistique et rythmée du corps correspondant à certaines règles d’enchaînement, liée à la tradition (usages, folklores…) ou au contraire à des formes modernes diversement créatives, que l’on pratique seul, à deux, ou en groupe.
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démotique écr
Code : Egyd
Zones : Egypte
Langues transcrites : égyptien démotique
Date de création : A partir du 7e siècle av. J.C. jusqu'au 5e siècle ap. J.-C.
Styles : Encore plus que le hiératique, le démotique est un système tachygraphique permettant d'écrire plus vite.
Particularités : Quelques lettres ont été reprises par l'alphabet copte.
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désert
Espace où les conditions extrêmes de vie dues en particulier au manque d’eau, à l’aridité, aux chaleurs ou encore au froid, ont amené la vie, les espèces vivantes, et plus particulièrement les hommes qui s’y trouvent néanmoins, à des formes d’adaptation exceptionnelle.
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désert
« Le salut énergétique mondial viendra-t-il du désert ? … 90% de la population mondiale habite à moins de 3000km des déserts. D’où l’idée invraisemblable initiée par le Club de Rome : installer de gigantesques centrales thermiques dans le désert pour subvenir aux besoins énergétiques mondiaux, réduire la pauvreté et résoudre le problème climatique ! = DESERTEC »
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dialogue
Instance de parole et d’échange par laquelle deux protagonistes ou plus participent à une mise en commun fondée sur le partage des idées, savoirs, opinions, prenant en considération et parfois dépassant d’éventuels désaccords – Le dialogue prend tout son envol et sa raison d’être dans la volonté mutuelle, dynamique et apaisée d’y puiser sens et énergie – Il devient encore plus essentiel lorsqu’il ne bénéficie pas d’emblée d’une adhésion de la part d’une ou plusieurs des parties en présence, appelant à trouver les moyens et les raisons d’en saisir l’opportunité.
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dieu
Toute puissance, unique ou non, en laquelle croient les pratiquants d’une religion donnée, renvoyant à la manière ou aux domaines sur lesquels cette autorité s’exerce, et à l’ensemble des éléments, rites, cultes, dévotions, productions, qui y sont attachés.
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dos
Partie du corps qui part des épaules jusqu’aux reins.
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Draupadi et les Pandavas
Arjuna, l’un des cinq fils de Pandu, était sorti vainqueur de l’épreuve que Drupada avait imposée aux prétendants à la main de sa fille, Draupadi. Ayant en effet bandé l’arc et transpercé la cible (selon une légende connue d’une autre civilisation), Arjuna, le guerrier aux bras puissants, repartit donc avec ses frères annoncer l’heureuse nouvelle à Kunti, leur mère et belle-mère. À peine arrivé au palais, il se précipita auprès d’elle et lui annonça être porteur du plus grand des bonheurs ! Cependant dans l’empressement et la joie de retrouver ses enfants, Kunti devança ses explications et prononça le vœu d’un « partage de l’aumône entre eux tous ». Il était dit. Nul n’y pouvait plus rien. Afin de demeurer conforme au dharma, il fut convenu que la merveilleuse Draupadi deviendrait ainsi l’épouse des cinq frères.
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économie collaborative
Type d’organisation et de production s’appuyant sur une mutualisation des biens, espaces, moyens de production et de réflexion, ainsi que la mise en réseau des compétences et des besoins diversement appréhendés selon des critères écologique, éthique, numérique… – Constitue une autre manière de concevoir l’échange et plus largement l’économie, revisitant en particulier la finalité du profit caractéristique de l’économie capitalistique – Se veut défenseur et créatrice de valeurs d’entraide et de responsabilité partagée.
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égyptien
r n km.t
nom en anglais : Egyptian (Ancient)
ISO : egy
PAYS : Egypte
Famille : afro-asiatiques
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égyptien écr
Système : hiéroglyphesCode : Egyp
Signes : Evolution de 700 à 5000 signes
Sens d'écriture : gauche à droite - droite à gauche - vertical
Zones : Egypte
Langues transcrites : égyptien
Date de création : 3200 av.J.-C.
Créateur : Thot
Traces - textes les plus anciens : Palette de pierre du roi Narmer (musée du Caire) datée de 3100 av. J.-C.
Styles : Voir hiératique et démotique
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Ekeko et les miniatures
Bien avant l’arrivée des Conquistadores, et même celle des Incas, existait sur l’Altiplano un homme de grande bonté qui se nommait Iqiqu. Petit et humble, il n’en dispensait pas moins une intarissable abondance de bienfaits à quiconque venait à le croiser. Il facilitait la rencontre des amoureux, donnait les conseils les plus avisés, et sa présence en un lieu suffisait à rendre chacun heureux. C’est pourquoi la grâce divine lui accorda des pouvoirs plus grands encore, comme celui de contrôler les rivières, les roches et les montagnes. Nul doute qu’il en disposerait avec modération et justice. Hélas, en cette même époque, le mauvais Awqa fit irruption dans la région, accompagné de son armée et de son lot de désolation. Il ne tarda pas à s’apercevoir qu’un vent de bonté soufflait en ces lieux et mit toute sa rage à le détruire. Il s’acharna sur ceux qui vouaient une estime à Iqiqu et celui-ci fut bientôt obligé de se cacher. Jusqu’au jour où il fut surpris auprès d’agriculteurs qui tentaient de constituer un système d’entraide. Au lieu de s’enfuir, Iqiqu décida de se rendre. Alors Awqa put libérer sa rancœur et sa haine et fit tout son possible pour effacer toute trace de ce protecteur. Après l’avoir écartelé et démembré, il fit enterrer les parties de son corps dans les endroits les plus reculés afin que jamais ils ne puissent à nouveau se réunir. Mais certains assurent que ce moment un jour viendra. Alors les peuples indigènes de l’Altiplano retrouveront leur liberté. Pour lui rendre hommage, un petit personnage nommé Ekeko symbolise depuis lors ce souvenir de l’abondance. Au Pérou, mais aussi en Bolivie, il se voit paré de toutes choses en miniature dans l’espoir que les demandes les plus sincères soient exaucées, en grandeur réelle. En Bolivie, le 24 janvier, des objets divers nommés alasitas (« achète-moi ») représentant tout ce que l’on peut souhaiter (véhicules, maisons, magasins, fortune…) sont mis en vente afin de perpétuer cette croyance, confiants dans le fait que leur possession en miniature est un sérieux préalable à leur prochaine obtention.
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enfant
Article 34 Les États parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle…
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enfant
Article 2 1. Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation…
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envers
« Peut-il y avoir sur terre un endroit où les choses sont à l’envers, où les arbres poussent vers le bas tandis que la pluie, la grêle et la neige tombent vers le haut ? L’idée folle selon laquelle la terre est ronde est la source de cette légende imbécile. »
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extinction
« Depuis que la vie est apparue sur la Terre il y a quelque 3 milliards et demi d’années, l’extinction des espèces est un phénomène normal et attendu, comme un bruit de fond récurrent nécessaire à l’émergence de nouveauté et de complexité (…) L’histoire de la vie est donc loin d’être un long fleuve tranquille, jalonnée qu’elle fut de crises et de violences dont on peut démontrer qu’elles sont génératrices de diversité biologique. Mais la crise actuelle, dont la sévérité ne sera pas moindre que celles des précédentes, a pour triste particularité d’être due à l’impact de l’homme qui porte donc la lourde responsabilité de s’immiscer dans des processus de nature géologique. » Jacques Blondel
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femelle
Qui est du sexe féminin et présente à ce titre des caractéristiques propres, éventuellement comparées à celles du sexe masculin.
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femme
Une des deux divisions principales du genre humain, pouvant dans une approche globalisante faire l’objet de jugements catégoriels portant sur sa corporéité, sa psychologie, sa représentation de soi, des autres, du monde, etc. – Renvoie à une démarcation culturelle, sociale, juridique, politique, religieuse… variable selon les sociétés mais souvent traduite par une forme plus ou moins accentuée et appliquée de domination des hommes et du profit qu’ils tirent de cette situation – Peut alors donner lieu à une revendication d’équité ou de parité – A l’échelle individuelle, toute femme – comme tout homme – ne peut ni ne devrait se concevoir à travers le seul filtre du genre tant est bien plus complexe l’humanité qui les unit.
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forêt
« Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Chateaubriand
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fratrie
Ensemble de personnes ayant un père et/ou une mère en commun, unis par le sang ou l’alliance, développant des relations plus ou moins complices et harmonieuses, lesquelles sont censées être inaliénables.
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Ganga…
En ces heures germinales, en une époque où s’affrontaient dieux et démons, ces derniers avaient coutume de se réfugier dans les océans. C’est pourquoi les dieux demandèrent au yogi Agastya de leur rendre un petit service : celui d’avaler les eaux océaniques. Ce qu’il fit bien entendu sans hésiter. Et l’aide fut hautement appréciée car les démons ne pouvaient plus désormais se cacher. Ils furent réduits à néant. C’est alors qu’on pria Agastya de libérer l’océan qu’il avait englouti. Hélas, il l’avait digéré ! Débutèrent des temps de désolation. La sécheresse s’abattit, le désert gagna, et bien des activités essentielles et vitales, jusqu’aux rites de purification, furent contraintes d’être abandonnées. Pendant ce temps le roi Saagar qui avait de grands desseins s’apprêtait à sacrifier le cheval annuel qu’il laissait de coutume en liberté. Mais lorsqu’il voulut y procéder, ô comble de malheur, le cheval avait disparu. Il chargea ses soixante mille fils de le retrouver. Ceux-ci ne le déçurent point, car ils réussirent à le localiser chez le sage Kapila où l’animal avait effectivement choisi de faire halte. Ils ne tardèrent pas à l’accuser de vol ! Or, irrité par leurs accusations infantiles alors qu’il était en méditation, celui-ci ouvrit les yeux et les réduisit en cendres ! Le malheur frappa le cœur de Saagar qui pria Kapila de lui dire comment réparer cette erreur. Aussi le sage précisa-t-il que seul le Gange pourrait apaiser leur souffrance en baignant leurs âmes errantes. Il fallut alors implorer Brahmâ. Mais la mort vint trouver Saagar. Ainsi passèrent sept générations jusqu’à ce qu’un descendant, Bhagirath, reprît à son tour la prière pour le repos de ses ancêtres. Brahmâ en fut touché mais avertit que le déferlement du Gange serait terrifiant. C’est pourquoi il conseilla d’invoquer Shiva afin que celui-ci puisse retenir le Gange dans ses cheveux. C’est bien ce qui se produisit et grâce à ces sages conseils, les âmes des défunts purent s’y tremper et se libérer. Et la Terre regagna ses couleurs loin de la sécheresse qui s’était abattue sur elle…Le Gange devint ainsi le centre d’une sacralisation qui fait que les mariés accrochent des guirlandes d’une rive à l’autre, que les paysans du Bihar enterrent des pots remplis d’eau du Gange dans leurs champs ensemencés, et que s’y baigner, et mourir sa proximité, constituent l’aboutissement de toute vie chez les Hindous. Du reste, pour en revenir aux critiques hygiénistes soulevées plus haut, certains soutiennent que ses capacités d’auto-dépollution sont inégalées. Mais bien sûr, on nous dira qu’il faut y croire…
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gentillesse
« Insistons sur le développement de l’amour, la gentillesse, la compréhension, la paix, le reste nous sera offert. » Mère Teresa (1910 – 1997)
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géologie
Science qui a pour but d’étudier l’origine de la Terre, son histoire et sa structure, permettant de mieux comprendre les forces qui ont agi sur son évolution depuis plus de 4 milliards d’années et qui continuent d’agir aujourd’hui.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
A planet of the solar system, 4.56 billion years old – Satellite: Moon. The only planet on which life is known to exist, including the human species, raising the question of its relation to other species and to itself.
An indefinition is never final - you can modify or supplement it according to your own practices, opinions, knowledge, cultures or history.
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geste
Mouvement de tout ou partie d’un corps donné, et plus particulièrement de la main, visant ou non à signifier et donnant lieu ou non à interprétation au sein de systèmes plus ou moins connus des protagonistes.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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Gilgamesh…
En ce temps-là régnait sur la cité d’Uruk / Fameuse par son temple appelé Eana / Le roi Lugalbanda époux de Ninsuna / Maître des Sumériens de la Cité d’Uruk / Je vais vous raconter une très belle histoire / Celle de Gilgamesh leur fils sacré héros / Qui connut de son temps la plus grande des Gloires / En défiant la mort hors de Uruk-les-Clos / En quête d’un principe d’immortalité / Voulant devenir Dieu il fut déifié / Son épopée fut brève mais sa célébrité / Fit chanter les poètes de l’humanité » – Épopée de Gilgamesh
Gilgamesh est roi d’Uruk. L’un de ses surnoms est « Celui qui a tout vu ». Et assurément, son destin est unique. Il a reçu la beauté du dieu Shamash et le courage d’Adad. Il exerce toutefois son pouvoir avec une telle tyrannie que les Dieux décident de le mettre à l’épreuve. Ils créent pour cela Enkidu, lequel va tout d’abord se développer à l’écart de la civilisation. Mais bientôt cet être découvre l’amour en la personne de Shamhat, et il gagne bientôt la ville d’Uruk. Des rêves successifs le préviennent que Gilgamesh sera son rival, de même qu’ils l’avertiront plus tard de sa propre mort. Mais Gilgamesh dans un premier temps refuse de le voir. Or un jour, à l’occasion d’un mariage, Enkidu s’oppose ouvertement à lui. Un affrontement terrible se produit à l’issue duquel une amitié nouvelle se forge. C’est à cette époque que Gilgamesh conçoit le projet de laisser son nom dans les grandes annales du temps. Il propose donc à son ami Enkidu d’affronter le démon Houmbaba. Après hésitation, et malgré la réticence du peuple, les deux partenaires partent à l’assaut de la forêt enchantée où réside le monstre. Cest grâce à Shamash et aux treize vents qu’il déchaîne pour contenir Houmbaba qu’ils finiront par le tuer, contre l’avis des Dieux. La colère divine s’amplifie encore en raison de l’insulte que Gilgamesh fait à la déesse Ishtar qui souhaitait le prendre pour amant. Celui-ci non seulement s’y refuse mais la blâme pour sa vie de débauche. C’en est trop, il faut mater ce roi présomptueux. Un taureau puissant descend bientôt sur Terre pour l’abattre, mais Enkidu en fait son affaire et le réduit à l’impuissance. Les deux amis ignorent que les Dieux ont juré leur perte. Enkidu meurt au treizième jour d’une maladie foudroyante. Gilgamesh conçoit alors que son temps est limité et entreprend un voyage vers Uta-Napishtim, l’être sauvé du Déluge, pour lui demander l’élixir d’immortalité. S’ensuit une série d’aventures où il affronte lions, hommes-scorpions, êtres de pierre, à l’issue de laquelle il lui faudra finalement admettre son statut de mortel. Ce que lui confirmera l’ombre d’Enkidu, consulté sur son propre sort.
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Guillaume Tell…
Tout aurait commencé par la volonté du bailli Hermann Gessler (représentant de l’Empereur romain germanique) d’imposer son autorité sur le Canton d’Uri. Afin de la confirmer aux yeux de tous, il fit fixer son chapeau sur une hampe dressée au milieu de la place publique d’Altdorf, demandant à chacun de lui prêter allégeance en passant devant lui. Or si tout le monde baissait la tête humblement, en guise de soumission, un certain Guillaume Tell n’y consentit point. Pour punition il se vit convoquer à tirer un carreau d’arbalète afin de décocher une pomme posée sur la tête de son fils. Ce qu’il fit avec succès ! Ayant néanmoins dissimulé un second carreau sous sa veste, il fut contraint d’avouer qu’il la réservait à Gessler s’il avait été amené à blesser son propre fils. Il fut aussitôt conduit sur une embarcation à destination du château de Gessler. Or à peine avaient-ils embarqué, qu’une tempête de foehn se leva. On confia vite à Guillaume Tell le gouvernail car il était le plus expérimenté pour y faire face. C’est ainsi qu’il en profita pour se libérer. Les récits divergent ici à savoir s’il tua Gessler à peine mis le pied à terre, ou s’il profita d’une autre aubaine. Dans tous les cas, il fut longtemps colporté que cet acte fondateur déclencha la révolte qui devait conduire à l’indépendance de la Suisse, tandis qu’une Ligue devait se former qui est à l’origine de la Confédération helvétique. Un Serment dit de Grütli conclu entre les représentants des trois cantons (ou plutôt un pacte signé en 1291 ) en marquerait ainsi les débuts. Friedrich von Schiller, ajouta une couche de publicité importante avec la publication en 1804 de son illustre Guillaume Tell, un des classiques du théâtre allemand, suivi de l’opéra de Rossini en 1829. Certes, les historiens devaient mettre un peu d’ordre là-dedans et, bien que l’histoire fût belle, en nier toute authenticité, la reléguant dans la gamme, non moins passionnante, des mythes fondateurs ! On décida le 1er août 1891, pour le 600ème anniversaire du pacte, que cette journée serait la fête nationale suisse. (d’après Livre blanc de Sarnen – 1470)
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harcèlement
Violence répétée, psychologique, physique ou morale, visant à fragiliser une personne (ou un groupe), renvoyant à la difficulté, et parfois à l’impossibilité de vivre qu’il entraîne, invitant non seulement à mieux ouvrir les yeux sur sa réalité quotidienne, non seulement à le prévenir et le combattre par tous moyens, mais à agir de telle sorte qu’il soit davantage qu’il n’est, en défaut de pouvoir s’exercer.
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indalo
L’indalo est un smbole graphique, dont l’une des interprétations y voit un homme tendant les bras, surmonté d’un arc-en-ciel. Pendant longtemps, il a été considéré comme un signe de chance, et sa peinture sur les demeures pouvait servir à la fois à protéger contre les violentes intempéries, une sorte de paratonnerre symbolique, mais aussi contre le mauvais œil. Parmi ses étymologies, on retiendra indal eccius qui signifierait le « messager des dieux » en ibère. Il est devenu un symbole de la province d’Almería (à Mojácar en particulier). Il a été retrouvé sur les parois de nombreuses grottes notamment celle de Los Letreros, dans la municipalité de Vélez-Blanco, datant de la fin du néolithique. Un mouvement conduit dans cette région au XXe siècle par Jésus de Perceval lui aurait attribué de fortes fonctions représentatives de la vie et de son cycle éternel. Notons enfin que certaines communautés, dont celle des Gitans, ont pu adopter ainsi que cet extrait d’un forum en témoigne :
« Oui comme d’autres j’ai déjà vu ce signe sur des camions et aux Saintes Maries… il paraît que ce signe vient d’Andalousie et qu’il signifie « Homme ». Apparemment, les gitans d’Espagne l’auraient adopté et d’autres aussi … moi je l’ai en porte-clés et vous ? »
Les amoureux du cinéma n’auront pas manqué de l’observer dans les aventures de Conan le Barbare (1982) favorisant la guérison de son héros (Arnold Schwarzenegger).
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Izanami et Izanagi
(légende japonaise) Il était une fois Izanami et Izanagi, la femelle et le mâle, kamis à l’origine de toute chose… Ils décidèrent de créer une terre ferme et plongèrent la Lance céleste dans les océans. Bientôt du mouvement créé et des gouttes retombées naquirent les îles japonaises. Puis les deux héros primitifs s’unirent et mirent au monde les enfants des eaux. Hélas ceux-ci étaient malformés car le couple n’avait pas respecté les codes du mariage. Ils recommencèrent donc et cette fois-ci leur union fut couronnée de succès. Kamis et divinités en naquirent. Hélas en enfantant Kagutsuchi, le kami du feu, Izanami fut gravement brûlée et mourut. Profondément épris d’elle, et fou de douleur, Izanagi la rejoignit dans le séjour des morts. Pendant qu’elle était entourée de ténèbres, Izanami lui fit promettre de ne surtout pas tenter de la regarder. Elle devait demander l’autorisation de le suivre aux kamis des enfers. Toutefois, une nuit, rongé d’impatience, Izanagi leva le voile qui cachait son visage et l’éclairant fut saisi d’un immense effroi : la chair était en putréfaction et son visage grouillait d’une infinité de petites créatures. Izanami fut réveillée en sursaut et hurla aux démons de l’attraper. Mais Izanagi fut plus rapide qu’eux et parvint à regagner l’entrée des séjours des morts qu’il obstrua d’une lourde pierre. Il eut le temps d’entendre Izanami lui criait que désormais elle tuerait chaque jour mille de ses créatures, à quoi il lui répondit qu’il en créerait lui-même mille cinq cents ! Ce fut ainsi que commença le grand cycle de la vie et de la mort.
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jambe
Partie du corps humain qui va du genou jusqu’au pied.
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Jonas dans le ventre de la baleine…
Il est dit dans le Livre de Jonas (inclus dans le Tanakh, la Bible hébraïque) que : « 1. La parole du Seigneur s’adressa à Jonas fils d’Amittaï : 2 Lève-toi ! Vas à Ninive la grande ville et profère contre elle un oracle parce que la méchanceté de ses habitants est montée jusqu’à moi. » Or devant la Cité impie, Jonas fut pris de panique et au lieu d’accomplir la parole de son Dieu, le voilà qui s’enfuit à bord d’un bateau en partance pour Tarsis. Se réfugiant dans ses cales, il s’y endormit. Mais la colère de Dieu s’abattit sur le navire et une épouvantable tempête se déchaîna contre ses occupants. Tandis que Jonas poursuivait son sommeil, chacun se mit à prier son Dieu, sans qu’aucune de ces prières ne fût suivie d’effet. Le capitaine songea alors qu’un dernier passager pourrait lui aussi s’y associer et s’en alla trouver Jonas. Leur ayant révélé sa mission et sa fuite, il s’avèra bientôt que c’était à cause de lui qu’un tel danger mortel les menaçait tous. Jonas leur proposa donc de les libérer de sa présence. « Alors le Seigneur dépêcha un grand poisson pour engloutir Jonas. Et Jonas demeura dans les entrailles du poisson, trois jours et trois nuits. » Au terme de ces trois jours, Jonas accomplit enfin sa mission se rendant à Ninive afin de l’informer du châtiment divin. Tous les habitants furent saisis d’effroi jusqu’au roi lui-même lequel proclama un jeûne général et demanda à tous de se couvrir de sacs pour implorer le pardon de Dieu. Peut-être celui-ci, dans sa clémence, accepterait-il de suspendre sa condamnation. Et c’est bien ce qu’il fit ! Il est dit que Jonas en éprouva un grand ressentiment, et qu’à l’étape suivante Dieu lui fit entendre qu’il avait bien tort de se fâcher ainsi, car comment n’aurait-il « pas pitié de Ninive la grande ville où il y a plus de cent-vingt mille êtres humains qui ne savent distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes sans nombre ! »
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jumeau/lle
Se dit de deux ou plusieurs enfants nés ensemble d’une même mère – Ce type de naissance donne lieu chez les parents et l’entourage à de nombreux sentiments, jugements, voire superstitions ou croyances liés à sa relative rareté – Occasionne un rapport souvent particulier, généralement intense entre les jumeaux/elles qui se déploie dès l’enfance et peut se poursuivre toute l’existence.
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L’Eldorado… et le lac de Bacatá
(légende chibcha) Il était une fois un roi follement amoureux. Il faut bien dire que son épouse, venant d’une autre tribu, ne manquait pas de rayonner sur tout son entourage. Et aux débuts, leur amour fut prospère, puisqu’une fille en naquit. Hélas, le roi manquait sérieusement à ses devoirs, et il ne tarda pas à délaisser son épouse pour se livrer à toutes sortes de divertissements ! Il passait son temps en compagnie d’autres jeunes femmes, et la reine en fut bouleversée. Elle finit elle-même par se détourner de lui, et porta son regard de braise sur un beau et fier guerrier qui à son tour en fut follement épris. Leur union secrète suivit. Jusqu’à ce qu’un jour, elle fut découverte par le roi. Celui-ci ordonna qu’on le torture… Puis fut annoncée la tenue d’un grand festin pour la reine. Aucun luxe n’avait été mis de côté. Les tables étaient somptueuses et les mets abondants. Plus encore, un plat spécial attendait la souveraine.
Elle y porta ses lèvres avec appréhension, quand le roi lui apprit qu’il s’agissait du cœur d’un animal rare et sauvage. La reine n’eut alors aucun besoin d’explication pour comprendre qu’il s’agissait du cœur de son amant. Folle de douleur, elle se rua sur sa fille, et l’emmena en courant jusqu’à la lagune de Guatavita, dans les eaux de laquelle elles s’enfoncèrent profondément. C’est à cet instant que le souverain pris de remords comprit enfin sa propre faute et demanda qu’on lui restitue le corps de son épouse, se rappelant combien il l’avait aimée dès le premier regard, et pourtant délaissée sans raison. Les sorciers lui répondirent qu’elle n’était pas morte, mais qu’elle vivait dans un palais au fond du lac, en compagnie d’un dieu-serpent. Le roi se soucia ensuite de sa fille et pria qu’on la lui rende. C’est ce que l’on fit, mais celle-ci était aveugle désormais et on décida donc de la laisser repartir. La reine, à présent divinisée (et transformée en serpent), se vit régulièrement offrir des offrandes d’or lors de cérémonies rituelles. Ces rites furent bientôt conduits pour l’élection d’un nouveau zipa (« roi »). Dans une ambiance de jeûne et de préparation à la fête, des masques et vêtements particulièrement riches étaient produits. Puis le jour venu, le roi se plaçait dans une embarcation et se dirigeait au centre du lac circulaire. Alors au moment même où le soleil levant touchait la barque et son corps, il se débarrassait de sa cape, laissait voir son corps recouvert de poussière d’or. Il ne restait plus qu’à jeter or et émeraudes au fond du lac tandis que débutait la fête. Au fait, ce roi régnait sur Bacatá, qui n’est autre que la cité qui donna son nom à la capitale actuelle de la Colombie, Bogotá (4°36 N / 74°04 O). Quant à cette légende, reprise par les Conquistadores et notamment Benalcázar, elle alimenta sérieusement les rumeurs et donna naissance au mythe de l’Eldorado.
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L’exemple du lieu
Lorsque le père de Mengzi mourut alors que celui-ci était encore jeune, sa mère décida de s’installer dans une autre demeure. C’est ainsi qu’ils aménagèrent près d’un cimetière. Le petit garçon eut tout le temps d’observer les rites funèbres, et c’est donc tout naturellement qu’il commença à les imiter. Toutefois sa mère considéra bientôt que ce n’était pas là une activité appropriée à un enfant, aussi changèrent-ils une fois encore de lieu. Ils s’installèrent cette fois-ci dans une rue marchande, au-dessus d’une boucherie. Et bien entendu, le petit Mengzi fut très attentif à ces pratiques qui ne manquaient pas de l’intriguer. Il ne tarda pas à user du couteau avec zèle. Bien sûr, sa mère dut une fois de plus constater que cet environnement n’était pas conforme à l’idée qu’elle s’en faisait. Alors ils déménagèrent une ultime fois et c’est ainsi qu’ils vécurent en proximité d’une école où Mengzi devait trouver le modèle qui le conduirait à devenir l’un des plus grands lettrés et philosophes de son temps.
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La mort de Baldr
(Légende nordique – à partir des Eddas) Baldr est fils d’Odin et de Frigg. Tandis qu’il était enfant, des rêves annoncèrent à sa maman sa mort prochaine. C’est pourquoi celle-ci fit promettre à toutes les créatures du monde qu’elles ne lui feraient jamais aucun mal. Pour bien le prouver à tous, les Ases, dieux nordiques, décidèrent de lancer toutes sortes de projectiles sur Baldr… Aucun ne parvint à l’atteindre, démontrant ainsi son invulnérabilité : Baldr était désormais à l’abri de tout danger. Pourtant le malin Loki vint trouver Frigg et celle-ci eut la mauvaise idée de lui signaler que seul le gui, jugé inoffensif, n’avait pas prêté serment. Alors Loki alla voir Hod, frère jumeau de Baldr, et lui conseilla d’envoyer une branche de gui avec son arc puissant (bien qu’il soit aveugle, Hod était bien connu pour être un formidable archer). C’est ainsi qu’il tua son frère sur le coup à son grand malheur et celui de tous les dieux. Ceux-ci n’abandonnèrent pas pour autant et Odin fit demander à Hel, maîtresse des enfers, à quelle condition elle acceptait de lui rendre son fils. Hel répondit qu’il fallait pour cela que toutes les créatures du monde expriment ce désir. Tous les êtres se mirent donc à se lamenter de la disparition du beau et sage Baldr. Tous, sauf Thokk, une géante qui s’y refusa. Ainsi donc, par ce seul refus, Baldr resta-t-il aux enfers et il n’en serait libéré qu’à la fin des temps, lors du Ragnarök. Mais au juste pourquoi Thokk avait-elle ainsi bloqué ce que tous désiraient ? La réponse était simple, puisque la géante n’était autre que Loki déguisé. L’ayant découvert, la colère des Dieux s’abattit sur lui. Et alors qu’il avait toujours échappé à leur jugement grâce à sa malice, Loki dut cette fois-ci s’enfuir à toutes jambes. C’est dans cette fuite qu’il se transforma en saumon, puis inventa le seul moyen susceptible de l’attraper : le filet de pêche. Ayant été repéré, il le détruisit aussitôt dans le feu, et plongea dans les eaux profondes. Hélas pour lui, il s’était fait observer, et grâce à un filet identique, les dieux finirent par le saisir. Ils l’attachèrent alors sur de grosses pierres et firent goutter un puissant venin au-dessus de lui. Sa femme veillait à ce qu’il ne l’atteigne pas en glissant une coupelle dans laquelle tombaient les gouttes. Mais à chaque fois qu’elle désirait la vider, le venin frappait son visage et ses tressaillements de douleur provoquaient les tremblements de terre. Lui-même ne serait libéré qu’à la fin des temps.
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La plume d’aigle et le déluge…
(conte crow) On dit que Unktehi, le monstre des eaux, décida un jour d’inonder la Terre. Il est difficile de savoir pourquoi, mais toujours est-il que le Grand Esprit le laissa faire. Aussi les eaux ne tardèrent-elles pas à monter et à tout submerger. Tout, sauf une petite montagne où les hommes se réfugièrent, juste à côté du village où l’on fabrique les pipes sacrées. Hélas la mort ne tarda pas à les y rejoindre et tous périrent. Tous, sauf une jeune fille que l’aigle Wanblee Galeshka vint agripper au dernier moment. Elle s’accrocha de toutes ses forces à ses pattes et c’est ainsi qu’elle fut sauvée. Puis ils se marièrent, car ces choses qui nous paraissent extraordinaires étaient autrefois possibles, et des jumeaux naquirent de leur union. Et c’est bien pourquoi, les Sioux continuent de porter une plume d’aigle en souvenir de ce sauveur. Au fait, le Grand Esprit finit par châtier Unktehi et le transforma en pierre !
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Là-haut…
« Lorsque là-haut le ciel n’avait pas encore de nom / Et qu’ici-bas la terre ferme n’avait pas de nom / Seul Apsou le premier, le progéniteur / Et Tiamat la génitrice qui les enfanta tous / Mêlaient en un seul tout, leurs eaux / Ni bancs de roseaux n’y étaient agglomérés / Ni cannaies n’y étaient discernables / Des Dieux nul n’était encore apparu / Ils n’étaient ni appelés de noms, ni lotis de destin… » Enuma Elish … Ainsi débute le grand texte sacré mésopotamien de l’Enuma Elish (qui en akkadien renvoie aux premiers mots : « Là-haut »). La suite raconte comment de l’Union de Tiamat, mère des eaux salées, et d’Apsou, père des eaux douces, naquirent les premiers dieux. Parmi eux se trouvaient An, qui lui-même enfanta Enki, mais aussi les Igigi et les Anunnaki, etc. Leur progéniture fut toutefois si vaste, et leur engeance si bruyante qu’Apsou conçut le dessein d’y mettre un terme. Or Enki en fut averti et, le devançant, le mit à mort. Puis il prit épouse et enfanta le divin Mardouk. Ce fut alors que Tiamat, pleurant la mort de son époux, entra dans un courroux sans égal. Naquirent en ces temps d’épouvantables monstres et Kingu, auquel fut confié le Destin. Mardouk fut chargé d’affronter pareille adversité. Mais il en fixa le prix : celui de régner sans partage. Il parvint alors à défaire ses ennemis, et en premier lieu Tiamat qu’il découpa en deux, créant le Ciel et la Terre, ainsi que montagnes, fleuves et au centre de tout : Babylone, la Cité sans pareille. Enfin furent créés les hommes, du sang de Kingu mêlé à l’argile. Hélas ceux-ci s’avèrent à leur tour trop dérangeants et un déluge les effaça de la surface de la Terre épargnant seulement l’un d’eux ainsi qu’un couple de chaque créature vivante.
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Le boomerang…
Il y a très longtemps, au début du Rêve, les hommes ne savaient pas encore marcher. Il faut dire que le ciel était tellement bas, qu’ils étaient obligés de ramper. C’est en cette époque qu’un chef avisé eut la plus géniale des idées. Pendant qu’il était en train de désaltérer à un point d’eau, il aperçut un bâton aux formes étranges et se dit que, peut-être, s’il savait bien l’utiliser il pourrait alors repousser le ciel. Dans sa sagesse, il lança le bâton et celui-ci effectuant de magnifiques volutes s’envola et frappa le ciel. Il le récupéra puis le lança encore et encore. Et à chaque fois, le ciel était repoussé un peu plus loin. Bientôt fut accomplie son œuvre et partout les créatures explosèrent de joie. On vit les kangourous sauter, les arbres croître et les hommes se mirent enfin debout. Son œuvre achevée, le chef voulut se débarrasser de son bâton à présent inutile et vilainement courbé. Toutefois alors qu’il venait à peine de le lancer au loin, quelle ne fut pas sa surprise de le voir revenir dans sa main. Ainsi naquit le premier boomerang.
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Le ghoul à sept têtes…
(conte berbère marocain) Dans le haut Atlas, vivait la princesse Tinarouz, belle comme un ange. Celle-ci n’avait qu’un rêve, se marier le jour où elle le déciderait. Or, elle jugea que ce jour devait coïncider avec le début du printemps et désirait qu’on lui offrît un splendide coffre en argent qui lui venait de son arrière-grand-mère. Son père, le sultan, y consentit. Hélas, le jour venu, nul prétendant ne se présenta, et la princesse en fut terriblement chagrinée. Heureusement, sa servante, Myriam, qui connaissait bien des choses, lui apporta une pierre en lui confiant que si elle la plaçait contre son cœur en exprimant un vœu sincère, il serait exaucé. Et c’est bien ce que fit Tinarouz, demandant à être mariée le jour de son prochain anniversaire. Ce jour-là, on fit venir le coffre et à peine l’eut-on ouvert qu’une stupéfaction gagna tout le monde : il contenait un magnifique jeune homme aux yeux si bleus et à l’allure si magnifique ! Tinarouz l’interrogea sur sa provenance, mais le bel inconnu resta mystérieux et se contenta de demander sa main au sultan si tous deux en avaient le désir. Certes, tel était le bien cas, mais comment s’assurer de sa bravoure, de son honnêteté ? Il fut décidé qu’il devrait combattre le « Ghoul à sept têtes » pour le mettre à l’épreuve. Le jeune homme trouva la proposition fort juste et partit aussitôt dans la forêt où vivait le monstre. Quand il l’eut atteinte, il ne lui fallut guère attendre pour que le Ghoul apparaisse, terrifiant et menaçant. Jetant des flammes, il aurait tôt fait de le réduire en cendres. C’est à cet instant que la rivière gonfla en leur proximité, tant et si bien qu’elle déferla sur la forêt. Le monstre en fut si décontenancé qu’il perdit un temps son équilibre et le jeune homme en profita pour trancher ses sept têtes. Revenant au palais, il eut tôt fait de présenter les têtes du Ghoul et obtint ainsi la main de la princesse. Ainsi débutèrent des temps de bonheur que nulle ombre ne vint ternir. Jusqu’à ce jour où… la princesse, de plus en plus curieuse, exigea que son bel amoureux lui confie sa provenance. Il refusa pour les mêmes raisons qui l’avaient encouragé au silence. Un malheur s’abattrait sur eux s’il lui indiquait. Mais elle insista avec tant de force qu’il commença à céder… C’est alors que la rivière qui l’avait hier sauvé, se déchaîna de nouveau et l’emporta avec elle : son bel époux venait de disparaître. Les semaines passèrent. Or un soir, Myriam se promenant près de la rivière, vit d’étranges lueurs s’animer à sa surface. Puis la rivière elle-même sembla bouillonner, et un vieil homme en sortit. Il s’assit sur un trône, et un jeune homme se plaça à ses côtés. Bien sûr, c’était le jeune époux de la princesse. Myriam se précipita auprès d’elle pour lui annoncer cette effarante nouvelle. Tinarouz se mit à danser devant eux et devant ce spectacle, le prince confia à son père que telle était celle qu’il avait épousée. Celui-ci comprit quel amour unissait ces deux êtres, et accepta de les laisser se retrouver. Il demanda toutefois qu’ils se rappellent toujours combien la curiosité pouvait être mauvaise conseillère. Puis il se retira avec les eaux, et les deux amoureux purent vivre dans le bonheur.
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Le joueur d’Hamelin
On raconte que la ville d’Hamelin connut une bien étrange affaire en 1284. À cette époque, la ville était infestée par les rats. Leur multiplication était telle que les habitants de la cité médiévale en étaient épouvantés. Ils avaient bien tenté de s’en débarrasser de diverses manières, mais rien n’y faisait. Il semblait que la ville fût condamnée à tomber entre les mains, ou plutôt entre les pattes de ces nouveaux propriétaires particulièrement encombrants. C’est alors que le Conseil de la cité eut une idée de génie. On disait qu’il existait une méthode infaillible pour chasser les rats : celle du « meneur de rats », un personnage quelque peu mystérieux qui avait, assurait-on, pareil pouvoir. On ne tarda plus à faire appel à lui et ce fut ainsi qu’un beau matin, un individu à la tunique rayée et au chapeau pointu, fit son apparition à Hamelin. On le pria de remplir sans tarder la mission qu’on lui avait confiée. Toutefois, celui-ci s’assura d’abord qu’il serait gratifié en retour de la fortune qu’on lui avait promise. Bien entendu, les notables d’Hamelin s’empressèrent de le lui confirmer : mais, qu’il ne tarde point à prouver son talent ! L’affaire pressait et la situation devenait insupportable. Le meneur de rats sortit alors une flûte de sa besace devant l’effarement de la population. Etait-ce donc de cette manière qu’il comptait venir à bout de ce fléau ?! Ne prêtant attention à quiconque, il commença à jouer. Et soudain, le miracle s’accomplit. Les rats cachés dans leurs recoins se mirent à écouter cette mélodie. Plus étonnant encore, tandis que le joueur se mettait en marche, des cohortes impressionnantes de rats lui emboîtèrent le pas. Ils venaient de toute la cité et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’ensemble de ces créatures furent comme hypnotisées par cette étrange mélodie surgie de nulle part. Le joueur de flûte se dirigea ensuite vers les portes de la ville, suivi par un nombre de rats si élevé que tous les habitants ressentirent un frisson d’effroi, mais aussi de soulagement. Car, assurément, le meneur de rats était bien en train de les en débarrasser ainsi qu’il s’y était engagé. Il n’eut plus qu’à les conduire jusqu’à la rivière Weser, où tous, sans exception, se noyèrent. Ainsi fut mis fin à la tragédie qui hantait la Cité. Hélas, c’était pour qu’une autre s’abatte, bien plus impitoyable ! En effet lorsqu’il revint chercher son dû, les habitants bien heureux de leur sort, et oublieux de celui à qui ils le devaient, décidèrent de ne pas respecter leur engagement. Pire encore, ils ramassèrent des pierres et commencèrent à se déchaîner sur le joueur de flûte qui n’eut d’autre salut que de s’enfuir. Grand mal leur en prit. Car quelque temps plus tard, alors que la ville connaissait enfin la quiétude, le son de la flûte de nouveau fut entendu dans les murs de la cité. Mais cette fois-ci, ce n’était plus de rats dont il était question, mais des enfants mêmes de ceux qui n’avaient pas honoré leur parole. On dit que cette nuit-là, cent-trente enfants, garçons et filles, sortirent de leur lit et suivirent le son ensorcelé de la flûte. Les histoires divergent en ce point. Certaines racontent qu’ils furent menés jusqu’à la rivière. D’autres prétendent qu’ils disparurent dans le fond d’une grotte. En tout cas, une chose est certaine : on ne les revit plus. De quoi laisser méditer les habitants d’Hamelin, comme tout un chacun, sur la valeur de l’engagement et de la parole donnée.
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Le lys du Chili…
Il était une fois dans l’antique Chili deux peuples ennemis : les Mapuches et les Pehuenches. Leur mésentente était totale et ils l’exprimaient dans toute l’hostilité qu’ils pouvaient y mettre. Pourtant un prince pehuenche, nommé Copih, et une princesse mapuche, du nom de Hues, s’étaient épris l’un de l’autre. Osant braver l’interdit imposé par leur tribu, ils se retrouvaient régulièrement au creux des forêts ou dans les recoins du lagon. Et eux seuls partageaient ce secret. Mais un jour, le père de la princesse décida de la suivre discrètement , ainsi en fit pareillement celui du prince. C’est comme cela qu’ils les surprirent enlacés dans une crique. Fou de colère le chef mapuche décocha une lance qui, fusant dans les airs, traversa le torse de Copih. Au même instant, le chef des Pehuenches lançant son javelot, mit un terme à la vie de Hues. Tous deux sombrèrent dans les eaux profondes. Il ne fallut pas longtemps pour que les deux chefs se rendent compte de l’absurdité de ce qu’ils venaient d’accomplir. Mais il était trop tard, la Vie avait cessé d’être. Alors longtemps les tribus chargées de lourds remords pleurèrent la jeunesse sacrifiée des deux amoureux. Puis Pehuenches et Mapuches revinrent ensemble sur les lieux du drame afin d’en commémorer l’événement. Soudain alors que tous se trouvaient sur la rive, ils virent deux lances émerger du lac. Et une tige grimpante les enlacer, au sommet de laquelle deux fleurs s’épanouirent : l’une rouge de sang, l’autre blanche de neige. C’est pourquoi on l’appelle aujourd’hui Copihue, ou lys du Chili.
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Le rêve de Pharaon
D’après la Bible – (Genèse 41.1-36) C’est alors que Pharaon rêva. Il vit sept vaches grasses sortir du Nil et brouter dans la prairie. Puis sept vaches maigres en sortirent à leur tour, décharnées, qui engloutirent les premières. Il vit également sept épis de blés, blonds et ronds. Puis sept autres, secs, brûlés par le soleil et le vent. Tous les magiciens convoqués pour expliquer ce songe, furent dans l’incapacité d’éclairer Pharaon. Jusqu’à ce que le chef des boissons se rappelle d’un jeune hébreu, esclave du chef des gardes qui naguère, l’avait éclairé sur l’un de ses rêves et aidé à résoudre sa dispute avec le chef des boulangers. Pharaon exigea quérir qu’on le fasse quérir du fond de sa prison. Joseph fut rasé, habillé, et présenté à Pharaon. Après avoir écouté les rêves, il indiqua que Dieu annonçait clairement sept années d’abondance, suivies de sept autres de misère et de famine. Ainsi conseilla-t-il à Pharaon de prendre sans tarder les mesures qui s’imposaient… et qu’il mette un homme sage à la tête de l’Égypte afin d’administrer les réserves avec raison et lucidité. Et que croyez-vous qu’il advint ? Pharaon fit de Joseph, le responsable de sa maison. Et c’est ainsi que le jeune hébreu devint gouverneur de l’Égypte. Quant à la suite, c’est là une autre histoire…
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Les frères Philène…
Dans sa Guerre de Jugurtha, Salluste (- 86 / – 35) rappelle la triste et héroïque destinée des frères Philène, carthaginois, qui acceptèrent de se voir enterrer vifs afin de prouver leur bonne foi, face aux accusations des Cyréniens . Ainsi est le récit : « LXXIX. Dans le temps que les Carthaginois donnaient la loi à presque toute l’Afrique, les Cyrénéens n’étaient guère moins riches et moins puissants. Entre les deux Etats était une plaine sablonneuse, toute unie, sans fleuve ni montagne qui marquât leurs limites. (…) Craignant qu’un troisième peuple ne vînt les attaquer, (on convint) à la faveur d’une trêve, qu’à un jour déterminé des envoyés partiraient de chaque ville, et que le lieu où ils se rencontreraient deviendrait la limite des deux territoires. Deux frères nommés Philènes, que choisit Carthage, firent la route avec une grande célérité , les Cyrénéens arrivèrent plus tard. (…) Les Cyrénéens, se trouvant ainsi devancés, craignent, à leur retour dans leur patrie, d’être punis du dommage qu’ils lui avaient fait encourir. Ils accusent les Carthaginois d’être partis de chez eux avant le temps prescrit (…) Les Grecs leur laissent le choix ou d’être enterrés vifs à l’endroit qu’ils prétendaient fixer pour limites de leur pays, ou de laisser avancer leurs adversaires jusqu’où ils voudraient, sous la même condition. Les Philènes acceptent la proposition , ils font à leur patrie le sacrifice de leurs personnes et de leur vie, et sont enterrés vifs. Les Carthaginois élevèrent sur le lieu même des autels aux frères Philènes, et leur décernèrent d’autres honneurs au sein de leur ville. » (trad. Charles Durosoir – Paris, Librairie Garnier. 1865)
Valère Maxime, historien romain du 1er siècle, après avoir dénoncé (selon lui) la tricherie des frères Philène, et interrogé l’oubli dans lequel Carthage fut plongée suite à son éclatante défaite, ne manque pas de rendre hommage à la vertu des frères et à l’œuvre de la postérité : « Où sont les hautes murailles de l’orgueilleuse Carthage ? Qu’est devenue la gloire maritime de ce port si fameux ? Où est cette flotte qui portait la terreur sur tous les rivages ? Où, tant d’armées ? Où, cette cavalerie formidable ? Où, cette ambition qui étouffait dans l’immense étendue de l’Afrique ? La fortune a partagé tout cela entre les deux Scipions, mais le souvenir des Philènes et de leur noble dévouement a survécu à la ruine même de leur patrie. L’âme et le bras des mortels ne peuvent donc prétendre, si ce n’est par la vertu, à rien d’immortel. »
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Les perles de Tahiti…
À Tahiti, on dit que les huîtres attirées par l’éclat de la lune, viennent à la surface, et là une goutte de lumière les inonde en les baignant de toutes les couleurs. Bien entendu c’est cette goutte qui se transforme en perle. Mais en vérité, l’histoire est bien plus ancienne puisqu’elle remonte au début du monde. Tane, le dieu créateur, prit ainsi les perles de Tahiti pour modèles afin d’illuminer le ciel et de créer les étoiles. Puis il les envoya à Rua Hatu, dieu de l’Océan, qui s’en servit à son tour pour éclairer son monde. Oro, qui était le serviteur de Tane, et présidait à la guerre et à la paix, les employa à son tour pour séduire les plus belles des femmes. On dit que deux perles étaient d’une beauté sans égale : l’une s’appelait Poe Rava, aussi belle qu’un miroir d’eau scintillante , la seconde était Poe Konini, et portait des anneaux sculptés comme ceux de Saturne. C’est alors qu’elles furent confiées aux hommes, et la perle de Tahiti se nomma Te Ufi.
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main
Partie du corps humain terminant le bras servant à prendre et toucher, constituant ainsi une des caractéristiques importantes de l’espèce en raison de son concours majeur à son développement et aux activités qui y sont liées.
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mannequin
Personne dont le métier est de présenter les modèles de collections dans le monde de la haute couture – Dont le corps fait souvent l’objet d’une attention particulière de la part des médias.
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matière
Substance qui possède une forme et un corps, par opposition à l’esprit, susceptible d’évolutions et de transformations sur un temps plus ou moins long.
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métempsycose
Transmigration de l’âme qui, selon certaines croyances, passe après la mort d’un corps dans un autre corps.
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minéral
Elément ou composé naturel inorganique, constituant de l’écorce terrestre, qui peut faire l’objet d’enjeux économiques et stratégiques majeurs.
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mizuhiki
Corde qui fixe les cadeaux offerts au Japon dans de grandes occasions (naissance, réussite, mariage, mais aussi décès).
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monde
Notion mouvante pouvant englober tout ce qui existe, ou simplement les êtres humains peuplant la Terre, voire de manière plus restrictive ce qu’on en connaît, le monde renvoie à la mesure de cette extension et de la place qu’elle prend dans le jugement.
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montagne
Lieu élevé dont l’ascension se caractérise par sa difficulté plus ou moins marquée (et son dénivelé) □ Par cette élévation, il peut ainsi rapprocher d’une entité (divinité), ou de soi-même □ Ce lieu est diversement habité (en collectivité, ou en ermitage) □ Il peut s’opposer à la vallée, ou à tout autre espace environnant (mer, désert, etc.), définissant ainsi un mode d’existence référentiel.
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mort
Cessation de la vie supposant un arrêt des fonctions observables qui la caractérisent – La mort confronte l’individu à la signification (matérielle ou spirituelle) qu’il lui donne, et se reflète dans la manière (culturelle, sociale, affective…) dont son entourage l’accueille, en la partageant ou non.
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Naissance de Tangun…
Hwan-in, maître du ciel, s’était aperçu que son fils Hwan-ung désirait plus que tout descendre sur Terre. C’est pourquoi il observa le monde des mortels et décida de l’envoyer sur le mont Taebak qui, comme on le sait, est le meilleur endroit qui puisse être. Hwan-ung s’y installa donc avec trois mille subordonnés, éleva un autel près d’un arbre de santal, et nomma ce lieu Shin-Si, ce qui signifie « cité divine ». Puis il enseigna aux humains l’ensemble des arts, la médecine, l’agriculture, etc. Or à cette époque, un tigre et une ourse vivaient ensemble dans une grotte, et partageaient un rtêve : devenir des hommes. Hwan-ung ému par leur souhait, voulut d’abord les mettre à l’épreuve. C’est ainsi qu’il leur confia quelques gousses d’ail et un bouquet d’armoise et leur annonça que s’ils réussissaient à s’en contenter durant 100 jours dans la grotte, leur vœu serait exaucé. Mais le tigre abandonna bien vite, et finalement l’ourse parvint à résister vingt-et-un jours. En récompense, l’ourse devint une superbe femme. Pourtant celle-ci ne fut pas entièrement satisfaite, car elle se sentait bien seule. Aussi Hwan-ung la prit-il pour épouse et de leur union naquit Tan-gun, fondateur en 2333 av. J.-C. du royaume de Ko-Chosŏn qui allait devenir la Corée. Le 3 octobre commémore cet acte de fondation de la Corée. Par ailleurs, la Corée du Nord a ouvert en 1994 un site où aurait été mise au jour la tombe de Tangun, assurant ainsi que la légende se confondait désormais avec les preuves historiques de l’existence de ce fondateur. Cette tombe se trouve au pied du mont Taebak dans le district de Kangdong près de Pyongyang.
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nature
Ensemble de tout ce qui forme l’univers et plus particulièrement la Terre indépendamment de l’homme.
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nubiennes
nom en anglais : Nubian
ISO : nub
PAYS : Egypt, Soudan
Famille : nilo-sahariennes / nubiennes
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nudité
Etat corporel primordial de toute créature et en particulier des êtres humains venant au monde caractérisé par l’absence de quoi que ce soit destiné à les couvrir – Selon les époques et les cultures, peut rester un état naturel ou au contraire faire l’objet d’une modification sensible visant à le masquer, notamment en raison de ses connotations sexuées – Dans ce second contexte, la nudité relève de l’intime et de sa préservation ou au contraire de son exploitation à visée commerciale, publicitaire, érotique ou pornographique avec toutes les séductions ou les dérives que celle-ci peut occasionner – Peut également faire l’objet d’une revendication liée à une forme de libération des contraintes sociales, ou d’un certain retour à la nature.
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océan
Vaste espace d’eau salée partiellement connu auquel nous devons des richesses fondamentales à la survie des espèces et en particulier la nôtre, et dont une mauvaise gestion (surpêche, déchets, pollution…) met en danger les équilibres fondamentaux directement ou indirectement.
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Œdipe …
Laïos, roi de Thèbes, avait poussé le fils de Pélops à se suicider après l’avoir enlevé. Pélops le maudit alors, et lui prédit qu’il serait lui-même assassiné par son propre fils. C’est pourquoi il prit grand soin de ne pas se rapprocher de son épouse Jocaste. Mais une nuit d’ivresse, leur union ne put être évitée et en naquit un fils. Avisé de son funeste sort, Laïos décida de s’en séparer et l’abandonna les pieds attachés au sommet du Cithéron, une montagne proche de Corinthe. On l’y découvrit bientôt et on le nomma « aux pieds enflés », Œdipe, en raison des attaches qui l’avaient blessé. Puis il fut présenté à Polybe, roi de Corinthe, et son épouse lesquels en prirent grand soin. Il grandit à leur côté, entouré de leur amour. Mais parvenu à l’âge adulte, une personne l’informa qu’il n’était en aucune sorte leur fils, le poussant à consulter l’oracle de Delphes. C’est là que la plus énigmatique des réponses lui fut proposée : l’oracle lui annonça en effet qu’il tuerait son père, et épouserait sa mère. Frappé d’effroi, Œdipe décida de fuir loin de Corinthe, et de ses parents supposés et se rendit en Boétie. Sur le chemin, il se prit de querelle avec un cocher et son passager et la dispute s’envenimant, les tua. Puis il gagna Thèbes et alors qu’il s’en approchait, il apprit que la cité était terrorisée par la Sphinge. Se rendant auprès d’elle, sur un tapis d’ossements attestant sa cruauté, il dut répondre à une étrange question : « Quelle est la créature qui a quatre pattes le matin, deux à midi, et trois le soir ? » L’évidence le frappa et, répondant qu’il s’agissait de « l’homme », la Sphinge se précipita dans le vide, libérant la Cité ! Il y entra en héros, et gagna la main de la reine qui venait de perdre son époux. Leur union donna naissance à quatre enfants et vingt ans passèrent. C’est alors qu’une peste terrible frappa la Cité. Œdipe, son roi, mit tout en œuvre pour la combattre et accueillit les dires de l’oracle de Delphes avec soulagement, et colère. Ce dernier était formel : il fallait débarrasser la Cité du meurtrier de Laïos, cause de ce grand malheur qui s’abattait sur la ville. Œdipe convoqua le vieux Tirésias qui en savait bien plus qu’il ne le disait. Sous ses menaces, le vieil homme aveugle lui apprit qu’il n’était autre que le meurtrier et rappela la prédiction de Pelops selon laquelle le père serait tué par son fils. Se refusant à croire à de telles inepties, Œdipe s’emporta contre Tirésias ainsi que Créon, frère de Jocaste. Celle-ci attesta que cela ne pouvait être, car leur fils était mort sur la montagne du Cithéron ! C’est alors que tout devint clair et que le drame épouvantable éclata au grand jour. Le vieil homme qu’il avait tué sur le chemin de Thèbes n’était autre que son père, et la reine Jocaste sa mère. Celle-ci se pendit aussitôt. Quant à Œdipe, fou de douleur, il se perça les yeux avec la fibule de Jocaste. C’est aux bras de sa fille Antigone qu’il quitta la Cité. On dit qu’il trouva refuge grâce à Apollon dans les bois de Colone, près d’Athènes.
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œil
Organe de la vue, en nombre variable selon les créatures (comprenant une paire chez l’homme), dont la sollicitation en phase d’éveil constitue un des attributs majeurs de la relation à l’environnement et aux autres (orientation, observation, jugement, émotion, etc.)
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œuf
Corps qui se forme dans l’organisme des femelles de certains animaux et qui, fécondé par un gamète mâle, donnera naissance à un être nouveau.
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organe
Un des éléments du corps dont la fonction participe à son équilibre général et dont la mise en cause peut être diversement conséquente (parfois vitale).
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Pangée
Selon la théorie de la tectonique des plaques, un supercontinent primitif hypothétique comprenant toutes les terres avant de se diviser en Laurasie et Gondwaland – Dérivé du grec ancien, pan : « tout, entier » et Gaia : « Mère terre, terre » – Proposé par Alfred Wegener en 1912 (L’origine des continents = Die Entstehung der Kontinente).
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According to the theory of plate tectonics, a hypothetical primitive supercontinent including all the landmass of the earth before spliting into Laurasia and Gondwanaland.
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partage
Activité qui permet de prendre en considération les manques des uns et les ressources des autres afin d’assurer une meilleure équité ou de permettre une amélioration de nos conditions de vivre, d’être, de penser, d’agir, d’échanger.
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peau
Chez l’homme et certains animaux, zone de contact du corps avec l’extérieur, plus ou moins profonde, à très haute sensibilité, susceptible de réagir ainsi à de nombreuses sollicitations (thermiques, environnementales, sensuelles, etc.), qui traduit souvent un état de santé ou de bien-être ou au contraire ses défaillances.
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pendre
Attacher en haut en faisant en sorte que l’objet ou la personne ainsi suspendue ne touche pas le sol – Peut aller jusqu’à désigner le fait de donner la mort de cette manière en utilisant une corde destinée à étrangler.
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petra
« Habitée depuis la préhistoire, cette cité caravanière nabatéenne située entre la mer Rouge et la mer Morte fut dans l’Antiquité un carrefour important entre l’Arabie, l’Egypte et la Syrie-Phénicie. Mi-construite et mi-sculptée dans le roc à l’intérieur d’un cirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, Petra est un site archéologique des plus célèbres, où se mêlent les influences de traditions orientales anciennes et de l’architecture hellénistique. » (source : whc.unesco.org)
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pied
Elément du corps figurant à l’extrémité de la jambe, qui permet de se tenir debout et de marcher, et dont la remise en question peut ainsi affecter de manière plus ou moins conséquente l’une des fonctions importantes de l’activité humaine.
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poids
Pression exercée par la pesanteur sur tout corps terrestre – Appréciation que cela peut suggérer relativement à un sentiment de légèreté ou au contraire d’accablement, objectif ou non.
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porn revenge
Mise en ligne de contenus explicitement sexuels sans le consentement de la personne qui y est exhibée dans l’intention supposée de se « venger »ou d’en tirer un avantage financier, sexuel – Manifeste la volonté de nuisance et de dégradation de l’image de l’autre, sanctionnée par certaines juridictions, appelant plus largement à la dénonciation de cette nouvelle forme d’asservissement d’autrui.
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Quetzalcoatl
Quetzalcoatl est le « Serpent à plumes » (en nahuatl), un des principaux dieux du panthéon mésoaméricain. Chez les Aztèques, il est lié aux forces du vent et du savoir, protecteur des artisans. Il est souvent représenté avec ses attributs principaux : un épi de maïs (la terre), un poisson (l’eau), un lézard (le feu) et un vautour (l’air). Dans une de ses légendes, il est lié au mythe du retour, que l’arrivée de Cortés sembla confirmer en 1519.
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Rat musqué…
Un mythe originel raconte que le monde était autrefois peuplé d’animaux et vivait en paix. Hélas ceux-ci se disputèrent et il fallut que le Grand Esprit y mette un terme. C’est ainsi que le déluge les raya tous, ou presque, de la surface de la terre. Puis il fallut repeupler, et Wisakedjak demanda alors aux quelques animaux ayant survécu de plonger au fond des océans pour en revenir avec une poignée de terre. Nombre s’y essayèrent, comme le castor, la loutre, le canard… sans succès ! C’est alors que le rat musqué plongea à son tour. Trois soleils passèrent sans qu’on le vit refaire surface. Aussi le crut-on mort. Puis enfin il réapparut, au soulagement de tous, un sourire au coin des lèvres. Il avait réussi ! Wisakedjak accueillit cette poignée de terre non sans émotion et la déposa sur le dos de la tortue. Ainsi put reprendre le cours du nouveau monde, flottant sur une carapace de tortue. (s. : anishinabenation.ca).
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relief
Formes variées de la surface terrestre, souvent associées à un climat donné, influençant la vie qu’y mènent (ou non) les êtres vivants et en particulier les humains.
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renoncer
« Jouis des choses de la terre en y renonçant. » – Gandhi
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réseau social (numérique)
Ensemble de personnes reliées entre elles sur une plate-forme numérique par une décision de partage et de renouvellement continu d’un certain nombre d’éléments, favorisé par la rapidité d’établissement et la puissante interactivité de ces liens, tout en étant également caractérisé par leur possible volatilité – Le temps passé sur les réseaux sociaux en constitue un aspect des plus importants au sein duquel chaque membre voit évoluer peu ou prou sa représentation de lui-même et des autres, au gré de l’investissement qu’il y consacre – Professionnels ou privés, scolaires, ludiques, politiques…, les réseaux sociaux bénéficient d’un essor constant suscitant l’intérêt de toute entité économique ou idéologique susceptible d’en accompagner ou d’en influencer les pratiques et/ou l’évolution.
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sang
Substance liquide et vitale de couleur rouge qui circule dans le corps, y remplissant des fonctions diverses liées à la plupart des organes – Constitue en cela un élément symbolique fondamental, représentatif de la vie, de son cycle, de son flux.
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santé
Mesure du bien-être physique, mental voire social, supposant une estimation plus ou moins juste des équilibres et conditions tant internes qu’externes, de leur établissement, de leur conservation, ou de leur rétablissement.
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Sapitwa
Le sapitwa est le pic culminant du Malawi, à 3002 m – Sa signification en langue chichewa serait : « N’y va pas » – De quoi indiquer non seulement la difficulté de son ascension ou des conditions météorologiques, mais aussi la source de nombreux mythes et légendes particulièrement dissuasifs.
« The mythical Sapitwa is described as a dwelling place for various spirits including gods and goddesses. Mulanje Mountain is also known as the “Island in the Sky” and the place of mizimu (spirits) in various tales. So many different tales, stories, myths have been told about Sapitwa ranging from ancestral spirits somehow providing free meals to some allegedly covering those who trek to forbidden areas without following rules leading to some disappearing forever without a trace… » (source : travelmalawiguide.com)
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selfie
Prise d’un autoportrait (smartphone, webcam…) dans des conditions diverses, généralement insolites (ou supposées l’être), dans le but d’attester par sa diffusion immédiate sur les réseaux sociaux, de sa présence en une situation donnée, voire en compagnie d’une personne (ou mieux d’une personnalité) dont on témoigne ainsi du partage convivial qu’elle a autorisé – Jugé par certain/es comme un comble de narcissisme, le selfie est censé valoriser la personne qui en fait usage, par les associations plus ou moins répétitives qu’elle opère (de lieux, de personnes…).
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Senteu et Olanana
Il était une fois deux frères, Senteu, l’aîné appelé à succéder à son père, le Laibon (chef des Masaï) et Olonana, son cadet. Les pouvoirs de Mbatiany, leur père, étaient sans conteste des plus accomplis. Celui-ci pouvait guérir, pratiquer la divination, et connaissait en outre tous les rituels qui conviennent à la riche culture des Masaï. Or, ses derniers instants étaient comptés. Bientôt il rejoindrait les esprits et il décida d’appeler Senteu. Il lui annonça qu’il s’apprêtait à mourir et qu’il avait décidé de lui transmettre tous ses pouvoirs. Il lui demanda de venir à l’aube recevoir sa bénédiction. Il ferait alors de lui le chef incontestable de toute la communauté. Il l’enjoignit de bien respecter cette ultime demande et en précisa tous les attributs ainsi que les objets qu’il devrait amener avec lui. Mais dans l’ombre, Olonana avait tout entendu. Il alla aussitôt en prévenir sa mère et tous deux, animés du même désir, convinrent qu’il fallait agir ! Ce fut ainsi qu’aux premières lueurs de l’aube, Olonana se présenta à Mbatiany. Celui-ci, alité et faible, le pria de se présenter. À quoi Olonana répondit qu’il était Senteu et qu’il venait comme ils en avaient convenu la veille. La supercherie fut totale et Mbatiany, sans se douter de rien, transmit donc à Olonana l’ensemble des insignes du pouvoir ainsi que la connaissance qui y était attachée. Puis il quitta précipitamment la case. Sur son départ il croisa Senteu qui devina au premier regard l’étendue de la fourberie. À son tour il se présenta devant son père et celui-ci lui demanda qui il était. Assurant qu’il était le vrai Senteu, père et fils comprirent qu’ils avaient été dupés. Hélas, ce qui était fait ne pouvait plus être défait. Néanmoins Mbatiany lui confia une boîte magique qui lui permettrait de jeter des sorts. On dit que plus tard, Senteu parvint à gagner une plus grande estime du peuple Masaï, et Olonana pour maintenir son pouvoir dut faire appel aux colons. Mais c’est là une autre histoire…
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sexe
Elément distinctif chez les êtres vivants qui se reproduisent par fécondation, les distinguant entre mâle et femelle, et qui occupe une place déterminante dans la différenciation des comportements, des fonctions, des statuts, influençant de nombreuses activités qui lui sont liées directement (reproduction) ou indirectement (éducation, séduction, etc.) – Chez l’être humain, ce critère de distinction conduit à des formes plus ou moins équitables (parfois très inéquitables) de répartition des rôles, des tâches, des droits, etc., renvoyant aux codes culturels et sociaux en vigueur et à l’évaluation que chacun peut en avoir.
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site néolithique de Çatal höyük
« Les deux grands tertres de Çatal Höyük forment ce bien de 37 hectares situé dans le sud du plateau anatolien. Le tertre oriental, qui est le plus haut, présente 18 niveaux d’occupation néolithique datant de 7400 à 6200 av. J.-C. Il rassemble des peintures murales, des bas-reliefs, des sculptures et d’autres éléments artistiques et symboliques. Les deux tertres témoignent de l’évolution de l’organisation sociale et des pratiques culturelles au moment où les êtres humains s’adaptaient à la vie sédentaire. Le tertre occidental témoigne de l’évolution des pratiques culturelles pendant la période chalcolithique datant de 6200 à 5200 avant J.-C. Çatal Höyük fournit un important témoignage de la transition qui s’est opérée entre les villages et les agglomérations urbaines qui se sont succédé sur un même lieu pendant plus de 2000 ans. Il s’agit d’un site présentant une organisation unique composée de maisons serrées les unes contre les autres, sans rue, et avec accès par les toits. » (source : whc.unesco.org)
Çatal Höyük, la ville sans rues
Une anomalie urbaine ?
Peut-être si, pour nous
Toute cité doit répondre à un cahier des charges
Observer une série de normes
Parmi lesquelles la rue tient toute sa place légitime
Mais pourquoi ne pas nous ouvrir à d’autres options ?Çatal Höyük, « la colline de la fourche(tte) » (turc),
En activité dès le VIIIe millénaire avant notre ère, en Anatolie centrale
Mise au jour sous la direction de James MellaartEmploi important de l’obsidienne pour l’outillage
Présence marquée des bucranes
Figurines en terre cuite, dont celle de la « dame aux fauves »Çatal Höyük que l’on traversait par les toits, et les cours
Tandis que les demeures conservaient les défunts en leurs soubassements
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sol
Partie superficielle de la terre.
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soleil
Etoile centrale au système planétaire auquel appartient la Terre fournissant l’énergie nécessaire à la vie.
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solidarité
« Désormais la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des habitants de la Terre. » Albert Jacquard
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souterrain/e
En profondeur de la terre, restant masqué aux yeux de ceux qui sont en surface, pouvant faire selon les espèces l’objet d’investigations diverses (abri, habitat, cachette, curiosité, exploration scientifique…).
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sport
Activité physique et mentale, individuelle ou collective, vécue dans l’anonymat ou au contraire le désir de gloire hautement médiatisé et rétribué, censée s’accomplir dans un cadre défini par des règles courtoises dont certains s’affranchissent néanmoins, suscitant un environnement dont les qualités (et défauts) reflètent cette variété : convivial, symbolique, souvent identitaire et parfois hautement pathogène…
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Sur la queue du paon…
Zeus s’était épris de la belle Io. Or Héra, son épouse, en était jalouse. Zeus transforma donc son amante en génisse. Toutefois sachant quel mystère se cachait sous ces formes trompeuses, Héra en confia la garde au géant Argos car celui-ci possédait cinquante paires d’yeux, dont la moitié restait constamment ouverte. C’est auprès d’un olivier où il la surveillait étroitement, qu’Hermès parvint à déjouer la méfiance du géant. Le fils de Zeus réussit en effet grâce à sa flûte à endormir le gardien, avant de le tuer. La pauvre Io se fit néanmoins piquer par un taon envoyé par Héra et dut s’enfuir à toute allure. De nombreuses terres se souviennent de sa fuite éperdue. En particulier la mer dite toujours Ionienne, et le Bosphore, qui signifie en grec « qui porte la vache ». On raconte qu’Héra décida de parsemer les yeux d’Argos sur la queue du paon.
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Tanabata…
Le festival de Tanabata (ou fête des étoiles) symbolise l’union de l’étoile Vega (la tisserande, fille du Dieu du Ciel, nommée Zhīnǚ en Chine et Orihime, ou encore au Japon) et Altair (le bouvier, fils des hommes, nommé Niúláng en Chine et Hikoboshi au Japon). Celle-ci s’accomplit une fois l’an, le 7ème jour du 7ème mois lunaire, ramené usuellement au 7 juillet avec des variantes pouvant amener au 7 août, lors de grandes festivités colorées. L’origine du conte est chinoise, elle provient de la fête dite de Qīxī – elle aurait été introduite au Japon à l’ère Nara (710-794). Une parmi les nombreuses histoires que l’on raconte à ce sujet, nous apprend qu’Orihime confectionnait de magnifiques tissus pour son père, le Dieu du Ciel lequel en était fort heureux. Or un jour elle rencontra le bouvier céleste Hikoboshi qui faisait paître ses troupeaux, et en tomba immédiatement amoureuse. Le mariage ne tarda pas et leur union fut des plus heureuses. Enfin pas pour tous, car voilà qu’Orihime délaissa soudain le tissage, tandis que le bétail d’Hikoboshi gambadait en tous sens. L’ordre galactique était en danger. Le Dieu du Ciel jugea qu’il lui fallait y mettre bon ordre et il ne le fit pas à moitié, puisqu’il sépara les deux amoureux par l’infranchissable Voie lactée. Orihime en éprouva un immense chagrin et son père en fut sincèrement affecté. C’est pourquoi il consentit à ce qu’ils puissent se voir une fois l’an. Hélas force fut de constater qu’il n’y avait nul pont pour leur permettre de se rejoindre. C’est alors qu’un vol de pies permit de constituer un pont grâce à leurs ailes assemblées. Ainsi les deux amoureux purent-ils enfin se rejoindre. Chaque année, leur rencontre se renouvelle à une condition : qu’il fasse beau, sans quoi il faut attendre l’année suivante !
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Tarpéia…
Romulus avait invité les Sabins à s’associer aux rites célébrés dans la Rome fraîchement constituée. Or sans que ceux-ci aient pu s’en douter, il ordonna à ses hommes de kidnapper les plus jeunes et les plus belles de ses invitées, afin de leur procurer épouses. C’est ici qu’intervient un épisode liée à la fille du commandant de la forteresse du Capitole, une dénommée Tarpéia. Celle-ci était tombée amoureuse de Titus Tatius roi des Sabins. Or celui-ci s’apprêtait à marcher contre Rome en représailles à l’enlèvement des siennes. Tarpéia l’assura de son aide et il put ainsi pénétrer les défenses de la Cité. Certains disent qu’elle réclama en tribut de sa trahison, « ce que les Sabines portaient au bras gauche », visant leurs bracelets. Or, à peine les Sabins eurent-ils vaincu qu’elle fut grassement rétribuée de ce que les Sabines portaient effectivement au bras gauche : à savoir on seulement leurs bracelets, mais aussi leurs boucliers. Elle en fut mortellement écrasée. Elle donna ainsi son nom à une crête rocheuse proche du Capitole : la roche tarpéienne. Celle-ci devint bientôt un lieu d’exécution des peines capitales, les criminels y étant précipités, donnant une expression : « La roche tarpéienne est proche du Capitole », à savoir la déchéance suit (l’illusion de) la victoire.
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terre
Planète sur laquelle l’espèce humaine a prospéré y posant la question de son rapport aux autres espèces et à elle-même.
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tête
Partie du corps située à son extrémité supérieure chez l’homme (ou antérieure chez les animaux) qui, en contenant tant le cerveau que les organes sensoriels, apparaît comme l’une des plus importantes.
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thanaka
Pâte cosmétique utilisée de longue date en Birmanie pour couvrir certaines parties du corps (visage, bras). On lui attribue diverses vertus incluant la protection de la peau contre le soleil, une sensation de fraîcheur, etc.
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transhumanisme
Idéologie qui envisage une modification des capacités intellectuelles, physiques ou/et psychologiques des êtres humains par un recours aux sciences et techniques, visant en particulier un report plus ou moins lointain de la vieillesse, voire de la mort – Selon les différentes approches, le transhumanisme peut apparaître comme une évolution décisive menant à une humanité dite « augmentée », ou au contraire à sa mise en danger contraire à certains principes éthiques.
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tuer
Agir volontairement ou non, parfois avec violence, de telle sorte que la vie d’autrui ou parfois de soi-même cesse et cela pour des motifs très variés : alimentaires, psychologiques, politiques, militaires, etc. □ Le résultat quant à lui est toujours le même : celui de mettre un terme au plus grand des mystères, la vie.
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Tupi et Guarani…
Les langues tupi-guaraní constituent un ensemble de langues pratiquées en Amérique Latine qui s’étend sur une vaste aire englobant : Paraguay, Brésil, Bolivie, Pérou, Equateur… Le tupi et le guaraní en sont les principaux représentants. Le déplacement constant est du reste l’une des particularités de ce groupe, renvoyant à une antique légende opposant les deux frères Tupi et Guaraní, et leurs tribus. Ce différend débuta à propos d’un magnifique gua’á, un splendide perroquet (faut-il observer au passage que le mot « ara » est justement un emprunt au tupi). Refusant de se laisser entraîner dans une guerre fratricide, Guaraní implora l’aide des esprits et celle-ci lui fut accordée. On lui indiqua ainsi comment prendre la route en suivant de jour l’ombre d’un nuage, et de nuit, un rayon de lune. Depuis lors, les Guaranis sont à la recherche de la « Terre sans mal », un lieu où ils pourront vivre dans le bonheur et l’absence de souffrances.
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Un parapluie de soie
(Histoire de Chine) Lu Ban, le grand maître charpentier, et sa sœur se promenaient dans la si belle ville de Hangzhou… Le printemps était en fleurs et le spectacle proche du lac les saisit de beauté. Mais alors qu’ils arrivaient dans un lieu enchanteur, une pluie soudaine s’abattit sur eux et il ne fallut guère de temps pour qu’ils soient entièrement trempés. C’est alors que la sœur de Lu lui fit observer une chose étrange : « Comment, lui dit-elle, tu es un si grand maître qui peut tout réaliser, or une simple pluie suffit à nous mettre dans un tel état ! Je te propose donc que nous fassions un concours. Voyons lequel de nous deux pourrait inventer la meilleure solution à cette situation ! » Lu Ban sourit tout d’abord, pensant que c’était une blague. Pourtant devant l’air sérieux de sa sœur, il finit par comprendre qu’elle avait réellement envie de se lancer dans cette épreuve ! Alors tous deux se mirent d’accord pour y consacrer la nuit suivante. « Nous arrêterons au chant du coq, dit la sœur, et nous verrons alors qui a gagné ! ». Ainsi fut fait. Chacun de son côté commença à travailler et la nuit ne fut pas de peu pour les aider à accomplir une telle tâche. De son côté, Lu Ban, ne tarda pas à construire un premier pavillon à quatre piliers. Ce serait un abri parfait pour venir s’y protéger en cas de pluie. Il était assez heureux de son travail quand il pensa qu’il serait sage d’épier ce que faisait sa sœur. Il se rapprocha de sa chambre : aucun bruit ! Il trouva cela étrange, et repartit donc de plus belle envisageant d’édifier un second pavillon, à six piliers celui-là. Il ne savait pas alors que sa sœur l’observait secrètement et celle-ci s’amusa même à imiter le cri du coq. Aussitôt Lu Ban posa ses outils, bien que le pavillon ne fût pas achevé. Mais bien sûr, il ne tarda pas à constater qu’on lui avait fait une farce, et il reprit son travail un peu irrité. Emporté par son élan, ce ne sont pas moins de neuf pavillons qu’il parvint ainsi à élever en une seule nuit. Un véritable exploit. Et le vrai coq chanta pendant que Lu Ban construisait un dernier pavillon, et qu’il n’en avait achevé que trois côtés. Lu Ban pouvait être satisfait : le spectacle de tous ces pavillons bordant le lac était magnifique. C’est alors que sa sœur sortit de sa chambre. Il l’aperçut de loin tandis qu’elle tenait au-dessus de sa tête un curieux toit mobile. Elle avançait en s’agrippant à un fin pilier et Lu Ban ne comprenait pas vraiment de quoi il pouvait bien s’agir. Quand il l’examina de plus près, Lu Ban fut stupéfait : cet instrument était d’une grande beauté, composé de trente-deux arêtes, recouvertes de soie, décoré du thème du phénix et de la pivoine, capable de s’ouvrir et de se fermer. Ainsi venait d’être inventé le parapluie. Le grand charpentier n’était pas homme à nier le succès d’autrui, et il rendit un vif hommage à sa sœur qui avait réalisé le plus magnifique moyen de se protéger de la pluie. Celle-ci eut beau louer à son tour le prodige de son frère, capable de construire ce qu’aucun autre homme n’aurait pu réaliser en une seule nuit, il n’en démordit pas : ce parapluie mobile était à ses yeux la réponse même au défi qu’ils s’étaient posé la veille. Et c’est ainsi que Lu Ban ne manqua plus jamais de demander conseil à sa sœur dans ses futurs travaux.
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Un reflet mortel…
Narcisse était un jeune homme de grande beauté. Or il avait été également doté d’un tempérament extrêmement fier et se refusait à céder aux avances de toutes les jeunes personnes qui tombaient amoureuses de lui. C’est ainsi qu’il repoussa les avances d’Echo, au point de l’affliger terriblement. On se rappellera ici qu’Echo était une nymphe que Zeus avait chargée de détourner l’attention d’Héra pendant qu’il batifolait auprès de ses amours. Or Héra s’étant aperçu du stratagème lui avait ôté la parole, la condamnant à répéter les derniers mots des paroles qu’elle entendait. Ainsi donc Echo fut-elle rejetée et jura de se venger. Chose fut faite le jour où Narcisse s’approcha d’une source et y vit son reflet. Le devin Tirésias n’avait-il pas prévenu en déclarant que Narcisse vivrait tant qu’il ne se connaîtrait pas ! Or, devant un tel éclat de beauté, Narcisse tomba amoureux de lui-même se condamnant à ne pouvoir vivre pleinement cette passion. Elle le consuma jour après jour tandis qu’il ne pouvait plus se détacher de son image et Narcisse se vida ainsi de sa vie. On dit que l’emplacement où les naïades le retrouvèrent était tapissé de fleurs blanches, qu’on nomme narcisses.
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ventre
Partie du corps plus ou moins plate, qui se modifie chez la femme en cas de grossesse l’identifiant ainsi à la vie.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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vêtement
« Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l’homme qu’elle aime » Yves Saint Laurent
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Vidar
Dieu nordique, fils d’Odin et de Gríðr, appartenant aux Ases, associé à la vengeance et au silence – Tient un rôle majeur dans le Ragnarök.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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vie
Devant la grande difficulté à définir la vie, le physiologiste et médecin français Claude Bernard (1813 – 1878) s’exclamait :« La vie, c’est la mort. »
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vie
« La vie est l’ensemble des forces qui résistent à la mort. » – Marie-François Xavier Bichat (1771-1802)
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violence
Comportement excessif faisant appel à une force physique ou psychologique dirigée à l’encontre d’autrui ou de soi-même et suivi d’effets provisoires ou durables (blessures, incapacités, maltraitance…) – Elle peut être préméditée et régulière ou au contraire soudaine, occasionnelle que ce soit dans un cadre politique, militaire, juridique… ou dans un contexte interpersonnel, affectif, passionnel… – Le recours à la violence est fréquemment marqué par une forme d’aveuglement, de brutalité et d’injustice qui masque mal son incapacité à emprunter d’autres voies plus responsables et respectueuses traduisant toute sa faiblesse et appelant à sa condamnation.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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vitamine
Substance organique dont le corps a besoin pour son métabolisme en petites quantités, et qui protège la santé – Participe également à la croissance.
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voir
Percevoir par ses yeux (naturellement ou de manière assistée) – Renvoie à la qualité (voire à la déficience) de la vue, des conditions dans lesquelles elle s’exerce et de la motivation éventuelle ou non à la solliciter.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
Suggestions :
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01- vie – life – 生活 – Leben – vita – vida – 生命 – жизнь
De la naissance
naître – naissance
A la mort
death
en passant par les variations de l’âge,
âge
Jeunesse
jeunesse
Ou vieillesse,
vieillesse
Cette clé est celle de la vie
vieMais de quelle « vie » parlons-nous donc ?
De celle de la cellule
cellule
Et des êtres vivants
créature vivante
Qu’ils soient unicellulaires
unicellulaire
Ou pluricellulaires
pluricellulaire
Et de ses nombreuses investigations :
Noyau,
noyau cellulaire
Chromosome,
chromosome
ADN
ADN
Gène…
gène
Mobilisant les sciences
A commencer par la biologie
biologie
Et bien entendu la génétique…
génétique
Avec toutes les questions éthiques qu’elles appellent.Ou parlons-nous plutôt de la vie spirituelle, de celle qui possède un « avant » et/ou un « après » ?
A moins que nous n’en évoquions ici la fragilité…
De la vie qu’on interrompt, volontairement ou non
Sachant que certains êtres vivants, à commencer par les humains, peuvent en tuer d’autres
tuer
Voire se tuer soi-même (suicide)…
suicide
…
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04- corps – body – 身体 – Körper – corpo – cuerpo – 体 – те́ло
Le corps
corps
Ses fonctions, ses dysfonctions, ses postures.
Le corps, ses membres
membre
Bras et jambes
bras / jambe
Mains et pieds
main / pied
Ventre et dos
ventre / dosSans oublier la tête bien entendu
tête
Et le visage qui nous caractérise
visage
Occasion d’y pointer les yeux
oeil
La bouche
bouche
Et les dents…
dent
Le nez
nez
Les oreilles
birthLe corps et ses organes
organe
Cœur
coeur
Poumons
poumon
Intestin
intestin
Et le sang qui circule
sangLe corps protégé par la peau
peau
Au système pileux diversement prononcé
poil
Constitué d’os et de chair
osLe corps en équilibre, en pleine santé
santé
Le corps en déséquilibre, sujet à une maladie
maladie
Ou qui vient d’être blessé
blesser / blessureLe corps renvoyant aux idées de saleté
sale / saleté
Et de propreté
propre / propretéLe corps considéré dans sa sexualité
sexe
Féminine ou masculine
sexe féminin / sexe masculin
Et à leurs relations
relation sexuelleLe corps renvoyant aux sens
sens (5)
Et au handicap
handicapLe corps dans ses positions, debout
debout
Assis
s’asseoir
Couché
se coucher / s’allonger
Prêt à se lancer sur les chemins du sommeil
dormir / sommeil
Et du rêve…
rêve / rêver
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- handicap
- handicapé
- handicapée
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17 – terre – earth – 地球 – Erde – terra – tierra – 地球 – земля́
Mère nourricière, la Terre
birth
Dans la pluralité de ses reliefs, désert
désert
Montagnes
montagne
Vallées
vallée
Volcans
volcanLa terre dont les sols
sol
Parfois tremblent
tremblement de terreLa terre divisée en continents
continentLa terre dont le climat varie
birth
Ici la pluie
pluie
Là la neige
neige
Et là le vent
ventPuissance des eaux, de la mer
mer
Des fleuves et des lacs
fleuve / lacLa terre, un monde…
monde
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25 – famille – family – 家庭 – Familie – famiglia – familia – 家族 – семья́
La famille
famille
Un ensemble de relations diversement étendues, comprenant les parents
parent
Père et mère
père / mère
Et les enfants
enfant
Filles et fils
fils / fille
Et ainsi de suite selon le chemin des générations, avec les grands-parents
grands-parents
Et les petits-enfants
petits-enfantsRelations pouvant renvoyer à la fratrie, aux frères
frère
Et sœurs
sœur
Qu’ils ou qu’elles soient ainé(e)s
frère ainé / sœur ainée
Ou cadet(te)s
frère cadet / sœur cadetteTout cela, occasionné ou non, par une alliance, un mariage
mariage
Plus ou moins longue et accomplie, en compagnie de sa belle-famille…
belle-famille
Unideo
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- beau-fils
- beau-fils (d'un remariage)
- beau-frère (mari de la sœur)
- beau-père (père du mari ou de l'épouse)
- beau-père (second mariage)
- beaux-parents (parents dumari)
- belle-famille
- belle-fille
- belle-fille (d'un remariage)
- belle-mère (mère du mari ou de l'épouse)
- belle-mère (second mariage)
- belle-sœur (épouse du frère)
- belle-sœur (sœur du conjoint)
- bru
- célibataire
- divorcer
- enfant
- épouse
- famille
- fiancerse
- fille
- frère
- frère cadet
- frèreaîné
- gendre
- grand-mère
- grand-père
- grands-parents
- mari
- mariage
- marier (se)
- mère
- oncle
- parent
- père
- sœur
- sœur cadette
- sœuraînée
- tante
- veuf
- veuve
WIVIWIC :
25- child
25-aunt
25-brother
25-brother-in-law
25-daughter
25-daughter-in-law
25-elder
25-elder brother
25-elder sister
25-engage2
25-family
25-father
25-father-in-law
25-grandfather
25-grandmother
25-grandparents
25-husband
25-in-laws
25-marriage
25-marry
25-mother
25-mother-in-law
25-parent
25-parents-in-laws
25-single
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25-sister-in-law
25-sister-in-law2
25-son-in-law
25-stepdaughter
25-stepfather
25-stepmother
25-stepson
25-uncle
25-widow - widower
25-wife
25-younger brother
25-younger sister
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29 – religion – religion – 宗教 – Religion – religione – religión – 宗教 – рели́гия
L’esprit qui s’élance
esprit
Vers le divin
dieu
Vers la croyance
croireRecherche du sacré
sacré/e
Dialogue avec le profane
profane
Prière
prierPluralité des religions
religion
Hindouisme
hindouisme
Judaïsme
judaïsme
Bouddhisme
bouddhisme
Taoïsme
taoïsme
Christianisme
christianisme
Islam
islamChoix éthiques ou non
éthique
Régissant le bien et le mal…
bien / mal
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agriculture
Parce qu’elle renvoie à l’art de cultiver la terre, c’est-à-dire étymologiquement d’en « prendre soin », afin d’en tirer durablement la subsistance nécessaire à tous, l’agriculture, et ceux qui la pratiquent, sont les mieux placés pour avoir conscience de la valeur des ressources planétaires, et de leur processus de renouvellement – ils sont en cela les premiers et véritables écologistes ! Hélas l’activité agricole peut être aussi selon la logique de la survie, ou celle du profit, un levier de leur destruction, à grands renforts de chimie, de déforestation, de pollution des eaux, de destruction des écosystèmes qui l’ont portée, et autres accélérateurs de mal-être / L’agriculture pose donc la question d’une gestion opportune des ressources planétaires (végétales et animales) dans le but de satisfaire les besoins des populations not. alimentaires, en conscience de l’impact des activités nécessaires pour y parvenir, de la qualité qui en résulte, et de leur renouvellement, et s’y emploie (ou non)
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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albinos
Être vivant (humain ou non) présentant un déficit de mélanine qui peut être oculaire et/ou cutané. Dans certaines régions du monde, les albinos peuvent être victimes de persécution voire de crime.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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allergie
Réaction excessive de l’organisme à une substance qu’il n’arrive pas à assimiler de manière permanente ou occasionnelle. / Peut également désigner une antipathie pour une situation ou une personne.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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amharique
አማርኛ
nom en anglais : Amharic
ISO : amh
PAYS : Ethiopie, Erythrée, Egypte, Israël,Djibouti, Yémen, Soudan, Etats-Unis
Famille : afro-asiatiques / sémitiques
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amphibien
Tout animal vertébré tel que grenouille, salamandre, vivant sur terre et eau, et bénéficiant ainsi de l’ambivalence symbolique qui peut y être attachée.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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Arachné…
Jeune fille née en Lydie, Arachné est célèbre pour avoir osé défier la déesse Athéna lors d’un tissage. Cette dernière représenta les 12 dieux de l’Olympe en majesté sur une tapisserie qu’elle pensait sans égale, lorsqu’Arachné entreprit quant à elle de les dépeindre dans tous leurs défauts. Sa tapisserie dépassait les mérites de la déesse, aussi celle-ci entra-t-elle dans une rage qui la conduisit à frapper la lydienne de sa navette. Puis elle détruisit l’œuvre de la jeune femme. Plongée dans le désespoir, Arachné se pendit. Athéna décida alors de la transformer en araignée pour que ses talents ne se perdent pas.
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astre
Tout corps céleste considéré en lui-même ou dans son rapport à la Terre, voire à l’idée que peuvent s’en faire certaines représentations scientifiques ou spirituelles.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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atome
Plus petite partie des corps ayant fait l’objet d’investigations philosophiques, religieuses et scientifiques jusqu’à être identifiée comme formée d’électrons et de nucléons.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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Au début était le maïs…
(récit maya tiré du Popol Vuh ) À l’origine existaient les Dieux qui créèrent la Terre et les Cieux. Ils les peuplèrent des créatures les plus merveilleuses et eurent grand plaisir à les voir se multiplier. Pourtant, ils finirent par éprouver une certaine insatisfaction, car nul ici bas ne chantait leur louange. C’est pourquoi ils décidèrent de donner naissance à un dernier être qui serait doué de raison et de parole. Le Dieu Hurracan choisit de le faire de boue et on l’en complimenta. Hélas, il ne fallut pas attendre longtemps pour se rendre compte que cet être était particulièrement mou. Les sons qu’il articulait péniblement étaient inaudibles et ses mouvements manquaient singulièrement d’énergie. Et que dire lorsque la première pluie manqua de le défaire. Ils décidèrent donc de s’en débarrasser. Puis leur vint l’idée de créer une seconde créature, de bois cette fois-ci. Et là ils ne boudèrent pas leur contentement. Non seulement il parlait correctement, mais il était suffisamment ferme et droit. Il se multiplia à son tour à la surface de la Terre. Toutefois les créatures de bois finirent par se dessécher, physiquement et moralement, et les Dieux s’en lassèrent. Ils décidèrent alors de les noyer sous un déluge. Ils y furent aidés par les animaux et les objets qui se rebellèrent contre ces piètres maîtres lesquels les avaient exploités sans relâche. C’est alors qu’Hurracan eut une idée géniale. Il prit des épis de maïs blanc et jaune et forma quatre créatures. Il leur donna une vision et un savoir sans borne. Et pour la première fois il fut amplement satisfait. Le maïs était un matériau incomparable, ni trop mou, ni trop sec. Et la qualité de ces hommes de maïs était en tout point admirable. Pourtant les dieux commencèrent à se demander si de telles créatures n’allaient pas finalement se retourner contre eux. Alors ils décidèrent de limiter leur vision et leur savoir. Puis ils donnèrent vie à quatre femmes et de leur union naquit l’espèce humaine qui ne tarda pas à s’étendre sur les terres mayas. Les Mayas ne lui doivent-ils pas leur nom !
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Bateaux-dragons…
Chaque année en Chine, le 5° jour du 5° mois (lunaire) a lieu la fête des bateaux-dragons. À cette occasion de grands bateaux ornés des motifs les plus colorés et représentant des dragons s’élancent sur les fleuves tandis que les familles se préparent à de belles réjouissances. Cette fête commémore le sacrifice de Qu Yuan屈原 (v. 340 / v. 278), grand poète et ministre du royaume de Chu. Inquiet devant la puissance grandissante de Qin, il mit tout en œuvre pour encourager à la résistance. Hélas, la cour le désavoua, le condamna à l’exil et seule la poésie put le consoler. Mais cela n’empêcha pas le pire d’arriver et, comme il l’avait prédit, la capitale de Chu tomba sous les assauts de Qin. Qu Yuan décida alors de composer un dernier poème, et se suicida dans le fleuve Miluo. Estimé au plus haut point par les gens du peuple, ceux-ci se précipitèrent pour retrouver son corps et les bateaux en grand nombre sillonnèrent tous les recoins de la rivière. Pour éviter que son corps ne soit attaqué par les poissons, certains jetèrent dans l’eau des boulettes de riz. Et on dit même que quelqu’un eut l’idée de les enivrer. La coutume demeure plus de 2000 ans plus tard à grands renforts de courses de bateaux, de riz gluant emballé dans des feuilles de bambou, et de vin de riz soufré.
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bedja
nom en anglais : Beja
ISO : bej
PAYS : Soudan, Erythrée, Egypte
Famille : afro-asiatiques / couchitiques
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berbères
Tamaziɣt / ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ
nom en anglais : Berber
ISO : ber
PAYS : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye,Egypte, Mauritanie, Mali, Niger
Famille : afro-asiatiques / berbères
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boire
Satisfaire l’un des besoins fondamentaux du corps afin de permettre sa réhydratation par l’absorption d’un liquide – Peut faire l’objet d’une lutte pour la survie – Devient aussi source de plaisir dès lors que le précédent besoin est aisément satisfait au gré des productions et traditions les plus diverses.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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bon (o-)
Fête japonaise annuelle en l’honneur des disparus.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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butō
« Nous pouvons trouver notre réalité cachée, comme si nous vivions notre vie et notre mort au même moment (…) Il faut vivre avec les morts, les inviter tout près de nos corps ». Tatsumi Hijikata (cité par Jean-Marc Adolphe)
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Cadmos, à la recherche d’Europe…
Europe était une princesse phénicienne de haute noblesse, fille d’Agénor, roi de Tyr, et de Téléphassa. Reconnue pour son exceptionnelle beauté, elle ne manqua pas d’attirer la convoitise de Zeus. C’est pourquoi celui-ci l’enleva sur les rivages de Phénicie, après s’être métamorphosé en taureau. Alors Agénor ordonna à tous les siens, frères d’Europe ainsi qu’à son épouse, de partir à sa recherche et de n’en point revenir sans l’avoir trouvée. C’est ainsi que Phénix s’installa en Phénicie, Cilix fonda la Cilicie, Thasos prit possession de l’île qui porte son nom, et Phinée, au funeste destin – les dieux le frapperaient de cécité, devint roi de Salmydessos. Le dernier frère, Cadmos, partit avec sa mère Téléphassa et ils s’installèrent en Thrace. C’est là qu’elle y mourut. L’oracle de Delphes lui conseilla alors de suivre une génisse et de ne s’arrêter que lorsque celle-ci ferait halte. Elle le conduisit jusqu’au fleuve Asopos. Voulant y sacrifier la bête, Cadmos fut confronté à un dragon qui gardait farouchement les lieux. Celui-ci se débarrassa de tous les hommes venus avec Cadmos, lequel finalement le terrassa. Sur les conseils d’Athéna, il parsema le sol des dents du monstre. En naquirent alors des géants qui s’entretuèrent à l’exception de cinq d’entre eux. En leur compagnie, il fonda la future Thèbes. Puis il épousa Harmonie, fille d’Arès et d’Aphrodite. On dit aussi que cet épisode donna le jour à l’alphabet grec, et c’est un fait que celui-ci dérive en effet de l’alphabet phénicien que Cadmos apportait avec lui. De leur union naquirent deux fils et quatre filles, qui connurent des histoires diversement heureuses. Quant à Cadmos, il fut accueilli à sa mort parmi les dieux avec tous les honneurs.
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catastrophe
Désigne le résultat provoqué par un événement soudain ayant de graves conséquences : humainement ou matériellement. Lorsqu’on parle de catastrophe naturelle, il s’agit de phénomènes déclenchés par la terre : séisme, éruption volcanique, tsunami, inondations … Grâce à la science, l’être humain est aujourd’hui capable de prévoir l’arrivée d’une catastrophe naturelle. Mais celle-ci est parfois imprévisible et renvoie à sa propre définition de l’inattendu. Ces effets souvent désastreux, sont de plus en plus considérés comme le résultat de l’activité humaine négative sur la planète.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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chaleur
Sensation liée à la température environnante qui chez l’homme se réfère à celle du corps.
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Chaos…
Au commencement étaient le Chaos, la Nuit et l’Amour. Le Chaos et la Nuit engendrèrent le Destin. Puis naquirent la Terre (Titéa) et le Tartare (les Ténèbres). Titéa mit au monde Uranus (le Ciel), la Mer et les Cyclopes. Titéa et Uranus enfantèrent les Titans. Toutefois Uranus les précipitant dans le Tartare, Titéa fomenta sa vengeance. C’est ainsi que Saturne (Cronos) le mutila et prit sa place, tout en promettant à Titan, son aîné, que celui-ci lui succéderait. Ayant épousé Rhéa, Saturne prit ainsi l’engagement de ne pas avoir d’héritier mâle, et décida donc d’avaler ses enfants. Néanmoins alors qu’il s’apprêtait à engloutir Jupiter, Rhéa lui substitua une pierre emmaillotée. Jupiter grandit en Crète, nourri du lait de la chèvre Amalthée. Titan l’ayant cependant découvert, il enclencha la guerre avec son frère Saturne et en vint à bout. Jupiter, cherchant à s’allier des forces pour vaincre Titan, parvint à faire rendre à son père tous les enfants qu’il avait avalés. En récompense de quoi, il put à son tour mettre Titan à terre, et replacer Saturne sur son trône. Hélas celui-ci n’en fut guère reconnaissant et Jupiter, entré en guerre contre lui, le chassa du ciel. On dit qu’il trouva refuge dans le Latium, et qu’il y amena un Âge d’or dont les Romains fêtaient le souvenir sous le nom de Saturnales.
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chaud/e
Qualifie une sensation liée à la température environnante qui chez l’homme se réfère à celle du corps.
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Comme les papillons…
Autrefois il n’existait aucun papillon. Les couleurs de l’arc-en-ciel ne brillaient pas encore sur leurs ailes. Mais elles recouvraient la peau des serpents. Hélas personne ne leur prêtait attention. Une femme nommée Fleur de printemps faisait exception. Elle était dotée de grands pouvoirs et savait qu’elle les devait à ces créatures que tous dédaignaient. En effet à chaque guérison qu’elle effectuait, elle ne manquait pas de constater que les serpents arc-en-ciel l’assistaient dans son œuvre. Plus encore, l’arc-en-ciel occupait également ses rêves car d’étranges créatures volantes parées de toutes couleurs venaient l’y visiter. Elles lui apprirent le pouvoir de chaque couleur et lui indiquèrent qu’à sa mort, elle continuerait à dispenser son savoir aux hommes. C’est ainsi qu’elle changea de nom et devint « celle qui tisse dans l’air des arcs-en-ciel »… Puis le temps passa. Elle se maria à un voyant, continuant à faire le bien autour d’elle. Deux enfants naquirent de leur union, beaux et forts, et eux aussi furent doués des mêmes pouvoirs. Mais bientôt vint le terme de son existence et, à l’approche de la mort, un serpent arc-en-ciel s’approcha d’elle. Ils avaient été ses plus fidèles compagnons et ils se désolaient de ne plus pouvoir répandre leurs pouvoirs à travers elle. Ils convinrent ensemble de tout faire pour ne pas interrompre cet art de la guérison. Au matin, le mari de « celle qui tisse dans l’air des arcs-en-ciel » fut triste de son départ. Mais dans son rêve, les esprits lui avaient communiqué ce qu’il devait faire à présent. C’est pourquoi le jour de l’enterrement, lorsque tout le monde fut parti, il fit ce que le serpent lui demanda. Il le plaça auprès de son aimée dans la tombe et les recouvrit de terre. Peu de temps après, une créature surgit de cette même terre aux ailes parées de l’arc-en-ciel. Elle voleta jusqu’à son épaule et lui parla. C’était l’esprit de son aimée qui le priait de ne pas être triste et lui apprit que lui aussi se transformerait ainsi à sa mort et qu’ils continueraient tous deux à dispenser leur savoir de guérisseur aux hommes. C’est ainsi que les papillons embellissent depuis cette époque le ciel et le cœur des gens, leur apportant tous leurs bienfaits.
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continent
Découpage de l’espace terrestre en grands ensembles limités par les océans, renvoyant aux reliefs, environnements, pays, et donc influences réciproques qui les caractérisent, tout comme aux représentations (internes ou externes) qui leur sont liées.
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copte
nom en anglais : Coptic
ISO : cop
PAYS : Egypte
Famille : afro-asiatiques / égyptien ancien
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copte écr
Système : alphabetCode : Copt
Signes : A emprunté ses signes au grec oncial complété de quelques lettres venant du démotique égyptien
Zones : Egypte
Langues transcrites : copte
Date de création : vers 300 av.J.-C.
Particularités : Continue d'être employé par l'Eglise copte (Egypte)
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coréen écr
Système : alphabetCode : Hang
Nom commenté : hangeul (cor. « la grande écriture ») – à l’origine nommé pantchel
Signes : 40 comptant 19 consonnes et 21 voyelles
Sens d'écriture : gauche à droite
Zones : Corée
Langues transcrites : coréen
Date de création : 1443 (diffusion en 1446)
Créateur : A la demande du Roi Sejong (1397-1450)
Traces - textes les plus anciens : Le Chant des Dragons Volant dans le Ciel » (yongbi ŏch’ŏnga) (1445)
Styles : Bien noter les différences d’écriture entre Corée du Nord et Corée du Sud – Parmi celles-ci on notera que le classement des lettres n’est pas identique, de même que le nom de certaines consonnes, ou encore l’interdiction d’introduire des noms occidentaux en Corée du Nord, etc.
Particularités : Les trois voyelles de base ont un sens symbolique : le trait horizontal désigne la terre (principe Yin), le point indique le ciel (principe yang) et selon la tradition chinois, le trait vertical représentant l 'homme garantit le lien entre terre et ciel.
Il existe une journée de commémoration du hangul dont la première édition date de 1926 et qui se situe aujourd’hui le 9 octobre en Corée du Sud et le 15 octobre en Corée du Nord.
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corps
Ensemble des éléments tant internes qu’apparents d’un être vivant, appréhendé en soi dans son rapport au bien-être, à la santé, ou quelquefois par complémentarité (ou opposition) à l’esprit.
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cou
Partie du corps qui joint la tête au tronc.
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couchsurfing®
Pratique qui consiste à s’appuyer sur une plate-forme en ligne afin d’y poster ou d’y trouver une offre d’hébergement à titre (généralement) gratuit chez des particuliers, supposant l’établissement d’une forme d’échange, de participation et de respect mutuel, mettant en avant le rapport à l’autre, à l’intime, au partage (espace, temps, propriété…), pouvant constituer un indicateur des changements collaboratifs, et supposant une confiance réciproque qui renvoie bien entendu à la diversité des intentions et comportements humains.
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covoiturage
Principe de transport fondé sur le partage d’un véhicule via une plate-forme numérique, son propriétaire s’accordant avec un ou plusieurs passagers afin d’effectuer un trajet commun en échange d’une participation aux frais du déplacement – Le covoiturage a une incidence directe sur le mode de déplacement, l’optimisation des ressources, le taux de remplissage des véhicules, etc.
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croissance
Période durant laquelle le corps se développe, supposant des conditions appropriées afin de l’accompagner dans ses besoins et ses mutations.
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Danaos et les Danaïdes…
Danaos avait 50 filles, les Danaïdes.
Egyptos, son frère, 50 fils.
Il proposa donc leur mariage afin d’éviter les querelles de succession.
Toutefois Danaos craignant que les fils d’Egyptos n’en profitent pour se débarrasser de leurs épouses
Prit la fuite avec elles.
Finalement rejoints, et sous la menace,
Le mariage eut lieu.
Mais Danaos ne s’était point avoué vaincu.
Il ordonna à ses filles de placer une épingle dans leurs cheveux
Et, au moment opportun,
De s’en servir pour mettre à mort leurs époux.
Toutes y consentirent
Sauf Hypermnestre
Laquelle épargna son époux, Lyncée.C’est lui qui quelque temps plus tard
Devait mettre à mort Danaos et ses filles
Puis régna sur Argos en compagnie d’Hypermnestre.En raison de leur crime
On dit que les Danaïdes
Furent condamnées aux Enfers
À remplir une jarre percée.
Une expression en est restée
« Le tonneau des Danaïdes »
Désignant un acte
Condamné à se poursuivre sans fin…
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Dans la forêt de Khandava…
(D’après Maurice Cocagnac – Les racines de l’âme indienne…) Nous sommes dans la grande forêt de Khandava. Arjuna et Krishna y ont chassé toute la journée. Ils sont heureux et s’arrêtent dans une clairière pour se réconforter, accompagnés de musique et de bons mets. C’est alors qu’un brâhmane s’approche d’eux, visiblement il est fatigué. Ils le prient de se joindre à eux, et au bout d’un moment, celui-ci leur confie qu’il est Agni, dieu du feu. Les deux amis s’étonnent de cet apparent épuisement. Comment le puissant dieu qui préside aux forces du feu peut-il être à ce point exténué ! Agni leur avoue ceci : « Voilà 12 ans qu’un sage fait des offrandes sur mon autel, y versant quantité d’huile sur le feu, et cela a fini par m’épuiser. Si je veux recouvrer mes forces, je dois absolument brûler cette forêt. » Ses deux interlocuteurs en conviennent aisément, mais lui demandent donc aussitôt pourquoi il n’a pas accompli son projet : n’est-il pas le dieu du feu ! « Hélas, soupire Agni, à chaque fois que je m’y essaie, Indra fait pleuvoir pour protéger les grands serpents qui demeurent en cette forêt, et tout est à recommencer… » Agni leur demande donc de l’aider. C’est ainsi que les deux compagnons, sensibles à son récit, s’y engagent. Ils reçoivent alors pour y parvenir les armes divines. Arjuna y obtient notamment certains attributs qui le rendront célèbre, l’arc Gandiva, mais aussi deux carquois, et un char avec le roi des singes pour porte-étendard. Ainsi pourvus, les deux amis vaincront, et Indra sera chassé, Agni pourra alors brûler la forêt, et seul le roi des serpents parviendra à s’en échapper.
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danse
Activité artistique et rythmée du corps correspondant à certaines règles d’enchaînement, liée à la tradition (usages, folklores…) ou au contraire à des formes modernes diversement créatives, que l’on pratique seul, à deux, ou en groupe.
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démotique écr
Code : Egyd
Zones : Egypte
Langues transcrites : égyptien démotique
Date de création : A partir du 7e siècle av. J.C. jusqu'au 5e siècle ap. J.-C.
Styles : Encore plus que le hiératique, le démotique est un système tachygraphique permettant d'écrire plus vite.
Particularités : Quelques lettres ont été reprises par l'alphabet copte.
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désert
Espace où les conditions extrêmes de vie dues en particulier au manque d’eau, à l’aridité, aux chaleurs ou encore au froid, ont amené la vie, les espèces vivantes, et plus particulièrement les hommes qui s’y trouvent néanmoins, à des formes d’adaptation exceptionnelle.
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désert
« Le salut énergétique mondial viendra-t-il du désert ? … 90% de la population mondiale habite à moins de 3000km des déserts. D’où l’idée invraisemblable initiée par le Club de Rome : installer de gigantesques centrales thermiques dans le désert pour subvenir aux besoins énergétiques mondiaux, réduire la pauvreté et résoudre le problème climatique ! = DESERTEC »
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dialogue
Instance de parole et d’échange par laquelle deux protagonistes ou plus participent à une mise en commun fondée sur le partage des idées, savoirs, opinions, prenant en considération et parfois dépassant d’éventuels désaccords – Le dialogue prend tout son envol et sa raison d’être dans la volonté mutuelle, dynamique et apaisée d’y puiser sens et énergie – Il devient encore plus essentiel lorsqu’il ne bénéficie pas d’emblée d’une adhésion de la part d’une ou plusieurs des parties en présence, appelant à trouver les moyens et les raisons d’en saisir l’opportunité.
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dieu
Toute puissance, unique ou non, en laquelle croient les pratiquants d’une religion donnée, renvoyant à la manière ou aux domaines sur lesquels cette autorité s’exerce, et à l’ensemble des éléments, rites, cultes, dévotions, productions, qui y sont attachés.
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dos
Partie du corps qui part des épaules jusqu’aux reins.
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Draupadi et les Pandavas
Arjuna, l’un des cinq fils de Pandu, était sorti vainqueur de l’épreuve que Drupada avait imposée aux prétendants à la main de sa fille, Draupadi. Ayant en effet bandé l’arc et transpercé la cible (selon une légende connue d’une autre civilisation), Arjuna, le guerrier aux bras puissants, repartit donc avec ses frères annoncer l’heureuse nouvelle à Kunti, leur mère et belle-mère. À peine arrivé au palais, il se précipita auprès d’elle et lui annonça être porteur du plus grand des bonheurs ! Cependant dans l’empressement et la joie de retrouver ses enfants, Kunti devança ses explications et prononça le vœu d’un « partage de l’aumône entre eux tous ». Il était dit. Nul n’y pouvait plus rien. Afin de demeurer conforme au dharma, il fut convenu que la merveilleuse Draupadi deviendrait ainsi l’épouse des cinq frères.
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économie collaborative
Type d’organisation et de production s’appuyant sur une mutualisation des biens, espaces, moyens de production et de réflexion, ainsi que la mise en réseau des compétences et des besoins diversement appréhendés selon des critères écologique, éthique, numérique… – Constitue une autre manière de concevoir l’échange et plus largement l’économie, revisitant en particulier la finalité du profit caractéristique de l’économie capitalistique – Se veut défenseur et créatrice de valeurs d’entraide et de responsabilité partagée.
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égyptien
r n km.t
nom en anglais : Egyptian (Ancient)
ISO : egy
PAYS : Egypte
Famille : afro-asiatiques
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égyptien écr
Système : hiéroglyphesCode : Egyp
Signes : Evolution de 700 à 5000 signes
Sens d'écriture : gauche à droite - droite à gauche - vertical
Zones : Egypte
Langues transcrites : égyptien
Date de création : 3200 av.J.-C.
Créateur : Thot
Traces - textes les plus anciens : Palette de pierre du roi Narmer (musée du Caire) datée de 3100 av. J.-C.
Styles : Voir hiératique et démotique
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Ekeko et les miniatures
Bien avant l’arrivée des Conquistadores, et même celle des Incas, existait sur l’Altiplano un homme de grande bonté qui se nommait Iqiqu. Petit et humble, il n’en dispensait pas moins une intarissable abondance de bienfaits à quiconque venait à le croiser. Il facilitait la rencontre des amoureux, donnait les conseils les plus avisés, et sa présence en un lieu suffisait à rendre chacun heureux. C’est pourquoi la grâce divine lui accorda des pouvoirs plus grands encore, comme celui de contrôler les rivières, les roches et les montagnes. Nul doute qu’il en disposerait avec modération et justice. Hélas, en cette même époque, le mauvais Awqa fit irruption dans la région, accompagné de son armée et de son lot de désolation. Il ne tarda pas à s’apercevoir qu’un vent de bonté soufflait en ces lieux et mit toute sa rage à le détruire. Il s’acharna sur ceux qui vouaient une estime à Iqiqu et celui-ci fut bientôt obligé de se cacher. Jusqu’au jour où il fut surpris auprès d’agriculteurs qui tentaient de constituer un système d’entraide. Au lieu de s’enfuir, Iqiqu décida de se rendre. Alors Awqa put libérer sa rancœur et sa haine et fit tout son possible pour effacer toute trace de ce protecteur. Après l’avoir écartelé et démembré, il fit enterrer les parties de son corps dans les endroits les plus reculés afin que jamais ils ne puissent à nouveau se réunir. Mais certains assurent que ce moment un jour viendra. Alors les peuples indigènes de l’Altiplano retrouveront leur liberté. Pour lui rendre hommage, un petit personnage nommé Ekeko symbolise depuis lors ce souvenir de l’abondance. Au Pérou, mais aussi en Bolivie, il se voit paré de toutes choses en miniature dans l’espoir que les demandes les plus sincères soient exaucées, en grandeur réelle. En Bolivie, le 24 janvier, des objets divers nommés alasitas (« achète-moi ») représentant tout ce que l’on peut souhaiter (véhicules, maisons, magasins, fortune…) sont mis en vente afin de perpétuer cette croyance, confiants dans le fait que leur possession en miniature est un sérieux préalable à leur prochaine obtention.
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enfant
Article 34 Les États parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle…
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enfant
Article 2 1. Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation…
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envers
« Peut-il y avoir sur terre un endroit où les choses sont à l’envers, où les arbres poussent vers le bas tandis que la pluie, la grêle et la neige tombent vers le haut ? L’idée folle selon laquelle la terre est ronde est la source de cette légende imbécile. »
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extinction
« Depuis que la vie est apparue sur la Terre il y a quelque 3 milliards et demi d’années, l’extinction des espèces est un phénomène normal et attendu, comme un bruit de fond récurrent nécessaire à l’émergence de nouveauté et de complexité (…) L’histoire de la vie est donc loin d’être un long fleuve tranquille, jalonnée qu’elle fut de crises et de violences dont on peut démontrer qu’elles sont génératrices de diversité biologique. Mais la crise actuelle, dont la sévérité ne sera pas moindre que celles des précédentes, a pour triste particularité d’être due à l’impact de l’homme qui porte donc la lourde responsabilité de s’immiscer dans des processus de nature géologique. » Jacques Blondel
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femelle
Qui est du sexe féminin et présente à ce titre des caractéristiques propres, éventuellement comparées à celles du sexe masculin.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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femme
Une des deux divisions principales du genre humain, pouvant dans une approche globalisante faire l’objet de jugements catégoriels portant sur sa corporéité, sa psychologie, sa représentation de soi, des autres, du monde, etc. – Renvoie à une démarcation culturelle, sociale, juridique, politique, religieuse… variable selon les sociétés mais souvent traduite par une forme plus ou moins accentuée et appliquée de domination des hommes et du profit qu’ils tirent de cette situation – Peut alors donner lieu à une revendication d’équité ou de parité – A l’échelle individuelle, toute femme – comme tout homme – ne peut ni ne devrait se concevoir à travers le seul filtre du genre tant est bien plus complexe l’humanité qui les unit.
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forêt
« Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent ». Chateaubriand
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fratrie
Ensemble de personnes ayant un père et/ou une mère en commun, unis par le sang ou l’alliance, développant des relations plus ou moins complices et harmonieuses, lesquelles sont censées être inaliénables.
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Ganga…
En ces heures germinales, en une époque où s’affrontaient dieux et démons, ces derniers avaient coutume de se réfugier dans les océans. C’est pourquoi les dieux demandèrent au yogi Agastya de leur rendre un petit service : celui d’avaler les eaux océaniques. Ce qu’il fit bien entendu sans hésiter. Et l’aide fut hautement appréciée car les démons ne pouvaient plus désormais se cacher. Ils furent réduits à néant. C’est alors qu’on pria Agastya de libérer l’océan qu’il avait englouti. Hélas, il l’avait digéré ! Débutèrent des temps de désolation. La sécheresse s’abattit, le désert gagna, et bien des activités essentielles et vitales, jusqu’aux rites de purification, furent contraintes d’être abandonnées. Pendant ce temps le roi Saagar qui avait de grands desseins s’apprêtait à sacrifier le cheval annuel qu’il laissait de coutume en liberté. Mais lorsqu’il voulut y procéder, ô comble de malheur, le cheval avait disparu. Il chargea ses soixante mille fils de le retrouver. Ceux-ci ne le déçurent point, car ils réussirent à le localiser chez le sage Kapila où l’animal avait effectivement choisi de faire halte. Ils ne tardèrent pas à l’accuser de vol ! Or, irrité par leurs accusations infantiles alors qu’il était en méditation, celui-ci ouvrit les yeux et les réduisit en cendres ! Le malheur frappa le cœur de Saagar qui pria Kapila de lui dire comment réparer cette erreur. Aussi le sage précisa-t-il que seul le Gange pourrait apaiser leur souffrance en baignant leurs âmes errantes. Il fallut alors implorer Brahmâ. Mais la mort vint trouver Saagar. Ainsi passèrent sept générations jusqu’à ce qu’un descendant, Bhagirath, reprît à son tour la prière pour le repos de ses ancêtres. Brahmâ en fut touché mais avertit que le déferlement du Gange serait terrifiant. C’est pourquoi il conseilla d’invoquer Shiva afin que celui-ci puisse retenir le Gange dans ses cheveux. C’est bien ce qui se produisit et grâce à ces sages conseils, les âmes des défunts purent s’y tremper et se libérer. Et la Terre regagna ses couleurs loin de la sécheresse qui s’était abattue sur elle…Le Gange devint ainsi le centre d’une sacralisation qui fait que les mariés accrochent des guirlandes d’une rive à l’autre, que les paysans du Bihar enterrent des pots remplis d’eau du Gange dans leurs champs ensemencés, et que s’y baigner, et mourir sa proximité, constituent l’aboutissement de toute vie chez les Hindous. Du reste, pour en revenir aux critiques hygiénistes soulevées plus haut, certains soutiennent que ses capacités d’auto-dépollution sont inégalées. Mais bien sûr, on nous dira qu’il faut y croire…
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gentillesse
« Insistons sur le développement de l’amour, la gentillesse, la compréhension, la paix, le reste nous sera offert. » Mère Teresa (1910 – 1997)
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géologie
Science qui a pour but d’étudier l’origine de la Terre, son histoire et sa structure, permettant de mieux comprendre les forces qui ont agi sur son évolution depuis plus de 4 milliards d’années et qui continuent d’agir aujourd’hui.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
A planet of the solar system, 4.56 billion years old – Satellite: Moon. The only planet on which life is known to exist, including the human species, raising the question of its relation to other species and to itself.
An indefinition is never final - you can modify or supplement it according to your own practices, opinions, knowledge, cultures or history.
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geste
Mouvement de tout ou partie d’un corps donné, et plus particulièrement de la main, visant ou non à signifier et donnant lieu ou non à interprétation au sein de systèmes plus ou moins connus des protagonistes.
Une indéfinition n'est jamais définitive - Vous pouvez la modifier ou la compléter selon vos propres pratiques, opinions, savoirs, cultures, histoire.
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Gilgamesh…
En ce temps-là régnait sur la cité d’Uruk / Fameuse par son temple appelé Eana / Le roi Lugalbanda époux de Ninsuna / Maître des Sumériens de la Cité d’Uruk / Je vais vous raconter une très belle histoire / Celle de Gilgamesh leur fils sacré héros / Qui connut de son temps la plus grande des Gloires / En défiant la mort hors de Uruk-les-Clos / En quête d’un principe d’immortalité / Voulant devenir Dieu il fut déifié / Son épopée fut brève mais sa célébrité / Fit chanter les poètes de l’humanité » – Épopée de Gilgamesh
Gilgamesh est roi d’Uruk. L’un de ses surnoms est « Celui qui a tout vu ». Et assurément, son destin est unique. Il a reçu la beauté du dieu Shamash et le courage d’Adad. Il exerce toutefois son pouvoir avec une telle tyrannie que les Dieux décident de le mettre à l’épreuve. Ils créent pour cela Enkidu, lequel va tout d’abord se développer à l’écart de la civilisation. Mais bientôt cet être découvre l’amour en la personne de Shamhat, et il gagne bientôt la ville d’Uruk. Des rêves successifs le préviennent que Gilgamesh sera son rival, de même qu’ils l’avertiront plus tard de sa propre mort. Mais Gilgamesh dans un premier temps refuse de le voir. Or un jour, à l’occasion d’un mariage, Enkidu s’oppose ouvertement à lui. Un affrontement terrible se produit à l’issue duquel une amitié nouvelle se forge. C’est à cette époque que Gilgamesh conçoit le projet de laisser son nom dans les grandes annales du temps. Il propose donc à son ami Enkidu d’affronter le démon Houmbaba. Après hésitation, et malgré la réticence du peuple, les deux partenaires partent à l’assaut de la forêt enchantée où réside le monstre. Cest grâce à Shamash et aux treize vents qu’il déchaîne pour contenir Houmbaba qu’ils finiront par le tuer, contre l’avis des Dieux. La colère divine s’amplifie encore en raison de l’insulte que Gilgamesh fait à la déesse Ishtar qui souhaitait le prendre pour amant. Celui-ci non seulement s’y refuse mais la blâme pour sa vie de débauche. C’en est trop, il faut mater ce roi présomptueux. Un taureau puissant descend bientôt sur Terre pour l’abattre, mais Enkidu en fait son affaire et le réduit à l’impuissance. Les deux amis ignorent que les Dieux ont juré leur perte. Enkidu meurt au treizième jour d’une maladie foudroyante. Gilgamesh conçoit alors que son temps est limité et entreprend un voyage vers Uta-Napishtim, l’être sauvé du Déluge, pour lui demander l’élixir d’immortalité. S’ensuit une série d’aventures où il affronte lions, hommes-scorpions, êtres de pierre, à l’issue de laquelle il lui faudra finalement admettre son statut de mortel. Ce que lui confirmera l’ombre d’Enkidu, consulté sur son propre sort.
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Guillaume Tell…
Tout aurait commencé par la volonté du bailli Hermann Gessler (représentant de l’Empereur romain germanique) d’imposer son autorité sur le Canton d’Uri. Afin de la confirmer aux yeux de tous, il fit fixer son chapeau sur une hampe dressée au milieu de la place publique d’Altdorf, demandant à chacun de lui prêter allégeance en passant devant lui. Or si tout le monde baissait la tête humblement, en guise de soumission, un certain Guillaume Tell n’y consentit point. Pour punition il se vit convoquer à tirer un carreau d’arbalète afin de décocher une pomme posée sur la tête de son fils. Ce qu’il fit avec succès ! Ayant néanmoins dissimulé un second carreau sous sa veste, il fut contraint d’avouer qu’il la réservait à Gessler s’il avait été amené à blesser son propre fils. Il fut aussitôt conduit sur une embarcation à destination du château de Gessler. Or à peine avaient-ils embarqué, qu’une tempête de foehn se leva. On confia vite à Guillaume Tell le gouvernail car il était le plus expérimenté pour y faire face. C’est ainsi qu’il en profita pour se libérer. Les récits divergent ici à savoir s’il tua Gessler à peine mis le pied à terre, ou s’il profita d’une autre aubaine. Dans tous les cas, il fut longtemps colporté que cet acte fondateur déclencha la révolte qui devait conduire à l’indépendance de la Suisse, tandis qu’une Ligue devait se former qui est à l’origine de la Confédération helvétique. Un Serment dit de Grütli conclu entre les représentants des trois cantons (ou plutôt un pacte signé en 1291 ) en marquerait ainsi les débuts. Friedrich von Schiller, ajouta une couche de publicité importante avec la publication en 1804 de son illustre Guillaume Tell, un des classiques du théâtre allemand, suivi de l’opéra de Rossini en 1829. Certes, les historiens devaient mettre un peu d’ordre là-dedans et, bien que l’histoire fût belle, en nier toute authenticité, la reléguant dans la gamme, non moins passionnante, des mythes fondateurs ! On décida le 1er août 1891, pour le 600ème anniversaire du pacte, que cette journée serait la fête nationale suisse. (d’après Livre blanc de Sarnen – 1470)
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harcèlement
Violence répétée, psychologique, physique ou morale, visant à fragiliser une personne (ou un groupe), renvoyant à la difficulté, et parfois à l’impossibilité de vivre qu’il entraîne, invitant non seulement à mieux ouvrir les yeux sur sa réalité quotidienne, non seulement à le prévenir et le combattre par tous moyens, mais à agir de telle sorte qu’il soit davantage qu’il n’est, en défaut de pouvoir s’exercer.
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indalo
L’indalo est un smbole graphique, dont l’une des interprétations y voit un homme tendant les bras, surmonté d’un arc-en-ciel. Pendant longtemps, il a été considéré comme un signe de chance, et sa peinture sur les demeures pouvait servir à la fois à protéger contre les violentes intempéries, une sorte de paratonnerre symbolique, mais aussi contre le mauvais œil. Parmi ses étymologies, on retiendra indal eccius qui signifierait le « messager des dieux » en ibère. Il est devenu un symbole de la province d’Almería (à Mojácar en particulier). Il a été retrouvé sur les parois de nombreuses grottes notamment celle de Los Letreros, dans la municipalité de Vélez-Blanco, datant de la fin du néolithique. Un mouvement conduit dans cette région au XXe siècle par Jésus de Perceval lui aurait attribué de fortes fonctions représentatives de la vie et de son cycle éternel. Notons enfin que certaines communautés, dont celle des Gitans, ont pu adopter ainsi que cet extrait d’un forum en témoigne :
« Oui comme d’autres j’ai déjà vu ce signe sur des camions et aux Saintes Maries… il paraît que ce signe vient d’Andalousie et qu’il signifie « Homme ». Apparemment, les gitans d’Espagne l’auraient adopté et d’autres aussi … moi je l’ai en porte-clés et vous ? »
Les amoureux du cinéma n’auront pas manqué de l’observer dans les aventures de Conan le Barbare (1982) favorisant la guérison de son héros (Arnold Schwarzenegger).
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Izanami et Izanagi
(légende japonaise) Il était une fois Izanami et Izanagi, la femelle et le mâle, kamis à l’origine de toute chose… Ils décidèrent de créer une terre ferme et plongèrent la Lance céleste dans les océans. Bientôt du mouvement créé et des gouttes retombées naquirent les îles japonaises. Puis les deux héros primitifs s’unirent et mirent au monde les enfants des eaux. Hélas ceux-ci étaient malformés car le couple n’avait pas respecté les codes du mariage. Ils recommencèrent donc et cette fois-ci leur union fut couronnée de succès. Kamis et divinités en naquirent. Hélas en enfantant Kagutsuchi, le kami du feu, Izanami fut gravement brûlée et mourut. Profondément épris d’elle, et fou de douleur, Izanagi la rejoignit dans le séjour des morts. Pendant qu’elle était entourée de ténèbres, Izanami lui fit promettre de ne surtout pas tenter de la regarder. Elle devait demander l’autorisation de le suivre aux kamis des enfers. Toutefois, une nuit, rongé d’impatience, Izanagi leva le voile qui cachait son visage et l’éclairant fut saisi d’un immense effroi : la chair était en putréfaction et son visage grouillait d’une infinité de petites créatures. Izanami fut réveillée en sursaut et hurla aux démons de l’attraper. Mais Izanagi fut plus rapide qu’eux et parvint à regagner l’entrée des séjours des morts qu’il obstrua d’une lourde pierre. Il eut le temps d’entendre Izanami lui criait que désormais elle tuerait chaque jour mille de ses créatures, à quoi il lui répondit qu’il en créerait lui-même mille cinq cents ! Ce fut ainsi que commença le grand cycle de la vie et de la mort.
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jambe
Partie du corps humain qui va du genou jusqu’au pied.
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Jonas dans le ventre de la baleine…
Il est dit dans le Livre de Jonas (inclus dans le Tanakh, la Bible hébraïque) que : « 1. La parole du Seigneur s’adressa à Jonas fils d’Amittaï : 2 Lève-toi ! Vas à Ninive la grande ville et profère contre elle un oracle parce que la méchanceté de ses habitants est montée jusqu’à moi. » Or devant la Cité impie, Jonas fut pris de panique et au lieu d’accomplir la parole de son Dieu, le voilà qui s’enfuit à bord d’un bateau en partance pour Tarsis. Se réfugiant dans ses cales, il s’y endormit. Mais la colère de Dieu s’abattit sur le navire et une épouvantable tempête se déchaîna contre ses occupants. Tandis que Jonas poursuivait son sommeil, chacun se mit à prier son Dieu, sans qu’aucune de ces prières ne fût suivie d’effet. Le capitaine songea alors qu’un dernier passager pourrait lui aussi s’y associer et s’en alla trouver Jonas. Leur ayant révélé sa mission et sa fuite, il s’avèra bientôt que c’était à cause de lui qu’un tel danger mortel les menaçait tous. Jonas leur proposa donc de les libérer de sa présence. « Alors le Seigneur dépêcha un grand poisson pour engloutir Jonas. Et Jonas demeura dans les entrailles du poisson, trois jours et trois nuits. » Au terme de ces trois jours, Jonas accomplit enfin sa mission se rendant à Ninive afin de l’informer du châtiment divin. Tous les habitants furent saisis d’effroi jusqu’au roi lui-même lequel proclama un jeûne général et demanda à tous de se couvrir de sacs pour implorer le pardon de Dieu. Peut-être celui-ci, dans sa clémence, accepterait-il de suspendre sa condamnation. Et c’est bien ce qu’il fit ! Il est dit que Jonas en éprouva un grand ressentiment, et qu’à l’étape suivante Dieu lui fit entendre qu’il avait bien tort de se fâcher ainsi, car comment n’aurait-il « pas pitié de Ninive la grande ville où il y a plus de cent-vingt mille êtres humains qui ne savent distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes sans nombre ! »
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jumeau/lle
Se dit de deux ou plusieurs enfants nés ensemble d’une même mère – Ce type de naissance donne lieu chez les parents et l’entourage à de nombreux sentiments, jugements, voire superstitions ou croyances liés à sa relative rareté – Occasionne un rapport souvent particulier, généralement intense entre les jumeaux/elles qui se déploie dès l’enfance et peut se poursuivre toute l’existence.
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L’Eldorado… et le lac de Bacatá
(légende chibcha) Il était une fois un roi follement amoureux. Il faut bien dire que son épouse, venant d’une autre tribu, ne manquait pas de rayonner sur tout son entourage. Et aux débuts, leur amour fut prospère, puisqu’une fille en naquit. Hélas, le roi manquait sérieusement à ses devoirs, et il ne tarda pas à délaisser son épouse pour se livrer à toutes sortes de divertissements ! Il passait son temps en compagnie d’autres jeunes femmes, et la reine en fut bouleversée. Elle finit elle-même par se détourner de lui, et porta son regard de braise sur un beau et fier guerrier qui à son tour en fut follement épris. Leur union secrète suivit. Jusqu’à ce qu’un jour, elle fut découverte par le roi. Celui-ci ordonna qu’on le torture… Puis fut annoncée la tenue d’un grand festin pour la reine. Aucun luxe n’avait été mis de côté. Les tables étaient somptueuses et les mets abondants. Plus encore, un plat spécial attendait la souveraine.
Elle y porta ses lèvres avec appréhension, quand le roi lui apprit qu’il s’agissait du cœur d’un animal rare et sauvage. La reine n’eut alors aucun besoin d’explication pour comprendre qu’il s’agissait du cœur de son amant. Folle de douleur, elle se rua sur sa fille, et l’emmena en courant jusqu’à la lagune de Guatavita, dans les eaux de laquelle elles s’enfoncèrent profondément. C’est à cet instant que le souverain pris de remords comprit enfin sa propre faute et demanda qu’on lui restitue le corps de son épouse, se rappelant combien il l’avait aimée dès le premier regard, et pourtant délaissée sans raison. Les sorciers lui répondirent qu’elle n’était pas morte, mais qu’elle vivait dans un palais au fond du lac, en compagnie d’un dieu-serpent. Le roi se soucia ensuite de sa fille et pria qu’on la lui rende. C’est ce que l’on fit, mais celle-ci était aveugle désormais et on décida donc de la laisser repartir. La reine, à présent divinisée (et transformée en serpent), se vit régulièrement offrir des offrandes d’or lors de cérémonies rituelles. Ces rites furent bientôt conduits pour l’élection d’un nouveau zipa (« roi »). Dans une ambiance de jeûne et de préparation à la fête, des masques et vêtements particulièrement riches étaient produits. Puis le jour venu, le roi se plaçait dans une embarcation et se dirigeait au centre du lac circulaire. Alors au moment même où le soleil levant touchait la barque et son corps, il se débarrassait de sa cape, laissait voir son corps recouvert de poussière d’or. Il ne restait plus qu’à jeter or et émeraudes au fond du lac tandis que débutait la fête. Au fait, ce roi régnait sur Bacatá, qui n’est autre que la cité qui donna son nom à la capitale actuelle de la Colombie, Bogotá (4°36 N / 74°04 O). Quant à cette légende, reprise par les Conquistadores et notamment Benalcázar, elle alimenta sérieusement les rumeurs et donna naissance au mythe de l’Eldorado.
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L’exemple du lieu
Lorsque le père de Mengzi mourut alors que celui-ci était encore jeune, sa mère décida de s’installer dans une autre demeure. C’est ainsi qu’ils aménagèrent près d’un cimetière. Le petit garçon eut tout le temps d’observer les rites funèbres, et c’est donc tout naturellement qu’il commença à les imiter. Toutefois sa mère considéra bientôt que ce n’était pas là une activité appropriée à un enfant, aussi changèrent-ils une fois encore de lieu. Ils s’installèrent cette fois-ci dans une rue marchande, au-dessus d’une boucherie. Et bien entendu, le petit Mengzi fut très attentif à ces pratiques qui ne manquaient pas de l’intriguer. Il ne tarda pas à user du couteau avec zèle. Bien sûr, sa mère dut une fois de plus constater que cet environnement n’était pas conforme à l’idée qu’elle s’en faisait. Alors ils déménagèrent une ultime fois et c’est ainsi qu’ils vécurent en proximité d’une école où Mengzi devait trouver le modèle qui le conduirait à devenir l’un des plus grands lettrés et philosophes de son temps.
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La mort de Baldr
(Légende nordique – à partir des Eddas) Baldr est fils d’Odin et de Frigg. Tandis qu’il était enfant, des rêves annoncèrent à sa maman sa mort prochaine. C’est pourquoi celle-ci fit promettre à toutes les créatures du monde qu’elles ne lui feraient jamais aucun mal. Pour bien le prouver à tous, les Ases, dieux nordiques, décidèrent de lancer toutes sortes de projectiles sur Baldr… Aucun ne parvint à l’atteindre, démontrant ainsi son invulnérabilité : Baldr était désormais à l’abri de tout danger. Pourtant le malin Loki vint trouver Frigg et celle-ci eut la mauvaise idée de lui signaler que seul le gui, jugé inoffensif, n’avait pas prêté serment. Alors Loki alla voir Hod, frère jumeau de Baldr, et lui conseilla d’envoyer une branche de gui avec son arc puissant (bien qu’il soit aveugle, Hod était bien connu pour être un formidable archer). C’est ainsi qu’il tua son frère sur le coup à son grand malheur et celui de tous les dieux. Ceux-ci n’abandonnèrent pas pour autant et Odin fit demander à Hel, maîtresse des enfers, à quelle condition elle acceptait de lui rendre son fils. Hel répondit qu’il fallait pour cela que toutes les créatures du monde expriment ce désir. Tous les êtres se mirent donc à se lamenter de la disparition du beau et sage Baldr. Tous, sauf Thokk, une géante qui s’y refusa. Ainsi donc, par ce seul refus, Baldr resta-t-il aux enfers et il n’en serait libéré qu’à la fin des temps, lors du Ragnarök. Mais au juste pourquoi Thokk avait-elle ainsi bloqué ce que tous désiraient ? La réponse était simple, puisque la géante n’était autre que Loki déguisé. L’ayant découvert, la colère des Dieux s’abattit sur lui. Et alors qu’il avait toujours échappé à leur jugement grâce à sa malice, Loki dut cette fois-ci s’enfuir à toutes jambes. C’est dans cette fuite qu’il se transforma en saumon, puis inventa le seul moyen susceptible de l’attraper : le filet de pêche. Ayant été repéré, il le détruisit aussitôt dans le feu, et plongea dans les eaux profondes. Hélas pour lui, il s’était fait observer, et grâce à un filet identique, les dieux finirent par le saisir. Ils l’attachèrent alors sur de grosses pierres et firent goutter un puissant venin au-dessus de lui. Sa femme veillait à ce qu’il ne l’atteigne pas en glissant une coupelle dans laquelle tombaient les gouttes. Mais à chaque fois qu’elle désirait la vider, le venin frappait son visage et ses tressaillements de douleur provoquaient les tremblements de terre. Lui-même ne serait libéré qu’à la fin des temps.
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La plume d’aigle et le déluge…
(conte crow) On dit que Unktehi, le monstre des eaux, décida un jour d’inonder la Terre. Il est difficile de savoir pourquoi, mais toujours est-il que le Grand Esprit le laissa faire. Aussi les eaux ne tardèrent-elles pas à monter et à tout submerger. Tout, sauf une petite montagne où les hommes se réfugièrent, juste à côté du village où l’on fabrique les pipes sacrées. Hélas la mort ne tarda pas à les y rejoindre et tous périrent. Tous, sauf une jeune fille que l’aigle Wanblee Galeshka vint agripper au dernier moment. Elle s’accrocha de toutes ses forces à ses pattes et c’est ainsi qu’elle fut sauvée. Puis ils se marièrent, car ces choses qui nous paraissent extraordinaires étaient autrefois possibles, et des jumeaux naquirent de leur union. Et c’est bien pourquoi, les Sioux continuent de porter une plume d’aigle en souvenir de ce sauveur. Au fait, le Grand Esprit finit par châtier Unktehi et le transforma en pierre !
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Là-haut…
« Lorsque là-haut le ciel n’avait pas encore de nom / Et qu’ici-bas la terre ferme n’avait pas de nom / Seul Apsou le premier, le progéniteur / Et Tiamat la génitrice qui les enfanta tous / Mêlaient en un seul tout, leurs eaux / Ni bancs de roseaux n’y étaient agglomérés / Ni cannaies n’y étaient discernables / Des Dieux nul n’était encore apparu / Ils n’étaient ni appelés de noms, ni lotis de destin… » Enuma Elish … Ainsi débute le grand texte sacré mésopotamien de l’Enuma Elish (qui en akkadien renvoie aux premiers mots : « Là-haut »). La suite raconte comment de l’Union de Tiamat, mère des eaux salées, et d’Apsou, père des eaux douces, naquirent les premiers dieux. Parmi eux se trouvaient An, qui lui-même enfanta Enki, mais aussi les Igigi et les Anunnaki, etc. Leur progéniture fut toutefois si vaste, et leur engeance si bruyante qu’Apsou conçut le dessein d’y mettre un terme. Or Enki en fut averti et, le devançant, le mit à mort. Puis il prit épouse et enfanta le divin Mardouk. Ce fut alors que Tiamat, pleurant la mort de son époux, entra dans un courroux sans égal. Naquirent en ces temps d’épouvantables monstres et Kingu, auquel fut confié le Destin. Mardouk fut chargé d’affronter pareille adversité. Mais il en fixa le prix : celui de régner sans partage. Il parvint alors à défaire ses ennemis, et en premier lieu Tiamat qu’il découpa en deux, créant le Ciel et la Terre, ainsi que montagnes, fleuves et au centre de tout : Babylone, la Cité sans pareille. Enfin furent créés les hommes, du sang de Kingu mêlé à l’argile. Hélas ceux-ci s’avèrent à leur tour trop dérangeants et un déluge les effaça de la surface de la Terre épargnant seulement l’un d’eux ainsi qu’un couple de chaque créature vivante.
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Le boomerang…
Il y a très longtemps, au début du Rêve, les hommes ne savaient pas encore marcher. Il faut dire que le ciel était tellement bas, qu’ils étaient obligés de ramper. C’est en cette époque qu’un chef avisé eut la plus géniale des idées. Pendant qu’il était en train de désaltérer à un point d’eau, il aperçut un bâton aux formes étranges et se dit que, peut-être, s’il savait bien l’utiliser il pourrait alors repousser le ciel. Dans sa sagesse, il lança le bâton et celui-ci effectuant de magnifiques volutes s’envola et frappa le ciel. Il le récupéra puis le lança encore et encore. Et à chaque fois, le ciel était repoussé un peu plus loin. Bientôt fut accomplie son œuvre et partout les créatures explosèrent de joie. On vit les kangourous sauter, les arbres croître et les hommes se mirent enfin debout. Son œuvre achevée, le chef voulut se débarrasser de son bâton à présent inutile et vilainement courbé. Toutefois alors qu’il venait à peine de le lancer au loin, quelle ne fut pas sa surprise de le voir revenir dans sa main. Ainsi naquit le premier boomerang.
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Le ghoul à sept têtes…
(conte berbère marocain) Dans le haut Atlas, vivait la princesse Tinarouz, belle comme un ange. Celle-ci n’avait qu’un rêve, se marier le jour où elle le déciderait. Or, elle jugea que ce jour devait coïncider avec le début du printemps et désirait qu’on lui offrît un splendide coffre en argent qui lui venait de son arrière-grand-mère. Son père, le sultan, y consentit. Hélas, le jour venu, nul prétendant ne se présenta, et la princesse en fut terriblement chagrinée. Heureusement, sa servante, Myriam, qui connaissait bien des choses, lui apporta une pierre en lui confiant que si elle la plaçait contre son cœur en exprimant un vœu sincère, il serait exaucé. Et c’est bien ce que fit Tinarouz, demandant à être mariée le jour de son prochain anniversaire. Ce jour-là, on fit venir le coffre et à peine l’eut-on ouvert qu’une stupéfaction gagna tout le monde : il contenait un magnifique jeune homme aux yeux si bleus et à l’allure si magnifique ! Tinarouz l’interrogea sur sa provenance, mais le bel inconnu resta mystérieux et se contenta de demander sa main au sultan si tous deux en avaient le désir. Certes, tel était le bien cas, mais comment s’assurer de sa bravoure, de son honnêteté ? Il fut décidé qu’il devrait combattre le « Ghoul à sept têtes » pour le mettre à l’épreuve. Le jeune homme trouva la proposition fort juste et partit aussitôt dans la forêt où vivait le monstre. Quand il l’eut atteinte, il ne lui fallut guère attendre pour que le Ghoul apparaisse, terrifiant et menaçant. Jetant des flammes, il aurait tôt fait de le réduire en cendres. C’est à cet instant que la rivière gonfla en leur proximité, tant et si bien qu’elle déferla sur la forêt. Le monstre en fut si décontenancé qu’il perdit un temps son équilibre et le jeune homme en profita pour trancher ses sept têtes. Revenant au palais, il eut tôt fait de présenter les têtes du Ghoul et obtint ainsi la main de la princesse. Ainsi débutèrent des temps de bonheur que nulle ombre ne vint ternir. Jusqu’à ce jour où… la princesse, de plus en plus curieuse, exigea que son bel amoureux lui confie sa provenance. Il refusa pour les mêmes raisons qui l’avaient encouragé au silence. Un malheur s’abattrait sur eux s’il lui indiquait. Mais elle insista avec tant de force qu’il commença à céder… C’est alors que la rivière qui l’avait hier sauvé, se déchaîna de nouveau et l’emporta avec elle : son bel époux venait de disparaître. Les semaines passèrent. Or un soir, Myriam se promenant près de la rivière, vit d’étranges lueurs s’animer à sa surface. Puis la rivière elle-même sembla bouillonner, et un vieil homme en sortit. Il s’assit sur un trône, et un jeune homme se plaça à ses côtés. Bien sûr, c’était le jeune époux de la princesse. Myriam se précipita auprès d’elle pour lui annoncer cette effarante nouvelle. Tinarouz se mit à danser devant eux et devant ce spectacle, le prince confia à son père que telle était celle qu’il avait épousée. Celui-ci comprit quel amour unissait ces deux êtres, et accepta de les laisser se retrouver. Il demanda toutefois qu’ils se rappellent toujours combien la curiosité pouvait être mauvaise conseillère. Puis il se retira avec les eaux, et les deux amoureux purent vivre dans le bonheur.
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Le joueur d’Hamelin
On raconte que la ville d’Hamelin connut une bien étrange affaire en 1284. À cette époque, la ville était infestée par les rats. Leur multiplication était telle que les habitants de la cité médiévale en étaient épouvantés. Ils avaient bien tenté de s’en débarrasser de diverses manières, mais rien n’y faisait. Il semblait que la ville fût condamnée à tomber entre les mains, ou plutôt entre les pattes de ces nouveaux propriétaires particulièrement encombrants. C’est alors que le Conseil de la cité eut une idée de génie. On disait qu’il existait une méthode infaillible pour chasser les rats : celle du « meneur de rats », un personnage quelque peu mystérieux qui avait, assurait-on, pareil pouvoir. On ne tarda plus à faire appel à lui et ce fut ainsi qu’un beau matin, un individu à la tunique rayée et au chapeau pointu, fit son apparition à Hamelin. On le pria de remplir sans tarder la mission qu’on lui avait confiée. Toutefois, celui-ci s’assura d’abord qu’il serait gratifié en retour de la fortune qu’on lui avait promise. Bien entendu, les notables d’Hamelin s’empressèrent de le lui confirmer : mais, qu’il ne tarde point à prouver son talent ! L’affaire pressait et la situation devenait insupportable. Le meneur de rats sortit alors une flûte de sa besace devant l’effarement de la population. Etait-ce donc de cette manière qu’il comptait venir à bout de ce fléau ?! Ne prêtant attention à quiconque, il commença à jouer. Et soudain, le miracle s’accomplit. Les rats cachés dans leurs recoins se mirent à écouter cette mélodie. Plus étonnant encore, tandis que le joueur se mettait en marche, des cohortes impressionnantes de rats lui emboîtèrent le pas. Ils venaient de toute la cité et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’ensemble de ces créatures furent comme hypnotisées par cette étrange mélodie surgie de nulle part. Le joueur de flûte se dirigea ensuite vers les portes de la ville, suivi par un nombre de rats si élevé que tous les habitants ressentirent un frisson d’effroi, mais aussi de soulagement. Car, assurément, le meneur de rats était bien en train de les en débarrasser ainsi qu’il s’y était engagé. Il n’eut plus qu’à les conduire jusqu’à la rivière Weser, où tous, sans exception, se noyèrent. Ainsi fut mis fin à la tragédie qui hantait la Cité. Hélas, c’était pour qu’une autre s’abatte, bien plus impitoyable ! En effet lorsqu’il revint chercher son dû, les habitants bien heureux de leur sort, et oublieux de celui à qui ils le devaient, décidèrent de ne pas respecter leur engagement. Pire encore, ils ramassèrent des pierres et commencèrent à se déchaîner sur le joueur de flûte qui n’eut d’autre salut que de s’enfuir. Grand mal leur en prit. Car quelque temps plus tard, alors que la ville connaissait enfin la quiétude, le son de la flûte de nouveau fut entendu dans les murs de la cité. Mais cette fois-ci, ce n’était plus de rats dont il était question, mais des enfants mêmes de ceux qui n’avaient pas honoré leur parole. On dit que cette nuit-là, cent-trente enfants, garçons et filles, sortirent de leur lit et suivirent le son ensorcelé de la flûte. Les histoires divergent en ce point. Certaines racontent qu’ils furent menés jusqu’à la rivière. D’autres prétendent qu’ils disparurent dans le fond d’une grotte. En tout cas, une chose est certaine : on ne les revit plus. De quoi laisser méditer les habitants d’Hamelin, comme tout un chacun, sur la valeur de l’engagement et de la parole donnée.
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Le lys du Chili…
Il était une fois dans l’antique Chili deux peuples ennemis : les Mapuches et les Pehuenches. Leur mésentente était totale et ils l’exprimaient dans toute l’hostilité qu’ils pouvaient y mettre. Pourtant un prince pehuenche, nommé Copih, et une princesse mapuche, du nom de Hues, s’étaient épris l’un de l’autre. Osant braver l’interdit imposé par leur tribu, ils se retrouvaient régulièrement au creux des forêts ou dans les recoins du lagon. Et eux seuls partageaient ce secret. Mais un jour, le père de la princesse décida de la suivre discrètement , ainsi en fit pareillement celui du prince. C’est comme cela qu’ils les surprirent enlacés dans une crique. Fou de colère le chef mapuche décocha une lance qui, fusant dans les airs, traversa le torse de Copih. Au même instant, le chef des Pehuenches lançant son javelot, mit un terme à la vie de Hues. Tous deux sombrèrent dans les eaux profondes. Il ne fallut pas longtemps pour que les deux chefs se rendent compte de l’absurdité de ce qu’ils venaient d’accomplir. Mais il était trop tard, la Vie avait cessé d’être. Alors longtemps les tribus chargées de lourds remords pleurèrent la jeunesse sacrifiée des deux amoureux. Puis Pehuenches et Mapuches revinrent ensemble sur les lieux du drame afin d’en commémorer l’événement. Soudain alors que tous se trouvaient sur la rive, ils virent deux lances émerger du lac. Et une tige grimpante les enlacer, au sommet de laquelle deux fleurs s’épanouirent : l’une rouge de sang, l’autre blanche de neige. C’est pourquoi on l’appelle aujourd’hui Copihue, ou lys du Chili.
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Le rêve de Pharaon
D’après la Bible – (Genèse 41.1-36) C’est alors que Pharaon rêva. Il vit sept vaches grasses sortir du Nil et brouter dans la prairie. Puis sept vaches maigres en sortirent à leur tour, décharnées, qui engloutirent les premières. Il vit également sept épis de blés, blonds et ronds. Puis sept autres, secs, brûlés par le soleil et le vent. Tous les magiciens convoqués pour expliquer ce songe, furent dans l’incapacité d’éclairer Pharaon. Jusqu’à ce que le chef des boissons se rappelle d’un jeune hébreu, esclave du chef des gardes qui naguère, l’avait éclairé sur l’un de ses rêves et aidé à résoudre sa dispute avec le chef des boulangers. Pharaon exigea quérir qu’on le fasse quérir du fond de sa prison. Joseph fut rasé, habillé, et présenté à Pharaon. Après avoir écouté les rêves, il indiqua que Dieu annonçait clairement sept années d’abondance, suivies de sept autres de misère et de famine. Ainsi conseilla-t-il à Pharaon de prendre sans tarder les mesures qui s’imposaient… et qu’il mette un homme sage à la tête de l’Égypte afin d’administrer les réserves avec raison et lucidité. Et que croyez-vous qu’il advint ? Pharaon fit de Joseph, le responsable de sa maison. Et c’est ainsi que le jeune hébreu devint gouverneur de l’Égypte. Quant à la suite, c’est là une autre histoire…
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Les frères Philène…
Dans sa Guerre de Jugurtha, Salluste (- 86 / – 35) rappelle la triste et héroïque destinée des frères Philène, carthaginois, qui acceptèrent de se voir enterrer vifs afin de prouver leur bonne foi, face aux accusations des Cyréniens . Ainsi est le récit : « LXXIX. Dans le temps que les Carthaginois donnaient la loi à presque toute l’Afrique, les Cyrénéens n’étaient guère moins riches et moins puissants. Entre les deux Etats était une plaine sablonneuse, toute unie, sans fleuve ni montagne qui marquât leurs limites. (…) Craignant qu’un troisième peuple ne vînt les attaquer, (on convint) à la faveur d’une trêve, qu’à un jour déterminé des envoyés partiraient de chaque ville, et que le lieu où ils se rencontreraient deviendrait la limite des deux territoires. Deux frères nommés Philènes, que choisit Carthage, firent la route avec une grande célérité , les Cyrénéens arrivèrent plus tard. (…) Les Cyrénéens, se trouvant ainsi devancés, craignent, à leur retour dans leur patrie, d’être punis du dommage qu’ils lui avaient fait encourir. Ils accusent les Carthaginois d’être partis de chez eux avant le temps prescrit (…) Les Grecs leur laissent le choix ou d’être enterrés vifs à l’endroit qu’ils prétendaient fixer pour limites de leur pays, ou de laisser avancer leurs adversaires jusqu’où ils voudraient, sous la même condition. Les Philènes acceptent la proposition , ils font à leur patrie le sacrifice de leurs personnes et de leur vie, et sont enterrés vifs. Les Carthaginois élevèrent sur le lieu même des autels aux frères Philènes, et leur décernèrent d’autres honneurs au sein de leur ville. » (trad. Charles Durosoir – Paris, Librairie Garnier. 1865)
Valère Maxime, historien romain du 1er siècle, après avoir dénoncé (selon lui) la tricherie des frères Philène, et interrogé l’oubli dans lequel Carthage fut plongée suite à son éclatante défaite, ne manque pas de rendre hommage à la vertu des frères et à l’œuvre de la postérité : « Où sont les hautes murailles de l’orgueilleuse Carthage ? Qu’est devenue la gloire maritime de ce port si fameux ? Où est cette flotte qui portait la terreur sur tous les rivages ? Où, tant d’armées ? Où, cette cavalerie formidable ? Où, cette ambition qui étouffait dans l’immense étendue de l’Afrique ? La fortune a partagé tout cela entre les deux Scipions, mais le souvenir des Philènes et de leur noble dévouement a survécu à la ruine même de leur patrie. L’âme et le bras des mortels ne peuvent donc prétendre, si ce n’est par la vertu, à rien d’immortel. »
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Les perles de Tahiti…
À Tahiti, on dit que les huîtres attirées par l’éclat de la lune, viennent à la surface, et là une goutte de lumière les inonde en les baignant de toutes les couleurs. Bien entendu c’est cette goutte qui se transforme en perle. Mais en vérité, l’histoire est bien plus ancienne puisqu’elle remonte au début du monde. Tane, le dieu créateur, prit ainsi les perles de Tahiti pour modèles afin d’illuminer le ciel et de créer les étoiles. Puis il les envoya à Rua Hatu, dieu de l’Océan, qui s’en servit à son tour pour éclairer son monde. Oro, qui était le serviteur de Tane, et présidait à la guerre et à la paix, les employa à son tour pour séduire les plus belles des femmes. On dit que deux perles étaient d’une beauté sans égale : l’une s’appelait Poe Rava, aussi belle qu’un miroir d’eau scintillante , la seconde était Poe Konini, et portait des anneaux sculptés comme ceux de Saturne. C’est alors qu’elles furent confiées aux hommes, et la perle de Tahiti se nomma Te Ufi.
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main
Partie du corps humain terminant le bras servant à prendre et toucher, constituant ainsi une des caractéristiques importantes de l’espèce en raison de son concours majeur à son développement et aux activités qui y sont liées.
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mannequin
Personne dont le métier est de présenter les modèles de collections dans le monde de la haute couture – Dont le corps fait souvent l’objet d’une attention particulière de la part des médias.
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matière
Substance qui possède une forme et un corps, par opposition à l’esprit, susceptible d’évolutions et de transformations sur un temps plus ou moins long.
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métempsycose
Transmigration de l’âme qui, selon certaines croyances, passe après la mort d’un corps dans un autre corps.
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minéral
Elément ou composé naturel inorganique, constituant de l’écorce terrestre, qui peut faire l’objet d’enjeux économiques et stratégiques majeurs.
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mizuhiki
Corde qui fixe les cadeaux offerts au Japon dans de grandes occasions (naissance, réussite, mariage, mais aussi décès).
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monde
Notion mouvante pouvant englober tout ce qui existe, ou simplement les êtres humains peuplant la Terre, voire de manière plus restrictive ce qu’on en connaît, le monde renvoie à la mesure de cette extension et de la place qu’elle prend dans le jugement.
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montagne
Lieu élevé dont l’ascension se caractérise par sa difficulté plus ou moins marquée (et son dénivelé) □ Par cette élévation, il peut ainsi rapprocher d’une entité (divinité), ou de soi-même □ Ce lieu est diversement habité (en collectivité, ou en ermitage) □ Il peut s’opposer à la vallée, ou à tout autre espace environnant (mer, désert, etc.), définissant ainsi un mode d’existence référentiel.
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mort
Cessation de la vie supposant un arrêt des fonctions observables qui la caractérisent – La mort confronte l’individu à la signification (matérielle ou spirituelle) qu’il lui donne, et se reflète dans la manière (culturelle, sociale, affective…) dont son entourage l’accueille, en la partageant ou non.
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Naissance de Tangun…
Hwan-in, maître du ciel, s’était aperçu que son fils Hwan-ung désirait plus que tout descendre sur Terre. C’est pourquoi il observa le monde des mortels et décida de l’envoyer sur le mont Taebak qui, comme on le sait, est le meilleur endroit qui puisse être. Hwan-ung s’y installa donc avec trois mille subordonnés, éleva un autel près d’un arbre de santal, et nomma ce lieu Shin-Si, ce qui signifie « cité divine ». Puis il enseigna aux humains l’ensemble des arts, la médecine, l’agriculture, etc. Or à cette époque, un tigre et une ourse vivaient ensemble dans une grotte, et partageaient un rtêve : devenir des hommes. Hwan-ung ému par leur souhait, voulut d’abord les mettre à l’épreuve. C’est ainsi qu’il leur confia quelques gousses d’ail et un bouquet d’armoise et leur annonça que s’ils réussissaient à s’en contenter durant 100 jours dans la grotte, leur vœu serait exaucé. Mais le tigre abandonna bien vite, et finalement l’ourse parvint à résister vingt-et-un jours. En récompense, l’ourse devint une superbe femme. Pourtant celle-ci ne fut pas entièrement satisfaite, car elle se sentait bien seule. Aussi Hwan-ung la prit-il pour épouse et de leur union naquit Tan-gun, fondateur en 2333 av. J.-C. du royaume de Ko-Chosŏn qui allait devenir la Corée. Le 3 octobre commémore cet acte de fondation de la Corée. Par ailleurs, la Corée du Nord a ouvert en 1994 un site où aurait été mise au jour la tombe de Tangun, assurant ainsi que la légende se confondait désormais avec les preuves historiques de l’existence de ce fondateur. Cette tombe se trouve au pied du mont Taebak dans le district de Kangdong près de Pyongyang.
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nature
Ensemble de tout ce qui forme l’univers et plus particulièrement la Terre indépendamment de l’homme.
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nubiennes
nom en anglais : Nubian
ISO : nub
PAYS : Egypt, Soudan
Famille : nilo-sahariennes / nubiennes
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nudité
Etat corporel primordial de toute créature et en particulier des êtres humains venant au monde caractérisé par l’absence de quoi que ce soit destiné à les couvrir – Selon les époques et les cultures, peut rester un état naturel ou au contraire faire l’objet d’une modification sensible visant à le masquer, notamment en raison de ses connotations sexuées – Dans ce second contexte, la nudité relève de l’intime et de sa préservation ou au contraire de son exploitation à visée commerciale, publicitaire, érotique ou pornographique avec toutes les séductions ou les dérives que celle-ci peut occasionner – Peut également faire l’objet d’une revendication liée à une forme de libération des contraintes sociales, ou d’un certain retour à la nature.
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océan
Vaste espace d’eau salée partiellement connu auquel nous devons des richesses fondamentales à la survie des espèces et en particulier la nôtre, et dont une mauvaise gestion (surpêche, déchets, pollution…) met en danger les équilibres fondamentaux directement ou indirectement.
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Œdipe …
Laïos, roi de Thèbes, avait poussé le fils de Pélops à se suicider après l’avoir enlevé. Pélops le maudit alors, et lui prédit qu’il serait lui-même assassiné par son propre fils. C’est pourquoi il prit grand soin de ne pas se rapprocher de son épouse Jocaste. Mais une nuit d’ivresse, leur union ne put être évitée et en naquit un fils. Avisé de son funeste sort, Laïos décida de s’en séparer et l’abandonna les pieds attachés au sommet du Cithéron, une montagne proche de Corinthe. On l’y découvrit bientôt et on le nomma « aux pieds enflés », Œdipe, en raison des attaches qui l’avaient blessé. Puis il fut présenté à Polybe, roi de Corinthe, et son épouse lesquels en prirent grand soin. Il grandit à leur côté, entouré de leur amour. Mais parvenu à l’âge adulte, une personne l’informa qu’il n’était en aucune sorte leur fils, le poussant à consulter l’oracle de Delphes. C’est là que la plus énigmatique des réponses lui fut proposée : l’oracle lui annonça en effet qu’il tuerait son père, et épouserait sa mère. Frappé d’effroi, Œdipe décida de fuir loin de Corinthe, et de ses parents supposés et se rendit en Boétie. Sur le chemin, il se prit de querelle avec un cocher et son passager et la dispute s’envenimant, les tua. Puis il gagna Thèbes et alors qu’il s’en approchait, il apprit que la cité était terrorisée par la Sphinge. Se rendant auprès d’elle, sur un tapis d’ossements attestant sa cruauté, il dut répondre à une étrange question : « Quelle est la créature qui a quatre pattes le matin, deux à midi, et trois le soir ? » L’évidence le frappa et, répondant qu’il s’agissait de « l’homme », la Sphinge se précipita dans le vide, libérant la Cité ! Il y entra en héros, et gagna la main de la reine qui venait de perdre son époux. Leur union donna naissance à quatre enfants et vingt ans passèrent. C’est alors qu’une peste terrible frappa la Cité. Œdipe, son roi, mit tout en œuvre pour la combattre et accueillit les dires de l’oracle de Delphes avec soulagement, et colère. Ce dernier était formel : il fallait débarrasser la Cité du meurtrier de Laïos, cause de ce grand malheur qui s’abattait sur la ville. Œdipe convoqua le vieux Tirésias qui en savait bien plus qu’il ne le disait. Sous ses menaces, le vieil homme aveugle lui apprit qu’il n’était autre que le meurtrier et rappela la prédiction de Pelops selon laquelle le père serait tué par son fils. Se refusant à croire à de telles inepties, Œdipe s’emporta contre Tirésias ainsi que Créon, frère de Jocaste. Celle-ci attesta que cela ne pouvait être, car leur fils était mort sur la montagne du Cithéron ! C’est alors que tout devint clair et que le drame épouvantable éclata au grand jour. Le vieil homme qu’il avait tué sur le chemin de Thèbes n’était autre que son père, et la reine Jocaste sa mère. Celle-ci se pendit aussitôt. Quant à Œdipe, fou de douleur, il se perça les yeux avec la fibule de Jocaste. C’est aux bras de sa fille Antigone qu’il quitta la Cité. On dit qu’il trouva refuge grâce à Apollon dans les bois de Colone, près d’Athènes.
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œil
Organe de la vue, en nombre variable selon les créatures (comprenant une paire chez l’homme), dont la sollicitation en phase d’éveil constitue un des attributs majeurs de la relation à l’environnement et aux autres (orientation, observation, jugement, émotion, etc.)
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œuf
Corps qui se forme dans l’organisme des femelles de certains animaux et qui, fécondé par un gamète mâle, donnera naissance à un être nouveau.
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organe
Un des éléments du corps dont la fonction participe à son équilibre général et dont la mise en cause peut être diversement conséquente (parfois vitale).
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Pangée
Selon la théorie de la tectonique des plaques, un supercontinent primitif hypothétique comprenant toutes les terres avant de se diviser en Laurasie et Gondwaland – Dérivé du grec ancien, pan : « tout, entier » et Gaia : « Mère terre, terre » – Proposé par Alfred Wegener en 1912 (L’origine des continents = Die Entstehung der Kontinente).
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According to the theory of plate tectonics, a hypothetical primitive supercontinent including all the landmass of the earth before spliting into Laurasia and Gondwanaland.
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partage
Activité qui permet de prendre en considération les manques des uns et les ressources des autres afin d’assurer une meilleure équité ou de permettre une amélioration de nos conditions de vivre, d’être, de penser, d’agir, d’échanger.
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peau
Chez l’homme et certains animaux, zone de contact du corps avec l’extérieur, plus ou moins profonde, à très haute sensibilité, susceptible de réagir ainsi à de nombreuses sollicitations (thermiques, environnementales, sensuelles, etc.), qui traduit souvent un état de santé ou de bien-être ou au contraire ses défaillances.
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pendre
Attacher en haut en faisant en sorte que l’objet ou la personne ainsi suspendue ne touche pas le sol – Peut aller jusqu’à désigner le fait de donner la mort de cette manière en utilisant une corde destinée à étrangler.
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petra
« Habitée depuis la préhistoire, cette cité caravanière nabatéenne située entre la mer Rouge et la mer Morte fut dans l’Antiquité un carrefour important entre l’Arabie, l’Egypte et la Syrie-Phénicie. Mi-construite et mi-sculptée dans le roc à l’intérieur d’un cirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, Petra est un site archéologique des plus célèbres, où se mêlent les influences de traditions orientales anciennes et de l’architecture hellénistique. » (source : whc.unesco.org)
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pied
Elément du corps figurant à l’extrémité de la jambe, qui permet de se tenir debout et de marcher, et dont la remise en question peut ainsi affecter de manière plus ou moins conséquente l’une des fonctions importantes de l’activité humaine.
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poids
Pression exercée par la pesanteur sur tout corps terrestre – Appréciation que cela peut suggérer relativement à un sentiment de légèreté ou au contraire d’accablement, objectif ou non.
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porn revenge
Mise en ligne de contenus explicitement sexuels sans le consentement de la personne qui y est exhibée dans l’intention supposée de se « venger »ou d’en tirer un avantage financier, sexuel – Manifeste la volonté de nuisance et de dégradation de l’image de l’autre, sanctionnée par certaines juridictions, appelant plus largement à la dénonciation de cette nouvelle forme d’asservissement d’autrui.
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Quetzalcoatl
Quetzalcoatl est le « Serpent à plumes » (en nahuatl), un des principaux dieux du panthéon mésoaméricain. Chez les Aztèques, il est lié aux forces du vent et du savoir, protecteur des artisans. Il est souvent représenté avec ses attributs principaux : un épi de maïs (la terre), un poisson (l’eau), un lézard (le feu) et un vautour (l’air). Dans une de ses légendes, il est lié au mythe du retour, que l’arrivée de Cortés sembla confirmer en 1519.
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Rat musqué…
Un mythe originel raconte que le monde était autrefois peuplé d’animaux et vivait en paix. Hélas ceux-ci se disputèrent et il fallut que le Grand Esprit y mette un terme. C’est ainsi que le déluge les raya tous, ou presque, de la surface de la terre. Puis il fallut repeupler, et Wisakedjak demanda alors aux quelques animaux ayant survécu de plonger au fond des océans pour en revenir avec une poignée de terre. Nombre s’y essayèrent, comme le castor, la loutre, le canard… sans succès ! C’est alors que le rat musqué plongea à son tour. Trois soleils passèrent sans qu’on le vit refaire surface. Aussi le crut-on mort. Puis enfin il réapparut, au soulagement de tous, un sourire au coin des lèvres. Il avait réussi ! Wisakedjak accueillit cette poignée de terre non sans émotion et la déposa sur le dos de la tortue. Ainsi put reprendre le cours du nouveau monde, flottant sur une carapace de tortue. (s. : anishinabenation.ca).
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relief
Formes variées de la surface terrestre, souvent associées à un climat donné, influençant la vie qu’y mènent (ou non) les êtres vivants et en particulier les humains.
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renoncer
« Jouis des choses de la terre en y renonçant. » – Gandhi
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réseau social (numérique)
Ensemble de personnes reliées entre elles sur une plate-forme numérique par une décision de partage et de renouvellement continu d’un certain nombre d’éléments, favorisé par la rapidité d’établissement et la puissante interactivité de ces liens, tout en étant également caractérisé par leur possible volatilité – Le temps passé sur les réseaux sociaux en constitue un aspect des plus importants au sein duquel chaque membre voit évoluer peu ou prou sa représentation de lui-même et des autres, au gré de l’investissement qu’il y consacre – Professionnels ou privés, scolaires, ludiques, politiques…, les réseaux sociaux bénéficient d’un essor constant suscitant l’intérêt de toute entité économique ou idéologique susceptible d’en accompagner ou d’en influencer les pratiques et/ou l’évolution.
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sang
Substance liquide et vitale de couleur rouge qui circule dans le corps, y remplissant des fonctions diverses liées à la plupart des organes – Constitue en cela un élément symbolique fondamental, représentatif de la vie, de son cycle, de son flux.
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santé
Mesure du bien-être physique, mental voire social, supposant une estimation plus ou moins juste des équilibres et conditions tant internes qu’externes, de leur établissement, de leur conservation, ou de leur rétablissement.
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Sapitwa
Le sapitwa est le pic culminant du Malawi, à 3002 m – Sa signification en langue chichewa serait : « N’y va pas » – De quoi indiquer non seulement la difficulté de son ascension ou des conditions météorologiques, mais aussi la source de nombreux mythes et légendes particulièrement dissuasifs.
« The mythical Sapitwa is described as a dwelling place for various spirits including gods and goddesses. Mulanje Mountain is also known as the “Island in the Sky” and the place of mizimu (spirits) in various tales. So many different tales, stories, myths have been told about Sapitwa ranging from ancestral spirits somehow providing free meals to some allegedly covering those who trek to forbidden areas without following rules leading to some disappearing forever without a trace… » (source : travelmalawiguide.com)
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selfie
Prise d’un autoportrait (smartphone, webcam…) dans des conditions diverses, généralement insolites (ou supposées l’être), dans le but d’attester par sa diffusion immédiate sur les réseaux sociaux, de sa présence en une situation donnée, voire en compagnie d’une personne (ou mieux d’une personnalité) dont on témoigne ainsi du partage convivial qu’elle a autorisé – Jugé par certain/es comme un comble de narcissisme, le selfie est censé valoriser la personne qui en fait usage, par les associations plus ou moins répétitives qu’elle opère (de lieux, de personnes…).
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Senteu et Olanana
Il était une fois deux frères, Senteu, l’aîné appelé à succéder à son père, le Laibon (chef des Masaï) et Olonana, son cadet. Les pouvoirs de Mbatiany, leur père, étaient sans conteste des plus accomplis. Celui-ci pouvait guérir, pratiquer la divination, et connaissait en outre tous les rituels qui conviennent à la riche culture des Masaï. Or, ses derniers instants étaient comptés. Bientôt il rejoindrait les esprits et il décida d’appeler Senteu. Il lui annonça qu’il s’apprêtait à mourir et qu’il avait décidé de lui transmettre tous ses pouvoirs. Il lui demanda de venir à l’aube recevoir sa bénédiction. Il ferait alors de lui le chef incontestable de toute la communauté. Il l’enjoignit de bien respecter cette ultime demande et en précisa tous les attributs ainsi que les objets qu’il devrait amener avec lui. Mais dans l’ombre, Olonana avait tout entendu. Il alla aussitôt en prévenir sa mère et tous deux, animés du même désir, convinrent qu’il fallait agir ! Ce fut ainsi qu’aux premières lueurs de l’aube, Olonana se présenta à Mbatiany. Celui-ci, alité et faible, le pria de se présenter. À quoi Olonana répondit qu’il était Senteu et qu’il venait comme ils en avaient convenu la veille. La supercherie fut totale et Mbatiany, sans se douter de rien, transmit donc à Olonana l’ensemble des insignes du pouvoir ainsi que la connaissance qui y était attachée. Puis il quitta précipitamment la case. Sur son départ il croisa Senteu qui devina au premier regard l’étendue de la fourberie. À son tour il se présenta devant son père et celui-ci lui demanda qui il était. Assurant qu’il était le vrai Senteu, père et fils comprirent qu’ils avaient été dupés. Hélas, ce qui était fait ne pouvait plus être défait. Néanmoins Mbatiany lui confia une boîte magique qui lui permettrait de jeter des sorts. On dit que plus tard, Senteu parvint à gagner une plus grande estime du peuple Masaï, et Olonana pour maintenir son pouvoir dut faire appel aux colons. Mais c’est là une autre histoire…
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sexe
Elément distinctif chez les êtres vivants qui se reproduisent par fécondation, les distinguant entre mâle et femelle, et qui occupe une place déterminante dans la différenciation des comportements, des fonctions, des statuts, influençant de nombreuses activités qui lui sont liées directement (reproduction) ou indirectement (éducation, séduction, etc.) – Chez l’être humain, ce critère de distinction conduit à des formes plus ou moins équitables (parfois très inéquitables) de répartition des rôles, des tâches, des droits, etc., renvoyant aux codes culturels et sociaux en vigueur et à l’évaluation que chacun peut en avoir.
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site néolithique de Çatal höyük
« Les deux grands tertres de Çatal Höyük forment ce bien de 37 hectares situé dans le sud du plateau anatolien. Le tertre oriental, qui est le plus haut, présente 18 niveaux d’occupation néolithique datant de 7400 à 6200 av. J.-C. Il rassemble des peintures murales, des bas-reliefs, des sculptures et d’autres éléments artistiques et symboliques. Les deux tertres témoignent de l’évolution de l’organisation sociale et des pratiques culturelles au moment où les êtres humains s’adaptaient à la vie sédentaire. Le tertre occidental témoigne de l’évolution des pratiques culturelles pendant la période chalcolithique datant de 6200 à 5200 avant J.-C. Çatal Höyük fournit un important témoignage de la transition qui s’est opérée entre les villages et les agglomérations urbaines qui se sont succédé sur un même lieu pendant plus de 2000 ans. Il s’agit d’un site présentant une organisation unique composée de maisons serrées les unes contre les autres, sans rue, et avec accès par les toits. » (source : whc.unesco.org)
Çatal Höyük, la ville sans rues
Une anomalie urbaine ?
Peut-être si, pour nous
Toute cité doit répondre à un cahier des charges
Observer une série de normes
Parmi lesquelles la rue tient toute sa place légitime
Mais pourquoi ne pas nous ouvrir à d’autres options ?Çatal Höyük, « la colline de la fourche(tte) » (turc),
En activité dès le VIIIe millénaire avant notre ère, en Anatolie centrale
Mise au jour sous la direction de James MellaartEmploi important de l’obsidienne pour l’outillage
Présence marquée des bucranes
Figurines en terre cuite, dont celle de la « dame aux fauves »Çatal Höyük que l’on traversait par les toits, et les cours
Tandis que les demeures conservaient les défunts en leurs soubassements
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sol
Partie superficielle de la terre.
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soleil
Etoile centrale au système planétaire auquel appartient la Terre fournissant l’énergie nécessaire à la vie.
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solidarité
« Désormais la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des habitants de la Terre. » Albert Jacquard
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souterrain/e
En profondeur de la terre, restant masqué aux yeux de ceux qui sont en surface, pouvant faire selon les espèces l’objet d’investigations diverses (abri, habitat, cachette, curiosité, exploration scientifique…).
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sport
Activité physique et mentale, individuelle ou collective, vécue dans l’anonymat ou au contraire le désir de gloire hautement médiatisé et rétribué, censée s’accomplir dans un cadre défini par des règles courtoises dont certains s’affranchissent néanmoins, suscitant un environnement dont les qualités (et défauts) reflètent cette variété : convivial, symbolique, souvent identitaire et parfois hautement pathogène…
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Sur la queue du paon…
Zeus s’était épris de la belle Io. Or Héra, son épouse, en était jalouse. Zeus transforma donc son amante en génisse. Toutefois sachant quel mystère se cachait sous ces formes trompeuses, Héra en confia la garde au géant Argos car celui-ci possédait cinquante paires d’yeux, dont la moitié restait constamment ouverte. C’est auprès d’un olivier où il la surveillait étroitement, qu’Hermès parvint à déjouer la méfiance du géant. Le fils de Zeus réussit en effet grâce à sa flûte à endormir le gardien, avant de le tuer. La pauvre Io se fit néanmoins piquer par un taon envoyé par Héra et dut s’enfuir à toute allure. De nombreuses terres se souviennent de sa fuite éperdue. En particulier la mer dite toujours Ionienne, et le Bosphore, qui signifie en grec « qui porte la vache ». On raconte qu’Héra décida de parsemer les yeux d’Argos sur la queue du paon.
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Tanabata…
Le festival de Tanabata (ou fête des étoiles) symbolise l’union de l’étoile Vega (la tisserande, fille du Dieu du Ciel, nommée Zhīnǚ en Chine et Orihime, ou encore au Japon) et Altair (le bouvier, fils des hommes, nommé Niúláng en Chine et Hikoboshi au Japon). Celle-ci s’accomplit une fois l’an, le 7ème jour du 7ème mois lunaire, ramené usuellement au 7 juillet avec des variantes pouvant amener au 7 août, lors de grandes festivités colorées. L’origine du conte est chinoise, elle provient de la fête dite de Qīxī – elle aurait été introduite au Japon à l’ère Nara (710-794). Une parmi les nombreuses histoires que l’on raconte à ce sujet, nous apprend qu’Orihime confectionnait de magnifiques tissus pour son père, le Dieu du Ciel lequel en était fort heureux. Or un jour elle rencontra le bouvier céleste Hikoboshi qui faisait paître ses troupeaux, et en tomba immédiatement amoureuse. Le mariage ne tarda pas et leur union fut des plus heureuses. Enfin pas pour tous, car voilà qu’Orihime délaissa soudain le tissage, tandis que le bétail d’Hikoboshi gambadait en tous sens. L’ordre galactique était en danger. Le Dieu du Ciel jugea qu’il lui fallait y mettre bon ordre et il ne le fit pas à moitié, puisqu’il sépara les deux amoureux par l’infranchissable Voie lactée. Orihime en éprouva un immense chagrin et son père en fut sincèrement affecté. C’est pourquoi il consentit à ce qu’ils puissent se voir une fois l’an. Hélas force fut de constater qu’il n’y avait nul pont pour leur permettre de se rejoindre. C’est alors qu’un vol de pies permit de constituer un pont grâce à leurs ailes assemblées. Ainsi les deux amoureux purent-ils enfin se rejoindre. Chaque année, leur rencontre se renouvelle à une condition : qu’il fasse beau, sans quoi il faut attendre l’année suivante !
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Tarpéia…
Romulus avait invité les Sabins à s’associer aux rites célébrés dans la Rome fraîchement constituée. Or sans que ceux-ci aient pu s’en douter, il ordonna à ses hommes de kidnapper les plus jeunes et les plus belles de ses invitées, afin de leur procurer épouses. C’est ici qu’intervient un épisode liée à la fille du commandant de la forteresse du Capitole, une dénommée Tarpéia. Celle-ci était tombée amoureuse de Titus Tatius roi des Sabins. Or celui-ci s’apprêtait à marcher contre Rome en représailles à l’enlèvement des siennes. Tarpéia l’assura de son aide et il put ainsi pénétrer les défenses de la Cité. Certains disent qu’elle réclama en tribut de sa trahison, « ce que les Sabines portaient au bras gauche », visant leurs bracelets. Or, à peine les Sabins eurent-ils vaincu qu’elle fut grassement rétribuée de ce que les Sabines portaient effectivement au bras gauche : à savoir on seulement leurs bracelets, mais aussi leurs boucliers. Elle en fut mortellement écrasée. Elle donna ainsi son nom à une crête rocheuse proche du Capitole : la roche tarpéienne. Celle-ci devint bientôt un lieu d’exécution des peines capitales, les criminels y étant précipités, donnant une expression : « La roche tarpéienne est proche du Capitole », à savoir la déchéance suit (l’illusion de) la victoire.
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terre
Planète sur laquelle l’espèce humaine a prospéré y posant la question de son rapport aux autres espèces et à elle-même.
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tête
Partie du corps située à son extrémité supérieure chez l’homme (ou antérieure chez les animaux) qui, en contenant tant le cerveau que les organes sensoriels, apparaît comme l’une des plus importantes.
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thanaka
Pâte cosmétique utilisée de longue date en Birmanie pour couvrir certaines parties du corps (visage, bras). On lui attribue diverses vertus incluant la protection de la peau contre le soleil, une sensation de fraîcheur, etc.
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transhumanisme
Idéologie qui envisage une modification des capacités intellectuelles, physiques ou/et psychologiques des êtres humains par un recours aux sciences et techniques, visant en particulier un report plus ou moins lointain de la vieillesse, voire de la mort – Selon les différentes approches, le transhumanisme peut apparaître comme une évolution décisive menant à une humanité dite « augmentée », ou au contraire à sa mise en danger contraire à certains principes éthiques.
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tuer
Agir volontairement ou non, parfois avec violence, de telle sorte que la vie d’autrui ou parfois de soi-même cesse et cela pour des motifs très variés : alimentaires, psychologiques, politiques, militaires, etc. □ Le résultat quant à lui est toujours le même : celui de mettre un terme au plus grand des mystères, la vie.
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Tupi et Guarani…
Les langues tupi-guaraní constituent un ensemble de langues pratiquées en Amérique Latine qui s’étend sur une vaste aire englobant : Paraguay, Brésil, Bolivie, Pérou, Equateur… Le tupi et le guaraní en sont les principaux représentants. Le déplacement constant est du reste l’une des particularités de ce groupe, renvoyant à une antique légende opposant les deux frères Tupi et Guaraní, et leurs tribus. Ce différend débuta à propos d’un magnifique gua’á, un splendide perroquet (faut-il observer au passage que le mot « ara » est justement un emprunt au tupi). Refusant de se laisser entraîner dans une guerre fratricide, Guaraní implora l’aide des esprits et celle-ci lui fut accordée. On lui indiqua ainsi comment prendre la route en suivant de jour l’ombre d’un nuage, et de nuit, un rayon de lune. Depuis lors, les Guaranis sont à la recherche de la « Terre sans mal », un lieu où ils pourront vivre dans le bonheur et l’absence de souffrances.
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Un parapluie de soie
(Histoire de Chine) Lu Ban, le grand maître charpentier, et sa sœur se promenaient dans la si belle ville de Hangzhou… Le printemps était en fleurs et le spectacle proche du lac les saisit de beauté. Mais alors qu’ils arrivaient dans un lieu enchanteur, une pluie soudaine s’abattit sur eux et il ne fallut guère de temps pour qu’ils soient entièrement trempés. C’est alors que la sœur de Lu lui fit observer une chose étrange : « Comment, lui dit-elle, tu es un si grand maître qui peut tout réaliser, or une simple pluie suffit à nous mettre dans un tel état ! Je te propose donc que nous fassions un concours. Voyons lequel de nous deux pourrait inventer la meilleure solution à cette situation ! » Lu Ban sourit tout d’abord, pensant que c’était une blague. Pourtant devant l’air sérieux de sa sœur, il finit par comprendre qu’elle avait réellement envie de se lancer dans cette épreuve ! Alors tous deux se mirent d’accord pour y consacrer la nuit suivante. « Nous arrêterons au chant du coq, dit la sœur, et nous verrons alors qui a gagné ! ». Ainsi fut fait. Chacun de son côté commença à travailler et la nuit ne fut pas de peu pour les aider à accomplir une telle tâche. De son côté, Lu Ban, ne tarda pas à construire un premier pavillon à quatre piliers. Ce serait un abri parfait pour venir s’y protéger en cas de pluie. Il était assez heureux de son travail quand il pensa qu’il serait sage d’épier ce que faisait sa sœur. Il se rapprocha de sa chambre : aucun bruit ! Il trouva cela étrange, et repartit donc de plus belle envisageant d’édifier un second pavillon, à six piliers celui-là. Il ne savait pas alors que sa sœur l’observait secrètement et celle-ci s’amusa même à imiter le cri du coq. Aussitôt Lu Ban posa ses outils, bien que le pavillon ne fût pas achevé. Mais bien sûr, il ne tarda pas à constater qu’on lui avait fait une farce, et il reprit son travail un peu irrité. Emporté par son élan, ce ne sont pas moins de neuf pavillons qu’il parvint ainsi à élever en une seule nuit. Un véritable exploit. Et le vrai coq chanta pendant que Lu Ban construisait un dernier pavillon, et qu’il n’en avait achevé que trois côtés. Lu Ban pouvait être satisfait : le spectacle de tous ces pavillons bordant le lac était magnifique. C’est alors que sa sœur sortit de sa chambre. Il l’aperçut de loin tandis qu’elle tenait au-dessus de sa tête un curieux toit mobile. Elle avançait en s’agrippant à un fin pilier et Lu Ban ne comprenait pas vraiment de quoi il pouvait bien s’agir. Quand il l’examina de plus près, Lu Ban fut stupéfait : cet instrument était d’une grande beauté, composé de trente-deux arêtes, recouvertes de soie, décoré du thème du phénix et de la pivoine, capable de s’ouvrir et de se fermer. Ainsi venait d’être inventé le parapluie. Le grand charpentier n’était pas homme à nier le succès d’autrui, et il rendit un vif hommage à sa sœur qui avait réalisé le plus magnifique moyen de se protéger de la pluie. Celle-ci eut beau louer à son tour le prodige de son frère, capable de construire ce qu’aucun autre homme n’aurait pu réaliser en une seule nuit, il n’en démordit pas : ce parapluie mobile était à ses yeux la réponse même au défi qu’ils s’étaient posé la veille. Et c’est ainsi que Lu Ban ne manqua plus jamais de demander conseil à sa sœur dans ses futurs travaux.
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Un reflet mortel…
Narcisse était un jeune homme de grande beauté. Or il avait été également doté d’un tempérament extrêmement fier et se refusait à céder aux avances de toutes les jeunes personnes qui tombaient amoureuses de lui. C’est ainsi qu’il repoussa les avances d’Echo, au point de l’affliger terriblement. On se rappellera ici qu’Echo était une nymphe que Zeus avait chargée de détourner l’attention d’Héra pendant qu’il batifolait auprès de ses amours. Or Héra s’étant aperçu du stratagème lui avait ôté la parole, la condamnant à répéter les derniers mots des paroles qu’elle entendait. Ainsi donc Echo fut-elle rejetée et jura de se venger. Chose fut faite le jour où Narcisse s’approcha d’une source et y vit son reflet. Le devin Tirésias n’avait-il pas prévenu en déclarant que Narcisse vivrait tant qu’il ne se connaîtrait pas ! Or, devant un tel éclat de beauté, Narcisse tomba amoureux de lui-même se condamnant à ne pouvoir vivre pleinement cette passion. Elle le consuma jour après jour tandis qu’il ne pouvait plus se détacher de son image et Narcisse se vida ainsi de sa vie. On dit que l’emplacement où les naïades le retrouvèrent était tapissé de fleurs blanches, qu’on nomme narcisses.
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ventre
Partie du corps plus ou moins plate, qui se modifie chez la femme en cas de grossesse l’identifiant ainsi à la vie.
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vêtement
« Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l’homme qu’elle aime » Yves Saint Laurent
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Vidar
Dieu nordique, fils d’Odin et de Gríðr, appartenant aux Ases, associé à la vengeance et au silence – Tient un rôle majeur dans le Ragnarök.
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vie
Devant la grande difficulté à définir la vie, le physiologiste et médecin français Claude Bernard (1813 – 1878) s’exclamait :« La vie, c’est la mort. »
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vie
« La vie est l’ensemble des forces qui résistent à la mort. » – Marie-François Xavier Bichat (1771-1802)
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violence
Comportement excessif faisant appel à une force physique ou psychologique dirigée à l’encontre d’autrui ou de soi-même et suivi d’effets provisoires ou durables (blessures, incapacités, maltraitance…) – Elle peut être préméditée et régulière ou au contraire soudaine, occasionnelle que ce soit dans un cadre politique, militaire, juridique… ou dans un contexte interpersonnel, affectif, passionnel… – Le recours à la violence est fréquemment marqué par une forme d’aveuglement, de brutalité et d’injustice qui masque mal son incapacité à emprunter d’autres voies plus responsables et respectueuses traduisant toute sa faiblesse et appelant à sa condamnation.
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vitamine
Substance organique dont le corps a besoin pour son métabolisme en petites quantités, et qui protège la santé – Participe également à la croissance.
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voir
Percevoir par ses yeux (naturellement ou de manière assistée) – Renvoie à la qualité (voire à la déficience) de la vue, des conditions dans lesquelles elle s’exerce et de la motivation éventuelle ou non à la solliciter.
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